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Le Ver à soie - Armand De Quatrefages - Bog

Bag om Le Ver à soie

"... Quelle est la patrie première du ver à soie ? En réponse à cette question, la plupart des naturalistes, et Latreille en tête, n'hésitent pas à désigner la Chine septentrionale; mais peut-être cette indication est-elle trop restreinte. Si les King nous montrent la sériciculture déjà existante dans les temps à demi fabuleux des Yao et des Chun, le code de Manou nous enseigne que les Aryens connaissaient la soie à une époque bien reculée aussi. La recevaient-ils tout ouvrée des mains des Chinois, ou bien avaient-ils emprunté à ces derniers l'insecte qui la produit et les enseignements séricicoles nécessaires ? Cette dernière opinion est généralement adoptée; elle se fonde principalement sur la croyance que le mûrier, auquel se rattache intimement l'existence du bombyx mori, ne vit à l'état sauvage que dans le nord de la Chine. C'est de là, pensait-on, que l'arbre et l'insecte auraient été transportés dans l'Inde, où la culture seule les aurait propagés. Depuis quelques années cependant, l'aire d'habitation du mûrier sauvage s'est considérablement étendue. Les Anglais l'ont rencontré sur les pentes de l'Himalaya oriental, et tout récemment M. À Bunge, professeur à Dorpat, vient de le découvrir en Perse. Il n'y aurait donc rien d'étonnant à ce que le ver à soie fût originaire des régions élevées de l'Inde aussi bien que des plaines arrosées par le fleuve Jaune, et que les Aryens de l'Inde eussent trouvé la sériciculture tout aussi bien que les Chinois..."

Vis mere
  • Sprog:
  • Fransk
  • ISBN:
  • 9781542988971
  • Indbinding:
  • Paperback
  • Sideantal:
  • 44
  • Udgivet:
  • 8. februar 2017
  • Størrelse:
  • 152x229x2 mm.
  • Vægt:
  • 73 g.
  • BLACK FRIDAY
    : :
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Beskrivelse af Le Ver à soie

"... Quelle est la patrie première du ver à soie ? En réponse à cette question, la plupart des naturalistes, et Latreille en tête, n'hésitent pas à désigner la Chine septentrionale; mais peut-être cette indication est-elle trop restreinte. Si les King nous montrent la sériciculture déjà existante dans les temps à demi fabuleux des Yao et des Chun, le code de Manou nous enseigne que les Aryens connaissaient la soie à une époque bien reculée aussi. La recevaient-ils tout ouvrée des mains des Chinois, ou bien avaient-ils emprunté à ces derniers l'insecte qui la produit et les enseignements séricicoles nécessaires ? Cette dernière opinion est généralement adoptée; elle se fonde principalement sur la croyance que le mûrier, auquel se rattache intimement l'existence du bombyx mori, ne vit à l'état sauvage que dans le nord de la Chine. C'est de là, pensait-on, que l'arbre et l'insecte auraient été transportés dans l'Inde, où la culture seule les aurait propagés. Depuis quelques années cependant, l'aire d'habitation du mûrier sauvage s'est considérablement étendue. Les Anglais l'ont rencontré sur les pentes de l'Himalaya oriental, et tout récemment M. À Bunge, professeur à Dorpat, vient de le découvrir en Perse. Il n'y aurait donc rien d'étonnant à ce que le ver à soie fût originaire des régions élevées de l'Inde aussi bien que des plaines arrosées par le fleuve Jaune, et que les Aryens de l'Inde eussent trouvé la sériciculture tout aussi bien que les Chinois..."

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