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Bøger af Charles De Rémusat

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  • af Charles De Rémusat
    326,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Charles De Rémusat
    327,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • - Et Son Influence Jusqu'à Nos Jours
    af Charles De Rémusat
    327,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    " ... Le nom d'Herbert est celui d'une ancienne et noble famille qui figure encore dans la pairie d'Angleterre et dont le titre remonte au XVe siècle. William Herbert, lord de Ragland, descendant d'un Fitz-Herbert, chambellan de Henri Ier ou peut-être d'un Fitz-Roy, son fils, vivait sous Edouard IV et fut créé baron, puis comte de Pembroke. C'est le premier pair de la famille. Le second fils de son frère, sir Richard Herbert de Colbrook, fut le bisaïeul d'Edouard Herbert de Montgomery-Castle, d'abord chevalier, puis pair d'Irlande, et enfin pair d'Angleterre sous le titre de baron Herbert de Cherbury dans le Shropshire, C'est le philosophe dont nous allons esquisser l'histoire, au risque de paraître quelquefois retracer les faits et gestes d'un courtisan frivole et querelleur, en parlant d'un émule de Bacon et d'un prédécesseur de Locke. Il était né à Eyton, dans le même comté de Shrewsbury, en 1582, sous le règne d'Elisabeth. Rien ne nous serait plus facile que de donner sur sa famille de nombreux détails. Nous les puiserions dans sa biographie, écrite par lui-même, un des plus étranges témoignages, dit Horace Walpole, qu'un homme ait jamais rendus de lui-même..."

  • af Charles De Rémusat
    300,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Charles De Rémusat
    282,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    Ce semble une loi des choses humaines que toute société soit présumé constamment soumise à deux principes qui s'en disputent la domination La lutte tantôt calme, tantôt vive, un antagonisme tantôt masqué par des transactions, tantôt manifesté par des ruptures, est comme le fond de l'histoire intérieure des nations. Aux moments les plus tranquilles de leur existence, il serait toujours possible, d'apercevoir dans leur sein deux esprits cachés qui se livrent une sourde guerre, ou qui ne font que des trêves par lassitude ou par raison. D'ordinaire l'un d'eux représente le passé, l'autre exprime des besoins nouveaux et cherche le changement. En toutes choses, la sagesse pratique conseille d'amener les deux adversaires à un compromis tolérable, et toutes les fois qu'on parle soit d'une époque de stabilité et de bonheur, soit d'un heureux ou habile gouvernement, il est probable qu'on fait allusion à quelque période de temps signalée par un de ces accommodements qui établissent entre deux forces contraires un équilibre un peu durable. C'est qu'apparemment la société ou le pouvoir, la politique ou l'opinion, ont su réaliser un sage mélange des éléments qui fermentent au fond des esprits et des choses. Les courts moments où l'espèce humaine a été contente de son destin sont les moments où ceux qui veulent détruire et ceux qui veulent conserver ont eu une satisfaction suffisante pour qu'un juge impartial eût prononcé que nul ne se devait plaindre...

  • af Charles De Rémusat
    327,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Charles De Rémusat
    372,95 kr.

    Saint Anselme de Cantorbéry, Tableau de la vie monastique by Charles de Rémusat. This book is a reproduction of the original book published in 1868 and may have some imperfections such as marks or hand-written notes.

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    " L'Oratoire renaît aujourd'hui. On sait comme toutes choses sont changées; la moins changée de toutes les choses, du moins en France, n'est pas l'église. Tout ce qui rappelle ou atteste certains souvenirs nationaux n'y est pas en honneur. Non-seulement sur les questions d'organisation, de discipline, mais sur les questions éternelles de la pure spiritualité, un nouvel esprit d'absolutisme ecclésiastique a, sous prétexte d'unité, renversé nos vieilles traditions. L'autorité, et j'entends l'autorité visible, est devenue pour un assez grand nombre le seul argument et le premier dogme. Au milieu de cette uniformité extérieure qu'on s'efforce d'imposer, le rétablissement d'une institution spéciale, locale, qui a des antécédents propres, n'était pas une chose qui allât de soi. La tentative avait ses difficultés; de grands ménagements étaient nécessaires. On les a pris tous. Des déclarations rassurantes ont été faites. L'Oratoire de Jésus a humblement changé son nom contre celui d'Oratoire de l'immaculée Conception, ce qui a dû désarmer les jésuites et les délivrer de tout soupçon de quelque entente avec les dominicains, eux-mêmes en bonne voie de s'amender. Enfin, toutes les précautions prises, il s'est trouvé qu'une maison était ouverte où pouvaient se réunir, dans la foi et dans l'étude, des prêtres qui ne demandent que la permission de ne pas faire une variante à ces mots de l'Écriture: Pratiquez la vérité dans la charité, en les lisant ainsi: Pratiquez la vérité dans l'autorité...."

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    " ...Il ne faut pas une grande pénétration pour apercevoir que les progrès du scepticisme en matière de principes généraux nous alarment surtout par les effets qu'il peut avoir sur l'esprit de liberté. Nous ne faisons nulle difficulté d'avouer que c'est toujours l'intérêt de la politique libérale qui nous tient au coeur. Nous n'ouvrons pas un livre sans nous demander s'il rendra ses lecteurs meilleurs citoyens. Tout ouvrage qui égare, énerve ou distrait le patriotisme de 89 est aujourd'hui un livre dangereux. Les mauvais esprits sont ceux qui, volontairement ou sans le vouloir, prêchent ou secondent la réaction, ceux qui fraieraient la voie à l'absolutisme en propageant le doute et l'indifférence. Dans notre opinion, nos maux nous sont moins venus des mauvaises doctrines que de l'absence de doctrines; les incertains et les timides ont été plus funestes que les téméraires. C'est par les premiers surtout que s'est produite peu à peu cette faiblesse des intelligences et cette froideur des âmes qui ont permis les disgrâces de la liberté et qui s'arment ensuite contre elle de ces disgrâces mêmes. C'est à ce point de vue que nous nous plaçons et que nous voudrions voir tous les écrivains se placer avec nous. Ils devraient toujours, ce semble, en prenant la plume, se faire cette question: Où en sont les courages ?..."

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    " On médit quelquefois de la réaction religieuse. Des juges très graves en contestent la valeur et presque l'existence, et l'un des plus modérés, comme certes des meilleurs, a dit d'elle: La réaction religieuse, c'est tout, excepté la religion. Il me manque beaucoup pour avoir le droit d'être aussi sévère que mon spirituel confrère, et je ne vois guère à reprocher à la réaction religieuse que d'être une réaction. Religieusement, tous les motifs qui l'ont produite ne sont pas d'une égale valeur, et les infirmités humaines, crainte, haine, caprice, vanité, passion, ont pu contribuer autant que les plus nobles besoins de l'âme à cette conversion de notre siècle; mais dans quel mouvement des esprits ne retrouverait-on pas de semblables mobiles, et depuis quand les hommes ne feraient-ils même les bonnes choses que pour de bonnes raisons ? Il faut cependant reconnaître que le retour vers d'anciennes croyances, s'étant surtout manifesté dans la sphère de ce qu'on appelle l'opinion publique, a eu ce caractère de réduire la religion, toute religion, à une opinion. Et c'est pour cela sans doute que cette conversion a si peu de rapport avec la morale, et qu'elle n'a pas, à cet égard, été accompagnée du plus petit amendement. S'il faut même en croire ce qu'on entend dire, le contraire serait arrivé. Sans faire écho aux plaintes des censeurs du présent, on ne peut méconnaître dans l'état religieux du temps un grand vide: il y manque la piété. Sous de nouveaux dehors, l'impulsion du temps vers tout ce qui est terrestre, positif, matériel, ne s'est pas arrêtée, et la croyance, d'ailleurs sincère, de plus d'un néophyte que l'incrédulité effraie s'élève sur la base inébranlable de l'indifférence du coeur et de la conscience..."

  • af Charles De Rémusat
    423,95 kr.

    Critiques Et Etudes Litteraires Ou Passe Et Present (1857) est un livre de Charles de Remusat. Il s'agit d'un recueil de critiques et d'�����tudes litt�����raires sur des �����uvres pass�����es et pr�����sentes. L'auteur y aborde des th�����mes tels que la po�����sie, le th����������tre, la litt�����rature fran�����aise et �����trang�����re, ainsi que des �����crivains c�����l�����bres tels que Victor Hugo et William Shakespeare. De Remusat propose une analyse approfondie de chaque �����uvre et de son contexte historique, culturel et social. Ce livre est une ressource pr�����cieuse pour les �����tudiants et les amateurs de litt�����rature qui souhaitent approfondir leur compr�����hension de la litt�����rature fran�����aise et internationale.This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the old original and may contain some imperfections such as library marks and notations. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions, that are true to their original work.

  • af Charles De Rémusat
    281,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Passé Et Présent, Volume 1; Passé Et Présent; Charles De Rémusat Charles de Rémusat Literary Criticism; European; French; Literary Criticism / European / French

  • - Bolingbroke, H. Walpole, Junius, Burke, Fox (1865)
    af Charles De Rémusat
    454,95 kr.

    L'Angleterre Au Dix-Huit Siecle: Bolingbroke, H. Walpole, Junius, Burke, Fox (1865) est un livre �����crit par Charles De Remusat. Ce livre traite de l'histoire de l'Angleterre au XVIIIe si�����cle et se concentre sur les personnalit�����s politiques importantes de l'�����poque, telles que Bolingbroke, H. Walpole, Junius, Burke et Fox. L'auteur examine leur r�����le dans la politique britannique et leur impact sur la soci�����t����� de l'�����poque. Le livre est une analyse d�����taill�����e de la politique, de la culture et de la soci�����t����� de l'Angleterre au XVIIIe si�����cle, offrant une perspective unique sur cette p�����riode fascinante de l'histoire.This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the old original and may contain some imperfections such as library marks and notations. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions, that are true to their original work.

  • af Charles De Rémusat
    351,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    " Parmi les choses qu'on a voulu mettre à la mode dans ces dernières années, il faut compter le dédain du protestantisme. On a dit et répété avec la plus grande assurance que ce n'était pas une religion. Si, dans leur ferveur, des catholiques orthodoxes avaient seuls tenu ce langage, il n'en serait pas plus juste, mais il serait excusable: une foi ardente se fait pardonner l'intolérance spéculative; seule, elle peut, sans trop de contradiction, se permettre les condamnations absolues. Mais des politiques épris du principe d'autorité, des conservateurs indifférents, des sceptiques que la discussion lasse, et qui aiment que la force les décide, ne sachant pas se décider par la raison, ont imaginé un jour qu'une croyance fortifiée dans les épreuves de la guerre et de la persécution, et qui, propagée et soutenue par tant de sages et fermes esprits, échauffe et maîtrise de grandes nations, était, comme on dit, une simple critique, une controverse sans terme, une pure négation. Il serait étrange cependant qu'une vide combinaison d'analyse et de polémique eût suffi si longtemps au gouvernement moral des sociétés où le frein religieux demeure le plus puissant, et que trouble le moins l'esprit destructeur de l'incrédulité moderne. Malheureusement il y a des gens qui ne voient plus que désordre là où règne une certaine liberté; l'unité obtenue à tout prix, l'unité silencieuse, peut seule rassurer l'égoïsme pusillanime et la frivolité sceptique, faiblesses dominantes de nuire époque. Ceux qui ne voudraient en ce monde que dormir leur sommeil ont depuis un temps conçu une aversion générale pour les choses qui agitent la conscience humaine. La réformation a partagé le sort de tout ce qui, dans le passé, a troublé la quiétude sociale, et la rancune d'une réaction irréfléchie a remonté jusqu'au XVIe siècle..."

  • - D'après ses mémoires
    af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    Les ennemis de la liberté lui reprochent, entre autres griefs, de faire trop d'honneur à la nature humaine et de supposer en elle une perfection chimérique. On ne saurait, en effet, disculper la liberté du tort de convenir d'autant plus aux hommes qu'ils sont meilleurs, et d'exiger quelques vertus particulières des peuples qui la veulent obtenir ou conserver. Il est bien vrai qu'elle les élève jusqu'à elle, ou quelle périt en tombant à leur niveau; mais ni le raisonnement ni l'histoire n'autorisent à soutenir qu'elle ait pour condition d'existence une supériorité idéale de moralité et de raison chez les nations qu'elle honore de sa présence, et que pour s'établir et prospérer, elle commence par réclamer l'extinction totale des vices et des passions de l'humanité. On ne le soutient que pour avoir le droit de la déclare ? impossible. On ne lui donne pour base l'hypothèse d'une société imaginaire qu'afin de la mettre en l'air comme la cité d'Aristophane. On lui fait une renommée de justice absolue dans l'espoir de l'atteindre par l'ostracisme qui proscrivit Aristide...

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    On croyait la question jugée. Il semblait que l'oeuvre de la révolution française était faite et que son procès était gagné. Il n'y a pas dix ans que l'on pensait encore qu'on avait eu d'excellentes raisons pour remplacer tout l'ancien régime par l'état nouveau des sociétés. Mais les événements sont venus. Bien des espérances ont été déçues, bien des doctrines démenties. Tous les partis, ayant successivement échoué, ont été condamnés à douter d'eux-mêmes. Les promesses de 1789 ont encore une fois été accusées d'imposture. Des esprits du moins qui se tenaient pour de fermes esprits, plus troublés qu'ils ne l'avouaient, et prenant leur trouble pour sagesse, ont fait un triste retour sur le passé, et se sont demandé si nos pères n'avaient pas eu tort d'autant entreprendre, ayant eu tort d'autant espérer. L'effort en tout cas avait coûté cruellement cher, et il n'avait pas encore été heureux. Les sacrifices succédaient aux sacrifices, les épreuves aux épreuves, et le résultat précaire, incomplet, contesté, n'était point, pour tant de travaux, une juste récompense. Rétrogradant d'époque en époque, rétractant toutes les affirmations successives de l'esprit des temps modernes, des spéculatifs ont rebroussé chemin jusqu'au moyen âge...

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    " Les mânes sont quelque chose, la mort ne finit pas tout. Ainsi parlait un des maîtres de l'élégie latine au souvenir de celle qu'il avait aimée et qu'il croyait revoir encore dans ses nuits rêveuses. Ce vers de Properce rend assez bien, sous la forme d'une proposition vague, cette croyance indécise et variable, mais vivace, que la raison et l'imagination, la tradition et la superstition suggéraient ensemble à presque toute l'antiquité païenne, et qui s'est perpétuée après elle, avec des traits plus distincts, sur un fond plus solide et mieux défini. C'était la croyance en un avenir pour l'humanité au-delà de cette vie, en un mode d'existence inconnu, conçu quelquefois comme ayant précédé la naissance, toujours comme postérieur à la mort. Cette idée, presque constamment accompagnée de la foi dans une différence de destinée réservée aux bons et aux méchants par une justice éternelle, représentait la vie future soit comme continuée, soit comme suspendue par intervalle, en sorte que dans les religions ou les opinions traditionnelles elle était souvent accompagnée de l'idée de résurrection, et ce n'était guère que pour les esprits éclairés, et particulièrement pour la philosophie, qu'elle s'élevait jusqu'à devenir la pure idée de l'immortalité de l'âme..."

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    " ... Ce sont gens qui se trompent toujours si à propos, que l'on peut toujours les soupçonner d'une erreur actuelle qu'ils reconnaîtront quand il le faudra: libres esprits qui pensent comme ils veulent, et dont la prudence n'est jamais endormie ou s'éveille à temps. Cependant, de quelque source qu'elle vienne, l'incrédulité a succédé, pour certaines gens, à la foi générale dans cette idée assez simple que la révolution française avait été entreprise pour la liberté et l'égalité, et que, ailleurs même qu'en France, l'esprit du XIXe siècle tendait vers ce double but. Ainsi ce qui était certain est devenu incertain. Notre Europe et notre temps sont soupçonnés d'avoir poursuivi des chimères, et il se pourrait qu'il eût raison cet excellent monarque qui disait aux Hongrois il y a quelque trente ans: Totus mundus stultisat . Ces pensées assez tristes nous venaient à la lecture d'un ouvrage, digne d'être lu d'ailleurs, intitulé France et Angleterre. Au milieu de beaucoup d'écrits tendant aux mêmes conclusions, nous distinguons celui-là, parce qu'il est sérieux et raisonnable, et que l'auteur y parle d'un sujet qu'il connaît en bons termes et avec modération..."

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    " Le 21 janvier 1769, il parut dans un journal de Londres, the Public Advertiser, une lettre adressée à l'éditeur, Samson Woodfall, et signée du nom inconnu de Junius. Cette lettre, dont le ton était vif et grave, contenait une peinture sévère de la situation de la Grande-Bretagne et de la conduite de son gouvernement. Le ministère y était attaqué dans la personne de son chef et dans celle de ses membres, et, pour juger sur-le-champ de la violence de l'attaque, il suffit de savoir que cette lettre, assez longue, se terminait ainsi: Considérez d'un coup d'oeil une nation accablée par sa dette, ses revenus ravagés, son commerce en déclin; les affections de ses colonies aliénées et le devoir du magistrat transporté à la troupe soldée; une vaillante armée, qui ne combattit jamais à contre-coeur que ses concitoyens, réduite en poussière faute d'être dirigée par un homme d'une habileté et d'une âme ordinaire, et, pour dernier trait, l'administration de la justice devenue odieuse et suspecte au peuple entier. A cette déplorable scène, on ne peut ajouter qu'une chose: - nous sommes gouvernés par des conseils tels qu'un homme raisonnable n'en saurait attendre d'autre remède que le poison, d'autre soulagement que la mort..."

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    " Un écrivain distingué qui dans ces derniers temps a embrassé la défense de la philosophie religieuse contre ceux des systèmes contemporains qui nient ou la philosophie ou la religion, et souvent l'une et l'autre ensemble, a bien fait d'intituler son remarquable ouvrage l'Idée de Dieu. C'est en effet pour ceux-là seuls qui avant tout voient en lui une idée que Dieu peut devenir l'objet d'une foi fondée sur la raison. Eux seuls peuvent braver l'athéisme scientifique et se rire de l'abus qu'il fait des méthodes d'observation pour traiter de ce qui n'est pas observable. Ils savent bien que Dieu n'est point un objet d'expérience, et qu'aucune perception ne l'atteindra jamais en ce monde. C'est donc uniquement grâce à la réflexion de la pensée sur elle-même qu'il peut se manifester idéalement à nous. La raison seule le saisit ou plutôt, le conçoit, en dehors de toute représentation sensible ou imaginaire, sous la forme pure d'une idée, idée qui suppose et atteste une existence. L'être ici se révèle à la raison, pure, et bien loin que les mots de rationalisme et d'idéalisme désignent des systèmes ou des méthodes hostiles aux croyances religieuses, on peut dire que ces croyances n'auraient aucune base solide, si le rationalisme et l'idéalisme n'existaient pas. Ce n'est pas une recherche bien ardue, et peut-être le montrerons-nous, que d'atteindre par cette voie une notion satisfaisante de la Divinité..."

  • af Charles De Rémusat
    132,95 kr.

    " Une opinion puissante a séparé la démocratie de la liberté, et d'une distinction plausible on fait quelquefois de part et d'autre un antagonisme. On trouverait encore, sans beaucoup chercher, des politiques qui soutiennent qu'une aristocratie est nécessaire à la liberté, ce qui condamnerait, j'en ai peur, la France et tôt ou tard toutes les sociétés modernes à la servitude; mais plus nombreux et plus redoutables sont ceux qui prétendent que la démocratie n'a pas besoin de là liberté, et qu'elle s'en passe volontiers là où elle est publiquement reconnue et comme consacrée par l'origine populaire de la souveraineté. C'est l'opinion que nous venons discuter. Ce qu'on appelle la question de la démocratie n'est pas chose nouvelle: on a montré ici même que, dès le temps de la restauration, cette question avait été nettement posée et sérieusement abordée. C'est alors que le mot démocratie changea un peu de sens pour prendre la signification qu'on lui donne communément aujourd'hui..."

  • af Charles De Rémusat
    337,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    On a fait depuis quelque temps de louables efforts pour rapprocher des doctrines qui semblaient séparées par une guerre éternelle. On a essayé d'amener à s'entendre, à se ménager ou à se supporter, je ne sais lequel, ceux qui, en philosophie, en religion, en politique même, défendent le vieux et ceux qui soutiennent le nouveau. Je me sers à dessein d'expressions neutres et vagues, le vieux et le nouveau, et tout de suite, afin d'éviter les méprises et encore plus le scandale, j'avertis que par le nouveau je n'entends pas les derniers venus des caprices de l'esprit humain, ni par le vieux des préjugés croulants dont je viendrais insulter les ruines. Non; il faut prendre ces deux mots dans un sens très général, dans le sens vulgaire de nos anciennes controverses. Par exemple en politique, tout le monde sait qu'il y a les idées de l'ancien régime et les principes de 1789. Le christianisme, immuable dans son fond, peut être considéré soit à la manière du moyen âge, soit à celle de notre XVIIe siècle, encore éclairée, encore élargie par l'idée suprême des droits de la conscience humaine. Pour la philosophie, on sait qu'elle fut un temps l'esclave de l'autorité, et qu'un autre temps est venu, l'ère de Bacon et de Descartes, où elle n'a plus voulu être que la servante de la raison...

  • af Charles De Rémusat
    352,95 kr.

  • af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    " Bien différente de la vertu, dont on a dit qu'elle est louée et qu'elle meurt de froid, la centralisation est fort critiquée et elle prospère. Rien n'indique en elle souffrance, misère, inanition, et cependant elle ne s'entend guère nommer sans plainte et sans reproche. Plus d'un livre et plus d'un bon livre, un excellent surtout, celui de Tocqueville, a servi à dresser contre elle l'acte d'accusation dont on répète partout les articles, mais elle ne s'en porte pas plus mal; elle va son train, elle gagne du terrain, elle croît en activité et en énergie, quelquefois de l'aveu et avec le concours de ceux qui en médisent. On n'en soutient pas moins qu'elle est un grand mal; on parle de la restreindre, sinon de la supprimer. Ce n'est pas à sa gloire que tournera la conclusion lointaine de l'Histoire de la liberté politique en France, de M. de Lasteyrie. M. Duvergier de Hauranne ne lui épargne point sa part dans les revers de nos institutions représentatives. Ce n'est certes pas pour la recommander au pays que M. Béchard a savamment écrit sur le Droit municipal dans l'antiquité, et M. de Larcy recherché avec une sagacité curieuse quelles réformes auraient pu sauver la monarchie de quelques-unes des vicissitudes politiques de la France. Enfin ces jours derniers, dans un livre mélangé qui, sous le titre de Varia, s'écrit en province avec beaucoup d'indépendance et d'esprit, je trouvais un morceau vif et sérieux qui propose un nouveau système de restauration des libertés provinciales. La clameur est donc forte, et elle n'est pas d'hier; peu s'en faut qu'elle ne soit unanime. Elle ne l'est pas pourtant: Etiam si omnes, ego non, a dit un écrivain distingué, dont les ouvrages, difficilement populaires ne peuvent être négligés que de ceux qui ne les connaissent pas..."

  • - Royer-Collard et Tocqueville
    af Charles De Rémusat
    107,95 kr.

    La réaction touche-t-elle à sa fin, et, pour avoir entendu bruire la tribune et gronder la discussion, l'esprit de liberté commence-t-il à renaître et à soulever, comme un levain puissant, la masse de la nation ? Je voudrais le croire, et certes il est grand temps que la France redevienne elle-même et se reconnaisse pour la France libérale. Si cependant il fallait affirmer quelque chose et énoncer plus qu'une espérance, j'affirmerais peut-être le réveil de l'Europe plutôt que le réveil de la France. Il faut bien le reconnaître, la crise de 1848 a plus abattu la France que l'Europe. Mainte nation est sortie de cette commune épreuve l'esprit plus animé, le coeur plus fier, éclairée plutôt qu'intimidée par l'expérience, encore pleine d'espoir et d'ambition. Il en paraît quelque chose à l'état du monde. Jamais de notre vie le vent de la révolution générale n'avait soufflé aussi fortement qu'à cette heure sur la société européenne. Jamais l'esprit de réforme et de nouveauté n'avait porté si loin et monté si haut. Jamais, depuis tantôt cinquante ans, le mouvement du siècle n'avait avec plus d'intensité et de succès gagné les peuples et les rois. Le langage s'est adouci, les allures se sont modifiées, l'opinion donne un autre tour à ses griefs et à ses exigences; mais en menaçant moins elle obtient davantage, elle devient le mobile commun des gouvernements et des sociétés. À quoi se réduit aujourd'hui dans toute l'Europe civilisée le territoire occupé par le pouvoir absolu ? ...

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