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A travers les ¿uvres d¿auteures francophones camerounaises ¿ Lydie Dooh Bunya, Delphine Zanga-Tsogo, Calixthe Beyala, Léonora Miano, Hemley Boum et Djaïli Amadou Amal ¿ ce volume explore une littérature riche et diverse qui ouvre des voies et appelle des voix nouvelles. Ces silhouettes féminines affirment un espace littéraire, linguistique et intime propre, dans une langue enrichie de métissages et de libertés. Au travers de multiples approches critiques ¿ stratégies d¿écriture, liens méta- et intertextuels, affirmations identitaires, rapport aux origines, à la maternité ou à la sexualité, ce livre montre que ces récits d¿hier, d¿aujourd¿hui ou d¿un lendemain fantasmé transgressent les frontières de l¿indicible et sont poussés par des recherches identitaires personnelles aussi bien que collectives. Ainsi lectrices et lecteurs se trouvent-ils plongés dans des récits engagés entre traditions, transitions et transmissions.
Le flux ininterrompu des migrations contemporaines, en particulier celles qui ont atteint l¿Europe en 2015, pose des interrogations vitales sur notre humanité en marche. Réfugiés climatiques, migrants économiques ou fuyant les guerres, naufragés de la Méditerranée, apatrides, exilés, ces figures aiguës des crises mondiales de notre planète heurtent notre conscience de l¿altérité, nos valeurs, nos idéologies, notre tolérance, nos démocraties.Comment parler de ces invisibles, de ces humains en errance, de leurs projets, de leurs vies, de leurs inscriptions, provisoires ou définitives, dans un pays européen, sur un sol qui ne les désire pas ? Relayées par les médias, les migrations sont devenues des sujets d¿écriture à part entière dans tous les genres littéraires, pour les adultes comme pour les enfants. Leur réélaboration des littératures francophones post-coloniales et migrantes ainsi que leur hybridité imposent l¿idée d¿une dynamique de la déterritorialisation.Ce volume tente d¿interroger les formes d¿écriture et les discours qui définissent les trajectoires individuelles, mais aussi les conceptions de la nation, du divers et de l¿universel. Qui voit ? Qui raconte¿? Qui accueille¿? Qui dénonce¿?Du côté du roman pour adultes et pour enfants, ce sont les formes polyphoniques, dystopiques ou hospitalières qui tentent de saisir la figure du migrant, tandis que l¿album pose la question de la représentation par l¿image, stylisée ou référencée, à hauteur d¿enfant. Pour le cinéma, l¿interrogation porte sur l¿esthétisme des images chargées de dire l¿à- côté et l¿à-présent, tandis que le théâtre nous plonge dans une errance géopoétique. Le migrant est-il dès lors une figure de la conquête et de l¿aventure¿? Ou l¿expression des tragiques contemporains¿?
Ce troisième tome de la recherche de Marc Quaghebeur s¿attache au quart de siècle qui fait suite à la libération de la Belgique du joug nazi, période considérée comme celle des « trente Glorieuses ». Le redémarrage économico social sous parapluie américain y va de pair culturellement avec une perspective humaniste soucieuse de dépasser ou d¿occulter les contradictions historiques et de célébrer l¿évidence universelle de la langue française. Fil rouge du volume, l¿analyse de l¿impact du second conflit mondial sur le champ littéraire francophone du pays permet d¿en dégager la singularité à l¿heure où les préceptes néoclassiques du Manifeste du lundi entendent l¿inféoder plus que jamais à la mouvance parisienne. Les quatre premiers chapitres analysent ces particularités historiques, esthétiques et institutionnelles, en scrutant notamment les contrepoids de la « paralittérature » à la sacralisation de la Poésie, comme les impasses des métadiscours consacrés aux lettres belges. La deuxième partie examine plusieurs oeuvres dans lesquelles le second conflit mondial est explicitement nommé : celles de Victor Serge, Paul Nothomb, Henry Bauchau, René Tonnoir ou Christian Dotremont. La troisième s¿attache à diverses esthétiques originales qui procèdent d¿une métamorphose de l¿indicible : Réalisme magique d¿un Paul Willems ; Analogie chère à Suzanne Lilar ; Mythique chez Henry Bauchau ; Page-paysage pour Christian Dotremont ; Féérique de Maurice Maeterlinck dans sa pièce inédite La Nuit des enfants. La quatrième, enfin, examine la célébration comme la perception du chant du cygne de Valeurs qui avaient structuré l¿avant-guerre et s¿étaient perpétuées dans l¿immédiat après-guerre : la domination coloniale, la Littérature façon NRF, la Révolution ou la Belgique de papa. Daniel Gillès, Maria Van Rysselberghe, Charles Paron et Jacques Brel sont particulièrement étudiés à cette aune. Un livre qui ouvre de nouvelles formes de compréhension de l¿époque précédant la proclamation de la belgitude.
Le 12 mars 2017 Sami Tchak regagne Paris, de retour du Togo où l¿on vient de lui rendre hommage, d¿abord dans son village natal, en présence d¿une vingtaine de journalistes, de dix écrivains, de l¿Ambassadeur de l¿Union européenne, du Conseiller personnel du Président de la République et de l¿ancienne ministre de la Culture ; puis à l¿Université de Lomé, par la remise d¿un diplôme d¿excellence par le ministre de l¿Enseignement Supérieur accompagné de deux anciens Premiers ministres.Au-delà de ces attentions officielles, le présent ouvrage rassemble, outre des témoignages ou hommages d¿amis de l¿auteur, des analyses ou comptes rendus de son ¿uvre littéraire et deux transcriptions de ses entretiens en séminaire à l¿Université de Bâle et à celle de Paris-Est Créteil. Plus qüaucune des études jusqüici consacrées à l¿écrivain, il est explicite sur ses origines familiales et précis sur l¿esthétique littéraire d¿une ¿uvre soucieuse d¿un nouveau langage associé aux valeurs de la sensibilité nouvelle, et, bien loin d¿être terminée, déjà traduite en italien, en espagnol et en allemand.
Écrire pour « me parcourir », dit-elle. Ainsi peut-on résumer le projet artistique d¿Assia Djebar. La conscience d¿une histoire personnelle inextricablement mêlée à l¿histoire nationale va de pair avec son souci d¿interpeller les vivants comme de dialoguer avec les morts. Pour elle, il s¿agit de reconstituer, dans et par l¿écriture, les moments successifs et continus de l¿Algérie et de mettre à découvert « l¿Absent de l¿histoire » cher à Michel de Certeau. C¿est-à-dire de pointer vides et défaillances des systèmes idéologiques mis tour à tour en place pour mieux asservir l¿Histoire au pouvoir, mais aussi ouvrir au rêve d¿une Algérie plurielle, multilingue et multiculturelle, qui ne cesse d¿irriguer cette ¿uvre. Se parcourir, donc, pour concilier traditions et modernité, mais y déployer tout autant une perpétuelle liberté de fugitive. Se dessine ainsi dans l¿¿uvre d¿Assia Djebar, en marge de tout modèle préétabli, un travail de la limite susceptible de devenir porte-parole de ceux dont on étouffe la voix et de rappeler l¿unique patrie qüest, pour le poète, l¿écriture. Ce livre y amène en suivant le fil qui va de La Soif et des Impatients aux Nuits de Strasbourg. Il analyse, successivement et d¿une manière neuve, la quête autobiographique, la reconquête du passé et la dialectique entre l¿hier et l¿aujourd¿hui, en focalisant chacun de ses chapitres autour d¿une ¿uvre de la Grande Dame du Maghreb.
La propension à l¿oubli du vécu historique, à sa manipulation, voire à sa négation, n¿est pas étrangère à notre époque. L¿interrogation sur la documentation de la mémoire ne peut donc être esquivée. Dans ce cadre, il est clair que les écrivains peuvent, tout autant que les historiens, être mobilisés pour comprendre la problématique sous-jacente aux phénomènes de réminiscence et d¿oubli. Leur représentation de l¿Histoire ou de leur rapport à cette dernière s¿est trouvée au centre du colloque de Salerne (17-19 novembre 2004) consacré aux écrits littéraires non fictionnels, d¿une part, au champ belge francophone des 150 dernières années d¿autre part. « Mémoire et engagement », « Mémoire des temps de guerre », « Mémoire culturelle et identité de l¿artiste » ventilent des contributions qui concernent aussi bien Verhaeren que Bauchau, Van Lerberghe ou de Ghelderode, Louvet ou Goffin, Mertens ou Detrez, De Becker ou Malva, Nougé ou Vivier, Gevers ou Ley, mais aussi Victor Serge et Charles Baudelaire, voire Fellini-Simenon au travers de leur correspondance.
En Belgique francophone, les décennies d¿après-guerre voient plusieurs groupes d¿écrivains relayer le débat sur le « devoir d¿engagement » qui traverse les milieux intellectuels en France. Quels sont les choix défendus par les écrivains belges ? Et qüest-ce qui explique le silence qui, dans l¿historiographie littéraire actuelle, entoure ces auteurs et ces ¿uvres ? Deux figures d¿écrivains se détachent : Charles Paron et David Scheinert qui, dans l¿immédiat après-guerre, franchissent la porte des maisons d¿édition parisiennes. C¿est cependant à partir du champ littéraire belge, dans la revue politico-culturelle Les Aubes (1953-1957), que les deux auteurs formulent un projet littéraire progressiste où se confondent ouverture internationale et souci des traditions culturelles nationales. L¿auteure analyse, en plus de ce projet, le parcours littéraire des deux auteurs et propose une réévaluation de quelques ¿uvres marquantes. Cet ouvrage, nourri de l¿apport des modèles sociologiques à l¿histoire littéraire, cherche donc à démêler les enjeux des conceptions littéraires rivales qui opposent écrivains communistes, socialistes et compagnons de route. De ces affrontements, on verra se dessiner des convergences et des divergences, des alliances et des ruptures ; mais aussi, au sein du champ littéraire belge, une véritable composante « progressiste » qui n¿avait jamais été étudiée en tant que telle.
Le present ouvrage se propose d'analyser la demarche des surrealistes bruxellois Paul Nouge et Rene Magritte, qui consiste en la creation d' objets bouleversants Cette notion capitale de la pensee, de l'ecriture et de l'action de Paul Nouge se trouva egalement au cA ur de l'eshetique de Magritte devenu surrealiste. Il s'appuie sur des textes theoriques de Nouge, mais aussi sur de nombreux textes de Magritte et sur la riche correspondance qu'ils ont entretenue afin de surprendre la facon dont les objets - les plus banals le plus souvent - sont censes provoquer une sensation chez le spectateur et bousculer ainsi ses habitudes. Il s'attarde par consequent sur plusieurs creations de Magritte, mais analyse egalement, dans cette perspective, quelques-uns des textes poetiques de Paul Nouge. L'ouvrage s'attache enfin a la question de l'efficacite de cette entreprise, et de sa pertinence a long terme. De subtils et inattendus decalages avec les discours anterieurs a leurs avancees s'y operent, et qu'ils integrent pour les mieux retourner.
L¿histoire des relations culturelles entre le Nouveau Monde brésilien et la France puise ses origines dans les premiers établissements français installés dans la baie de Guanabara au cours du XVIe siècle. Des images ambivalentes des temps primordiaux ¿ l¿Indien inspirant fascination et répulsion ¿ aux discours contemporains qui se déclinent, tantôt dans une trilogie réductrice (football, samba et carnaval), tantôt dans des images dysphoriques de réalités contradictoires, les représentations symboliques du Brésil en France ont toujours du mal à se départir du tropisme tropicaliste. S¿articulant sur un fragile équilibre d¿antagonismes (paradis/enfer, exotisme/misérabilisme, solaire/taciturne, modernité/archaïsmes), le Brésil est devenu un pourvoyeur d¿imaginaire aux potentialités multiples. Dans cet univers polymorphe, foncièrement complexe, ambigu, le désir et l¿utopie le cèdent plus souvent qüà leur tour au désenchantement. Leur déclinaison n¿est pas pour autant la même dans les fictions françaises ou francophones. Ce volume vise à établir un état des lieux. Il fournit quelques clés d¿interprétation pour mieux comprendre les différents enjeux des représentations de ce pays-continent dans les espaces francophones européens, américains et africains. Il permet de dégager des constantes et quelques variables résultant des historicités propres aux diverses productions fictionnelles de langue française. Il propose une perspective novatrice qui s¿inscrit dans une dynamique transversale de la contemporanéité francophone.
L¿invasion allemande d¿août¿1914 suscite en Belgique un véritable sentiment patriotique qui se manifeste par la résistance imprévue de l¿armée belge. À Noël¿1914, les troupes impériales sont enlisées dans les plaines de la rive droite de l¿Yser.Le viol de la neutralité belge comme les violences de la soldatesque déchaînent un sentiment antiallemand qui anéantit du jour au lendemain l¿admiration vouée jadis par les Belges à l¿Allemagne. Ce rejet concerne dès lors tout ce qui touche à la culture germanique. Or, l¿adoption du suffrage universel pour les hommes au sortir du conflit met progressivement fin à la «¿Belgique française¿».Ce deuxième tome de la série Histoire, Forme et Sens en Littérature¿: La Belgique francophone aborde l¿impact de ces événements sur les grands auteurs de la génération léopoldienne. Ensuite, il s¿attache, à travers la nouvelle génération d¿écrivains, à l¿affirmation du fantastique réel chez un Hellens ou un Thiry, ainsi qüaux novations langagières et formelles des Michaux, Nougé, Plisnier ou Crommelynck. Il dialectise ces esthétiques souvent remarquables avec l¿hypostase de plus en plus exacerbée de la langue française et de la France, portée à son acmé par le Manifeste du lundi. Il rend également compte de la mise en place d¿une historiographie littéraire bien plus complexe que les simplifications du Manifeste.Portée par les fourgons de la défaite de mai¿1940, la reviviscence du mythique chez Maeterlinck, Ghelderode, Hergé ou Nothomb surgit comme une réponse très belge à la faillite du réel. Les contrepoints de Victor Serge à l¿égard des deux conflits mondiaux le confirment à leur manière.Les deux premiers volumes de la série Histoire, Forme et Sens en Littérature¿: La Belgique francophone ont été récompensés en 2017 du prix Lucien Malpertuis. Le présent ouvrage, deuxième volet, s¿est quant à lui vu décerner en 2018 le prix annuel de l'Académie des littératures 1900-1950.
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