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"Le Nouveau Monde industriel et sociétaire" est une ¿uvre majeure de Charles Fourier, philosophe et socialiste français du XIXe siècle. Cette ¿uvre, publiée pour la première fois en 1829, expose les idées utopiques de Fourier sur la réorganisation sociale et économique.Dans ce texte, Fourier critique la société capitaliste de son époque et propose une vision alternative basée sur des communautés coopératives appelées "phalanstères". Selon Fourier, ces phalanstères seraient des unités sociales où les individus travailleraient et vivraient en harmonie, partageant les fruits de leur travail de manière équitable.Les idées de Fourier dans "Le Nouveau Monde industriel et sociétaire" vont au-delà de l'économie, touchant des aspects tels que l'éducation, la famille et même les relations amoureuses. Il envisageait une société organisée selon des principes coopératifs et harmonieux, éliminant ce qu'il considérait comme les inégalités et les maux de la société capitaliste de son époque.Bien que les propositions de Fourier n'aient jamais été largement mises en ¿uvre, son ¿uvre a eu une influence significative sur le socialisme utopique et a contribué aux débats sur la réorganisation sociale au XIXe siècle.
Nous nous exprimons nécessairement par des mots, et nous pensons le plus souvent dans l'espace. En d'autres termes, le langage exige que nous établissions entre nos idées les mêmes distinctions nettes et précises, la même discontinuité qu'entre les objets matériels. Cette assimilation est utile dans la vie pratique, et nécessaire dans la plupart des sciences. Mais on pourrait se demander si les difficultés insurmontables que certains problèmes philosophiques soulèvent ne viendraient pas de ce qu'on s'obstine à juxtaposer dans l'espace les phénomènes qui n'occupent point d'espace, et si, en faisant abstraction des grossières images autour desquelles le combat se livre, on n'y mettrait pas parfois un terme. Quand une traduction illégitime de l'inétendu en étendu, de la qualité en quantité, a installé la contradiction au c¿ur même de la question posée est-il étonnant que la contradiction se retrouve dans les solutions qu'on en donne?
L¿accueil fait en France à mon Histoire sincère de la Nation française m¿a encouragé à une entreprise encore plus téméraire ; j¿ai essayé de réunir en un seul volume l¿histoire comparée de tous les peuples d¿Europe depuis les temps les plus anciens jusqüà nos jours. En publiant ce livre je me sens tenu à expliquer exactement pourquoi j¿ai risqué une telle aventure et ce que j¿ai eu l¿intention de faire.Soixante ans passés à étudier et à enseigner l¿histoire de tous les pays m¿ont donné l¿occasion de comparer entre eux tous les peuples de l¿Europe à tous les moments de leur histoire. La comparaison m¿a fait apercevoir les traits communs de leur vie qui n¿apparaissaient pas aux historiens confinés dans l¿étude d¿un pays ou d¿une époque.En comparant les aventures des différents peuples et leurs conditions de vie, je suis parvenu à dégager de la masse énorme de connaissances accu- mulées par les spécialistes, quelques ressemblances générales et à discerner comment elles se sont formées. J¿en ai distingué deux sortes, les unes résul- tant de conditions semblables mais indépendantes, les autres acquises par l¿imitation d¿un modèle unique créé par un seul peuple.
Jusqu'à nos jours, pendant toute la durée de cette crise d'individualisme qui, depuis le dernier siècle, a sévi partout, en politique et en économie politique comme en morale et en droit, comme en religion même, le délit passait pour ce qu'il y avait de plus essentiellement individuel au monde ; et, parmi les criminalistes, la notion du délit indivis, pour ainsi dire, s'était perdue, comme aussi bien, parmi les théologiens eux-mêmes, l'idée du péché collectif, sinon tout à fait celle du péché héréditaire. Quand les attentats de conspirateurs, quand les exploits d'une bande de brigands forçaient à reconnaître l'existence de crimes commis collectivement, on se hâtait de résoudre cette nébuleuse criminelle en délits individuels distincts dont elle était réputée n'être que la somme. Mais à présent la réaction sociologique ou socialiste contre cette grande illusion égocentrique doit naturellement ramener l'attention sur le côté social des actes que l'individu s'attribue à tort. Aussi s'est-on occupé avec curiosité de la criminalité des sectes - au sujet de laquelle rien n'égale en profondeur les travaux de M. Taine sur la psychologie des jacobins - et, plus récemment de la criminalité des foules. Ce sont là deux espèces très différentes d'un même genre, le délit de groupe ; et il ne sera pas inutile ni inopportun de les étudier ensemble.
L¿objet de cet essai est de suivre l¿évolution littéraire de l¿Italie depuis 1870 jusqüà nos jours, d¿en déterminer les courants principaux et d¿y situer à leur juste place les grandes figures qui l¿ont dominée et orientée. D¿assez nombreuses monographies existent déjà, mais aucun travail d¿ensemble n¿avait encore été entrepris, en Italie, ni hors d¿Italie, sur cette période particulièrement intéressante. C¿est dire que le présent ouvrage vise moins à être complet et définitif que clair, authentique et judicieusement ordonné. Favorisé par l¿éloignement dans l¿espace à défaut de recul dans le temps, un étranger était peut-être mieux placé qüun Italien pour tenter cette synthèse provisoire.
"Entretien d'un père avec ses enfants ou du danger de se mettre au-dessus des lois" est un dialogue philosophique écrit par Denis Diderot, l'un des principaux philosophes des Lumières en France. Cet entretien a été publié dans le cadre de son ¿uvre majeure, "L'Encyclopédie" (1751-1772).Dans cet entretien fictif entre un père et ses enfants, Diderot explore des idées liées à la justice, à la morale et au pouvoir. Le père met en garde ses enfants contre le danger de se placer au-dessus des lois, soulignant l'importance de la justice et du respect des normes sociales.Diderot profite de cette conversation pour critiquer les structures politiques et sociales de son époque, mettant en lumière les injustices inhérentes à certains systèmes. Il utilise ce dialogue comme un moyen d'exprimer ses idées philosophiques sur la liberté individuelle, l'éthique et la nécessité d'une société juste et équitable.L'entretien reflète l'engagement de Diderot dans la promotion du rationalisme, de la tolérance et des idéaux humanistes des Lumières. C'est un exemple de son utilisation du dialogue philosophique pour transmettre ses opinions et stimuler la réflexion critique sur les structures sociales et politiques de son époque.
Gabriel Tarde (1843-1904) était un sociologue et criminologue français, souvent associé à la tradition de la sociologie criminelle et à la théorie des interactions sociales. Il a écrit plusieurs ouvrages influents, dont "Études pénales et sociales".Dans "Études pénales et sociales", Tarde explore des thèmes liés à la criminologie et à la société, en mettant l'accent sur la compréhension des causes du comportement criminel, les réponses sociales à la criminalité et les dynamiques sociales sous-jacentes aux actes déviants.Le travail de Tarde a influencé le développement de la sociologie criminelle et de la théorie sociale, en particulier ses idées sur l'imitation sociale et la diffusion des comportements criminels au sein de la société. Il a également contribué à l'analyse des processus sociaux, influençant des penseurs ultérieurs tels que Émile Durkheim et d'autres théoriciens de la sociologie.
Si l'on veut glacer tous les esprits, il suffit de prononcer le mot de métaphysique. Cette science, affectée à l'étude de l'âme, est un objet d'effroi pour quiconque possède une âme ; elle figure dans le monde savant comme la ronce dans un bouquet. Bien différents de Midas qui changeait le cuivre en or, les métaphysiciens ont eu l'art de changer l'or en cuivre, et de reléguer au dernier rang leur science qui devait tenir le sceptre du monde scientifique. C'était à eux de dissiper les charlataneries de la superstition, de la politique et de la morale, qui prétendent diriger les affaires sociales ; c'était à eux de censurer les opérations de Dieu, déterminer les devoirs de Dieu envers nous et ses plans sur l'ordre des sociétés humaines. Mais à quoi la métaphysique s'est-elle arrêtée ? À des arguties sur les sensations, les abstractions et les perceptions, Cette broutille méritait-elle d'occuper la science chargée de résoudre le grand problème des destinées, le problème de l'harmonie universelle ?
Si l'on veut acquérir des notions régulières sur cette passion de l'amour objet de tant de divagations, il faut envisager l'ensemble de ses développements visibles sans acception de légalité ou illégalité. Que l'adultère soit licite ou illicite il n'est pas moins certain qu'il existe, qu'il s'exerce en grand détail et tellement que j'en donnerai dans la sixième partie un tableau analytique très étendu contenant 64 espèces d'adultères ou cocuages bien connues et distribués en clavier régulier *.Au moyen de ce tableau et des détails y annexés, l'existence et l'influence du cocuage seront démontrées irrésistiblement, et nous pouvons par anticipation en conclure qu'il est absurde de ne pas tenir compte de ce genre d'amour en politique spéculative. Il n'est pas moins ridicule de vouloir attribuer de l'influence à ceux qui n'en ont aucune, tel que le pur amour ou sentimental simple.
"Fondements de la métaphysique des m¿urs" d'Emmanuel Kant, publié en 1785, est une ¿uvre majeure de la philosophie morale. Dans cet ouvrage, Kant expose son éthique déontologique en développant des concepts tels que l'impératif catégorique, l'autonomie de la volonté, le devoir moral, la loi morale et la dignité humaine. Il souligne l'importance de l'action conforme à des principes autonomes plutôt qu'à des inclinations particulières, mettant en avant la dignité intrinsèque de chaque être humain en tant que fin en soi. Cette ¿uvre a eu une influence considérable sur la philosophie morale ultérieure.
"What can we expect from the study of Chinese philosophy ?« In the philosophical systems of the Hindoos and the Chinese there are still hidden treasures, in which the anticipation of scientific discoveries, the results of thousands of years of occidental research, is most striking.Such are the words of Edward von Hartmann, the most famous living German philosopher1. Much labour has been spent in Europe on the Indian Vedanta philosophy, which had such a marked influence on Arthur Schopenhauer.« The Upanishads, says the author of the Parerga and Paralipomena, are the outcome of the highest human wisdom.... They afford the most remunerative and sublime reading possible in this world, which has been the consolation of my life, as it will be that of my death 2.I do not see why the many germs scattered over the vast field of Chinese philosophy should not have a similar fertilizing influence on some philosophical European mind also. The deep impression caused by the Tao-tê-king will support my view. But much work remains to be done before Chinese philosophy will take its proper place in the history of philosophy. The burden of this task lies with us who are living in China and studying her language and literature, for, while great care is bestowed on all her sister languages in Europe and America, Chinese, the oldest of all, but the youngest in the curriculum of our high-schools, is treated as a step-child by public opinion. This paper is meant as a move in the direction just indicated."
"De la force du gouvernement actuel de la France et de la nécessité de s'y rallier" est un discours politique écrit par Benjamin Constant (1767-1830), un écrivain, homme politique et intellectuel français. Ce discours a été prononcé à la Chambre des députés le 19 février 1815.Dans ce discours, Constant aborde la question de la légitimité du gouvernement français de l'époque, marquée par les soubresauts politiques liés à la Révolution française et à la chute de Napoléon Bonaparte. Il plaide en faveur de la nécessité de soutenir le gouvernement en place pour garantir la stabilité et la cohésion nationale.Constant était un penseur libéral et un défenseur des idées constitutionnelles. Ce discours reflète son engagement en faveur de la construction d'institutions politiques stables et de l'importance de la légitimité dans le maintien de l'ordre social.
Les critiques qui s¿impriment de temps immémorial sur les beaux-arts ont toujours présenté des inconvénients presque inévitables : d¿abord elles font bâiller les gens du monde, pour qui ces sortes d¿ouvrages sont toujours obscurs, embrouillés de termes dont on connaît mal le sens, fatigants, en un mot, parce qüils ne laissent rien que de vague dans l¿esprit. Ensuite les artis- tes en ont la haine, parce que, loin de contribuer à l¿avancement de l¿art, ces discussions embrouillent les questions les plus simples et faussent toutes les idées. D¿ailleurs, les gens du métier contestent aux faiseurs de théories le droit de s¿escrimer ainsi sur leur terrain et à leurs dépens. Ils prétendent que rien n¿est plus facile que d¿aligner des mots à propos de choses, de refaire, dans un texte long ou court, ce qui a été dûment imaginé, pesé, et, par-dessus tout, exécuté et mené à fin. Le pauvre artiste, exposé tout nu avec son ouvra- ge, attend donc avec une vive anxiété les arrêts de ce peuple qui a la fureur de juger. Une fois descendu dans cette arène, toutes ses fautes reviennent l¿accabler par avance, et il voit s¿aiguiser contre lui cette arme terrible contre laquelle il n¿a rien qui le protège, cette plume dont le fiel le brûle jusqüaux os ; tout cela sans qüil ait la triste consolation de monter en chaire à son tour et de poursuivre le critique à sa manière.
Ce n'est pas sans raison que je présente comme des Essais les études sur la caste que je rassemble ici. Je sais tout le premier à quel degré elles sont incomplètes. Sur plus d'un point les cadres seuls sont dressés : le contenu fait défaut.J'ai voulu, non pas imaginer a priori, mais rechercher dans les faits les tenants et les aboutissants du régime le plus contraire à celui que les idées égalitaires tendent à instituer en Occident. Pour cette recherche, il semble au premier abord que l'Inde soit une terre privilégiée. La caste s'y épanouit en toute liberté. Nulle part ailleurs on ne voit subsister entre groupes élémentaires une opposition plus nette; nulle part la spécialisation héréditaire n'est plus stricte, ni la hiérarchie mieux respectée.Malheureusement, dès que l'on veut « situer » ces phénomènes, décrire leur évolution, définir leurs rapports avec la vie de l'ensemble, on se trouve arrêté. Les efforts conspirants de tant d'indianistes illustres n'ont pas encore réussi à projeter, sur la route suivie par la civilisation hindoue, des clartés suffisantes. Trop de jalons manquent encore. On l'a souvent répété : ce peuple n'a pas d'histoire, ou du moins il n'a pas eu d'historiens.
On a reproché alors aux traductions françaises de ces ouvrages écrits en allemand la tournure lourdement germanique de leur style ; et il m'a bien fallu reconnaître la justesse de ce reproche. Le fait est qu'il est presque impossible de couler dans une forme française un texte pensé en allemand. L'inverse toutefois n'est pas vrai ; la structure latine, en même temps plus claire et plus rigide, garde généralement fort bien sa forme sous le revêtement du tissu germanique, plus ample, plus souple, et donc mieux adaptable. J'avais conclu de cette expérience que, pour faciliter les traductions et donc toucher le plus de lecteurs possible, je me servirais dorénavant du français. Cette promesse a été tenue pour la demi-douzaine de livres que j'ai écrits entre 1935 et 1948. Mais l'écrivain propose et l'éditeur dispose : en 1949 c'est la proposition d'un éditeur américain de mes amis qui m'amena à écrire en anglais le livre qui constitua la version première de celui-ci ; il ne parut d'ailleurs pas, mon ami étant mort sur ces entrefaites et ses successeurs ayant trouvé mon livre trop pessimiste, au point d'en être « inarnéritain ». Cependant, peu après, la maison d'édition Francke, de Berne, m'en demandait une version allemande. J'en profitai pour remanier légèrement mon texte ; et c'est cette version, que j'ai cherché à mieux adapter au lecteur européen, qui a servi de base à la présente traduction.
"Sur l'entreprise du criticisme de ramener la raison à l'entendement, et de donner à la philosophie une nouvelle orientation" est un ouvrage du philosophe allemand Friedrich Heinrich Jacobi. Ce texte, publié en 1801, est une réponse critique au criticisme kantien, notamment à l'idée que la raison devrait être ramenée à l'entendement.Dans cet ouvrage, Jacobi critique la philosophie de son contemporain Immanuel Kant, qui était l'une des figures majeures du criticisme. Jacobi s'oppose à l'idée de Kant selon laquelle la raison doit être soumise à des critères stricts de compréhension et de connaissance.Jacobi soutient que le criticisme kantien, en cherchant à établir des critères rationnels stricts, conduit à une réduction de la raison à la simple compréhension empirique et formelle. Il plaide en faveur d'une approche philosophique qui reconnaît le rôle de l'intuition et de l'expérience immédiate dans la compréhension du monde.Dans l'ensemble, l'ouvrage de Jacobi met en lumière les débats philosophiques de l'époque autour de la nature de la raison, de l'intuition, et de la validité des critères rationnels dans la connaissance. Jacobi a influencé plusieurs penseurs de l'époque, et ses idées ont eu un impact sur le développement de la philosophie allemande du XIXe siècle.
"La Guerre des paysans en Allemagne" est un ouvrage de Friedrich Engels qui analyse la Guerre des paysans allemands du XVIe siècle. Publié en 1850, l'auteur explore les causes économiques, applique une analyse de classe marxiste, examine le rôle des idées religieuses, et décrit la répression violente et les conséquences à long terme de cette révolte sur la structure sociale et économique de l'Allemagne. Cet ouvrage contribue à la compréhension matérialiste historique de cet événement clé du passé allemand.
"En mémoire du Manifeste du Parti communiste" est un texte d'Antonio Labriola, philosophe et théoricien marxiste italien du XIXe siècle. Rédigé en hommage au Manifeste du Parti communiste de Karl Marx et Friedrich Engels, ce texte offre une réflexion sur l'importance révolutionnaire du Manifeste dans la formulation des principes du communisme et de la lutte prolétarienne. Labriola propose une analyse critique tout en encourageant une approche dynamique de la théorie marxiste. Son travail a contribué au développement du matérialisme historique en Italie, adaptant la théorie marxiste aux conditions spécifiques du pays et influençant le débat intellectuel de son époque.
"Entretien d'un philosophe avec la Maréchale de ***" est un court dialogue philosophique écrit par Denis Diderot, l'un des principaux penseurs des Lumières en France. Cet entretien fait partie de ses ¿uvres diverses et a été publié en 1753.Dans ce dialogue, Diderot explore des thèmes variés tels que la nature de la vie, la morale, la religion et la condition humaine. L'entretien est structuré sous la forme d'une discussion entre un philosophe et la Maréchale de *** (le nom de la maréchale n'est pas spécifié), représentant deux perspectives différentes.Diderot utilise ce dialogue pour exprimer ses propres idées philosophiques, souvent en contraste avec les conventions et les croyances de son époque. Il aborde des sujets tels que la liberté, le bonheur, et la critique des institutions religieuses et sociales. L'¿uvre reflète l'engagement de Diderot dans la promotion du rationalisme, du questionnement des normes établies, et de la recherche de la vérité par le dialogue philosophique.Comme beaucoup d'¿uvres de Diderot, cet entretien cherche à éveiller la pensée critique du lecteur et à susciter la réflexion sur des questions existentielles et sociétales.
Je m'entretenais d'Ernest Renan avec Robert Tenger : « Vous devriez bien, lui dis-je, rééditer les lettres qu'adressa en 1870 Renan à Strauss qui, comme lui en France, avait en Allemagne écrit une Vie de Jésus. Elles sont prophétiques en certaines de leurs parties. » « Je les ai lues moi aussi, me répondit-il, et l'idée que vous avez de les répandre m'était également venue. Voulez-vous les faire copier, et les présenter au nom des Éditions Brentano's ? » J'agréai à cette offre en toute humilité, avec la crainte de me montrer indigne de la tâche qui m'était amicalement confiée.Ernest Renan est en effet un des dieux de mon Olympe intellectuel et je tiendrais pour criminel de lui manquer en si peu que ce fût. Avant cette horrible guerre, quittant ma chère île de Bréhat, là-bas dans la baie de Saint- Brieuc où je passais mes vacances, je m'en allais chaque année saluer à Tréguier sa pauvre maison natale transformée en humble musée, et voir sa statue érigée en manière de défi sur le parvis de l'église dont les galeries, ainsi que les jardins du cloître attenant, baignèrent de leur silence émollient ses premières et ferventes méditations religieuses. Cette statue fut inaugurée par le président Émile Combes dans le tumulte soulevé par la croisade qu'il prêchait contre les Congrégations tenues pour coupables, non sans raison, d'avoir alimenté de diverses façons les atroces rivalités qui marquèrent la révolution dreyfusienne.
" «Je ne suis nullement l'intellectuel qui descend et condescend au peuple. Je suis peuple.» En ces termes d'une orgueilleuse modestie, Péguy situe exactement ses origines d'où lui vinrent, pour une large part, son originalité et sa force. Les vignerons et les bûcherons que sont ses ancêtres avaient marqué l'écrivain d'uneempreinte indélébile. Paysan, il l'était jusqu'aux moelles. Il en avait la solidité et l'âpreté, la malice et la méfiance, voire l'allure.Il s'en est fallu de peu, de bien peu, lui-même l'a conté quelque part avec comme un tremblement rétrospectif, qu'il ne manquât sa voie et ignorât à jamais les délices des humanités. De l'école primaire on l'avait aiguillé vers l'école professionnelle quand un pédagogue de sens et de c¿ur auquel Péguy en garda une infinie reconnaissance lui ouvrit les portes du lycée de sa ville natale.Il quitta Orléans pour aller à Sainte-Barbe et de là à l'École normale. Il n'y passa point les trois années réglementaires. La première terminée, il demanda un congé.Péguy avait la hâte de l'action. Il possédait l'âme d'un chef, d'un entraîneur d'hommes. Ses camarades, ses amis, sentaient son autorité, l'acceptaient, la réclamaient."
"Volume I introduces The Cambridge History of International Law series, offering a critical discussion of the development and current state of international law history writing across the world. Steering away from traditional Western historiography, this volume will interest scholars of international law across various disciplines"--
Liminality: the state of being 'betwixt and between' is one of anthropology's most influential concepts. This volume reconsiders Victor Turner's innovative extension of Arnold Van Gennep's concept of liminality from within the Manchester tradition of Social Anthropology established by Max Gluckman. Turner's work was grounded in ethnography and engaged with philosophical perspectives in varied socio-historical contexts, extending well-beyond the confines of the anthropology that initially inspired much of his work. Liminality has therefore become a concept with broad interdisciplinary reach. Engaging with topical issues across the globe - from neuroscience to open access publishing and refugee experiences in Europe - this volume launches Turner's fundamental work into the future.
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