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This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
Le sel est une denrée universelle. Son usage semble avoir été de tous les lieux, de tous les temps et de toutes les civilisations; il faut y regarder de très près pour trouver des exceptions à cette règle. C'est le même sel qui, aujourd'hui, assaisonne la misérable pitance du nègre soudanien et les mets recherchés des tables européennes. Aussi loin que l'on remonte dans l'histoire, on trouve qu'il est l'objet de la même prédilection. Les Juifs l'offrent à Jéhovah avec les prémices des moissons et les fruits de la terre; Homère le qualifie de divin et le fait figurer aux repas de ses héros; Tacite relate les guerres furieuses que se livraient les tribus germaniques pour la possession des sources salées voisines de leurs territoires. Les hommes, en définitive, n'ont reculé devant aucun effort, aucun sacrifice ou aucun danger pour se procurer cette précieuse substance. Ils l'ont demandée à la guerre, à la fraude, à la fatigue de longs voyages; des populations très arriérées ont déployé une ingéniosité remarquable pour se le procurer; et, par exemple, les indigènes des îles de la Sonde ont créé une sorte d'industrie chimique rudimentaire pour l'extraire de la boue des palétuviers. Mungo Parle a vu les habitants de la côte de Sierra Leone donner tout ce qu'ils possédaient, et jusqu'à leurs femmes et leurs enfants, pour en obtenir. C'est, en somme, un objet de consommation si général et si nécessaire qu'il fournit au commerce la matière d'échanges assurés. Et c'est ce que l'on veut exprimer lorsque l'on dit qu'il a servi et qu'il sert encore de monnaie Cela est vrai pour diverses contrées de l'Afrique centrale. Il en a été de même dans l'antiquité. Et c'est parce que le soldat romain recevait sa ration en sel, aussi bien qu'en huile, en viande ou en froment, que sa solde a pris le nom de salaire, étendu plus tard à toute rémunération du travail matériel...
Ce que le vulgaire appelle les Fièvres, ou encore, en précisant davantage les Fièvres des marais, les médecins l'appellent le Paludisme. Le mot évoque, dans les souvenirs de chacun, le spectacle d'un malheureux en proie au frisson qui secoue ses membres et fait claquer ses dents, tandis qu'au tableau suivant, le feu de la fièvre brûlera son corps et, à la fin de la crise, l'inondera d'une abondante sueur. Cette scène, - et c'est là l'un de ses caractères les plus remarquables, - se reproduit périodiquement, avec une régularité surprenante, à la même heure tous les jours, ou tous les deux jours, ou tous les trois jours (fièvre quotidienne, tierce, quarte). Mais c'est là une image simplifiée et trop nette. En réalité, une telle fièvre, franchement intermittente, rigoureusement périodique, entrecoupée de rémissions presque complètes, ne représente que l'une des formes sous lesquelles se manifeste la maladie. Il y en a bien d'autres, que connaît le médecin expérimenté. Les accès, en effet, peuvent être réguliers: la fièvre peut être continue; elle peut être rémittente; elle peut être larvée; elle est quelquefois mortelle dès le premier ou le second accès (fièvre pernicieuse)...
" La nouvelle loi sur le régime des boissons (loi du 29 décembre 1900) contient un article 13 disposant que le gouvernement interdira par décret la fabrication, la circulation et la vente de toute essence reconnue dangereuse et déclarée telle par l'Académie de médecine. Pour répondre à cette disposition légale, au mois de novembre 1902, le ministre de l'Intérieur invitait l'Académie à déterminer, parmi les essences utilisées, celles qui, par leur caractère particulièrement toxique ou par l'abus qui pourrait en être fait, devraient être l'objet soit d'une proscription absolue, soit d'une réglementation spéciale. Ce sont les termes mêmes de la lettre ministérielle. C'est ainsi que le corps savant médical, - devant qui la question de l'alcoolisme est toujours pendante, - s'est trouvé saisi, officiellement cette fois, d'une question connexe, celle de l'absinthisme - ou, autrement dit, de l'abus des apéritifs et des liqueurs à essences. Déjà, dans des discussions antérieures l'Académie avait eu l'occasion de condamner l'abus des spiritueux qui est un des fléaux de notre temps. Elle en avait signalé les conséquences au point de vue des plus grands intérêts qui s'imposent à la vigilance du médecin: ceux de la santé publique et de la vigueur de la race. Elle était appelée maintenant à donner une sanction à ses avis maintes fois répétés. La discussion qui s'est engagée à ce propos nous fournit une occasion naturelle de présenter à nos lecteurs, dans une sorte de résumé récapitulatif, l'état de la question..."
Le sucre est-il une denrée de luxe ou un aliment de première nécessité ? Est-ce simplement un condiment agréable dont tout le rôle consisterait à satisfaire la sensualité et à flatter le goût; ou, au contraire, est-ce un élément réparateur par excellence, et l'un des facteurs les plus utiles d'un régime nutritif rationnel ? Pendant longtemps et jusqu'à une date récente, c'est la première de ces manières de voir qui était universellement adoptée. C'est la seconde, pourtant, qui est la vraie. La physiologie enseigne, en effet, que le sucre est une substance nutritive incomparable, l'agent par excellence du travail musculaire, et, en résumé, l'une des meilleures ressources que nous offre la bonne nature pour entretenir le corps en santé et en vigueur...
Pays nouveaux, maladies nouvelles ! A mesure que le mouvement d'expansion coloniale ouvre de nouveaux domaines aux entreprises agricoles, industrielles, commerciales ou seulement militaires des nations européennes, c'est aussi un champ nouveau qui est ouvert à la médecine et à l'art vétérinaire de la vieille Europe. Nos connaissances classiques ne suffisent plus. Ce sont, en effet, d'autres maladies qui règnent dans ces contrées lointaines. La pathologie des pays chauds, et particulièrement de l'Afrique tropicale et australe, n'est point celle de nos climats tempérés. L'homme et les animaux domestiques y sont assaillis par d'autres ennemis: leur santé et leur vie sont menacées par d'autres agents morbides. On conçoit qu'une des conditions fondamentales de l'établissement de l'Européen dans ces contrées et du succès de ses entreprises soit de connaître ces dangers naturels et d'y parer. Il a donc fallu étudier les affections exotiques, en découvrir les agents de propagation, et organiser contre eux les moyens de défense et de lutte appropriés...
L'opothérapie consiste dans le traitement des maladies par les extraits d'organes animaux. Un état anormal, une condition morbide, sont-ils créés par l'altération d'un organe, par son insuffisance congénitale ou acquise, ou administre au sujet malade le suc du même organe emprunté à un animal sain. Telle est la méthode. Elle est nouvelle. C'est un savant contemporain, Brown-Séquard, naguère professeur de médecine au Collège de France, qui l'a créée. La dénomination qui la désigne, tirée du grec, opos, suc extrait, est plus récente; on la doit, si nous ne nous trompons, à un professeur de la Faculté de Paris, M. Landouzy, qui a examiné d'une manière approfondie cette intéressante question. La méthode date exactement d'une dizaine d'années. Si l'affirmation qu'il n'y a rien d'entièrement nouveau sous le soleil est vraie dans beaucoup de cas, elle ne l'est pas ici. Il serait difficile de trouver à Brown-Séquard d'autres précurseurs que le centaure Chiron, à qui fut confiée l'éducation d'Hercule et celle d'Achille, et qui nourrissait ses élèves avec la moelle du lion pour leur en infuser le courage et la vigueur...
Un jour, en 1810, à Saint-Pétersbourg, dans une réunion où se trouvaient Joseph de Maistre et son frère Xavier, la conversation étant tombée sur la lèpre des Hébreux, quelqu'un dit que cette maladie n'existait plus. Ce fut une occasion pour Xavier de Maistre de parler du lépreux de la cité d'Aoste qu'il avait connu. La surprise et l'intérêt qui accueillirent son récit lui donnèrent l'idée de l'écrire: et c'est à cette circonstance que beaucoup de lecteurs ont dû de savoir qu'il y avait encore des lépreux et des familles de lépreux, dans le Piémont, au temps des campagnes de Bonaparte, et qu'ils étaient séquestrés du reste du monde aussi rigoureusement qu'au moyen âge. L'histoire est entièrement véridique: c'est l'auteur lui-même qui est en scène, et c'est lui qui témoigne aux malheureux reclus de la Tour de la Frayeur une pitié si généreuse. Si nous n'en avions pour garante l'affirmation de Sainte-Beuve, l'exactitude rigoureuse des détails nous l'apprendrait. La médecine spéciale n'en dément aucun, non pas même de ceux - comme les pénibles insomnies et les hallucinations qui tourmentent les nuits de l'infortuné - que l'on pourrait croire inventés pour ajouter au pathétique...
Les foyers de la peste. - La peste qui, au cours des temps, a si souvent ravagé l'Europe occidentale, n'y est pas endémique; elle n'a pu s'y implanter définitivement sur aucun point. C'est un produit d'importation orientale. On enseignait, il y a quelque vingt ans, dans les écoles de médecine, que chacune des quatre grandes maladies épidémiques qui ont décimé l'humanité avait son foyer d'origine à l'embouchure de quelque grand fleuve, dans les terrains marécageux qui en forment le delta: le choléra dans le delta du Gange, le typhus aux embouchures du Danube, la fièvre jaune dans le delta du Mississipi, et la peste enfin, dans le delta du Nil. En ce qui concerne la peste, de beaucoup le plus meurtrier et le plus redouté de ces fléaux, la mention est incomplète. Au foyer égyptien il faut en ajouter un autre, le foyer indo-chinois. Les épidémies historiques ont en l'un ou l'autre de ces points de départ...
" C'est une opinion vulgairement répandue et qui, même, flotte encore comme une brume imprécise dans beaucoup d'esprits cultivés, que les hommes actuels sont les fils dégénérés d'une race plus belle, plus grande et plus forte que celles d'aujourd'hui. La sève puissante qui alimentait ces grands corps de nos aïeux, se serait corrompue ou épuisée petit à petit, dans le cours des temps; et des générations grêles, menues, faibles et nerveuses, auraient succédé aux générations plantureuses, sanguines, et exubérantes de jadis. Sans pousser les choses à ce degré d'exagération, quelques esprits, plus positifs et plus scientifiques, n'en pensent pas moins que l'espèce humaine subit, au point de vue corporel, une sorte d'évolution fléchissante qui se traduit par la diminution progressive de la taille. Sous des formes diverses et de plus en plus prudentes, ces idées ne sont autre chose que des déformations d'une ancienne superstition: la croyance aux géants..."
Qu'est-ce qu'un aliment ? et en quoi consiste l'alimentation ? C'est une question à laquelle personne ne sera embarrassé de répondre, - à la condition de n'être ni physiologiste, ni médecin, ni zootechnicien. Un Français qui sait sa langue dira, comme le Dictionnaire, que le nom d'aliment s'applique à toutes les matières, quelle qu'en soit la nature, qui servent habituellement ou peuvent servir à la nutrition. La chose est facile à entendre: c'est tout ce dont l'honnête homme se nourrit. Si vous lui demandez davantage, il vous adressera à son cuisinier. Ce serait une solution. Mais il y en a bien d'autres. Le problème de l'alimentation offre mille aspects. Il est culinaire, sans doute, et gastronomique; mais il est aussi économique et social, agricole, fiscal, hygiénique, médical, et même moral. Et d'abord et avant tout il est physiologique. C'est à ce point de vue qu'il sera envisagé ici: en lui-même et pour lui-même, et dans ses seuls rapports avec les phénomènes de la vie...
Un mot nouveau, celui d'énergie, s'est introduit depuis quelques années dans les sciences de la nature et n'a cessé d'y occuper depuis lors une place toujours grandissante. Ce sont les physiciens et surtout les ingénieurs-électriciens anglais qui ont fait prévaloir dans la technologie cette expression qui appartient à notre langue, comme à la leur, et qui y a le même sens. L'idée qu'elle exprime a été, en effet, d'une utilité infinie dans les applications industrielles. C'est de cette façon qu'elle s'est répandue et généralisée. Mais ce n'est pas seulement une notion pratique; c'est surtout une notion théorique qui est d'une importance capitale pour la doctrine pure. Elle est devenue le point de départ d'une science: l'Energétique, qui, née d'hier, prétend déjà embrasser et fusionner en elle toutes les autres sciences de la nature physique et vivante, que seule l'imperfection de nos connaissances avait maintenues jusqu'ici distinctes et solitaires. Au seuil de cette science nouvelle, nous trouvons inscrit le principe de la conservation de l'énergie, dont il est permis de dire qu'il domine la philosophie naturelle. Sa découverte a marqué une ère nouvelle et accompli une révolution profonde dans notre conception de l'Univers...
Le champ de la physique était encombré, il y a cent ans, d'un bon nombre d'agents parasites, distincts de la matière sensible, qui avaient été institués pour fournir l'explication des divers phénomènes - et qui, d'ailleurs, n'avaient pas tardé à se montrer insuffisants à leur tâche. En négligeant l'attraction universelle, - dont Newton lui-même n'a pas dit qu'elle existât, mais seulement que les choses se passaient comme si elle existait, - on comptait au moins six de ces êtres de raison: les deux électricités, les deux magnétismes, le calorique et l'agent lumineux. Et, comme le même corps peut, à la fois, se trouver électrisé, aimanté, chaud et lumineux, c'est une bande de six garnisaires, au bas mot, qu'il devait loger dans ses flancs. Ceux-ci d'ailleurs se casaient chez leur hôte, chacun à sa façon, les uns à la surface, les autres dans la masse, et cela, sans l'alourdir le moins du monde. L'électrisation, en effet, ni l'aimantation, ni réchauffement, ni l'illumination d'un corps n'en augmentent le poids; il fallait donc que ces hôtes supposés fussent des agents impondérables. D'autre part, leur facilité à se déplacer et à s'insinuer partout en faisait des fluides. Fluides, fluides impondérables, c'était l'appellation commune à cette catégorie qui servait à les désigner...
Si, sans négliger les progrès de détail et les découvertes isolées, on veut, - comme il convient ici, - s'attacher surtout aux faits généraux et significatifs, et suivre le mouvement de la science dans le mouvement de ses doctrines, on ne peut choisir un meilleur sujet d'étude que celui de l'Osmose. Il intéresse également la Biologie et la Physique générale; il touche aux fondements mêmes de l'un et de l'autre ordre de sciences et y joue un rôle capital; les développements qu'il a pris des deux côtés sont à la fois considérables et tout récents. Les phénomènes d'osmose présentent chez les êtres vivants une importance qu'il est utile avant toute autre chose de mettre en relief; ils ont d'autre part, au point de vue physique, une signification qui doit être bien comprise. Ces deux points établis, à grands traits, il sera permis de pénétrer plus avant dans le détail des connaissances acquises, dans ce domaine de la science, par les physiologistes et les physiciens contemporains...
Un mot nouveau, celui d'énergie, s'est introduit depuis quelques années dans les sciences de la nature et n'a cessé d'y occuper depuis lors une place toujours grandissante. Ce sont les physiciens et surtout les ingénieurs-électriciens anglais qui ont fait prévaloir dans la technologie cette expression qui appartient à notre langue, comme à la leur, et qui y a le même sens. L'idée qu'elle exprime a été, en effet, d'une utilité infinie dans les applications industrielles. C'est de cette façon qu'elle s'est répandue et généralisée. Mais ce n'est pas seulement une notion pratique; c'est surtout une notion théorique qui est d'une importance capitale pour la doctrine pure. Elle est devenue le point de départ d'une science: l'Energétique, qui, née d'hier, prétend déjà embrasser et fusionner en elle toutes les autres sciences de la nature physique et vivante, que seule l'imperfection de nos connaissances avait maintenues jusqu'ici distinctes et solitaires...
" Le 24 février dernier, la Chambre des députés adoptait un projet de loi, dû à l'initiative parlementaire et ayant pour objet de fixer à nouveau l'heure légale de notre pays. Il était ainsi formulé l'heure légale, en France et en Algérie, est l'heure, temps moyen, de Paris, retardée de 9 minutes 21 secondes. Quelques années plus tôt, le 15 mars 1891, une autre loi, votée sur l'initiative du Gouvernement, avait déjà établi l'heure nationale, c'est-à-dire l'heure unique remplaçant dans toute l'étendue du territoire l'infini particularisme des heures locales. C'était - ou ce devait être, car cette loi a été mal obéie - l'heure, temps moyen, de Paris. Défendons-nous d'un premier mouvement de surprise à voir le Parlement en cette affaire qui fut autrefois celle des Observatoires et avant tout du soleil. La civilisation nous oblige à corriger la nature; et c'est, depuis longtemps, l'appareil législatif ou gouvernemental qui a dû nous mesurer le temps et régler nos montres. Quoi qu'il en soit, il s'agit donc cette fois, après sept ans d'usage, de modifier l'heure primitivement adoptée, l'heure temps moyen de Paris; celle même qu'un règlement de M. de Chabrol avait imposée en 1816 à toutes les horloges de la ville et que la loi de 1891 avait étendue à tout le pays..."
" Les enfants ont coutume de poser, aux personnes qui les instruisent, des interrogations souvent bien embarrassantes. Il n'est pas d'objet qu'ils aperçoivent à propos duquel ils ne demandent: A quoi cela sert-il ? Pour quoi est-ce faire ? Il y a donc, en leur petite cervelle, une conviction obscure que tout a son utilité et sert à quelque chose. Ils ne sont pas seuls à penser ainsi. Lorsque Galien écrivait le premier traité de physiologie qui eût encore paru, et l'intitulait De l'usage des parties, - De usu partium, - c'est cette question puérile qu'il se posait et à laquelle il prétendait donner une réponse, pour chacun des organes de notre corps. Il en est des premiers âges de la science comme des premiers âges de la vie: la même inexpérience engendre les mêmes chimères. C'en est une de supposer que tout organe serve à quelque chose. Cela n'est pas certain, par avance; et, en dépit de l'inébranlable conviction de ceux qui sont ignorants des choses naturelles, cela n'est pas vrai. Il y a, par exemple, chez l'embryon, des organes éphémères qui disparaissent au cours du développement en laissant des vestiges désormais sans usage..."
" Le 24 février dernier, la Chambre des députés adoptait un projet de loi, dû à l'initiative parlementaire et ayant pour objet de fixer à nouveau l'heure légale de notre pays. Il était ainsi formulé : l'heure légale, en France et en Algérie, est l'heure, temps moyen, de Paris, retardée de 9 minutes 21 secondes.Quelques années plus tôt, le 15 mars 1891, une autre loi, votée sur l'initiative du Gouvernement, avait déjà établi l'heure nationale , c'est-à-dire l'heure unique remplaçant dans toute l'étendue du territoire l'infini particularisme des heures locales. C'était - ou ce devait être, car cette loi a été mal obéie - l'heure, temps moyen, de Paris. Défendons-nous d'un premier mouvement de surprise à voir le Parlement en cette affaire qui fut autrefois celle des Observatoires et avant tout du soleil. La civilisation nous oblige à corriger la nature ; et c'est, depuis longtemps, l'appareil législatif ou gouvernemental qui a dû nous mesurer le temps et régler nos montres. Quoi qu'il en soit, il s'agit donc cette fois, après sept ans d'usage, de modifier l'heure primitivement adoptée, l'heure temps moyen de Paris ; celle même qu'un règlement de M. de Chabrol avait imposée en 1816 à toutes les horloges de la ville et que la loi de 1891 avait étendue à tout le pays..."
Qu'est-ce qu'un aliment ? et en quoi consiste l'alimentation ? C'est une question à laquelle personne ne sera embarrassé de répondre, - à la condition de n'être ni physiologiste, ni médecin, ni zootechnicien. Un Français qui sait sa langue dira, comme le Dictionnaire, que le nom d'aliment s'applique à toutes les matières, quelle qu'en soit la nature, qui servent habituellement ou peuvent servir à la nutrition. La chose est facile à entendre : c'est tout ce dont l'honnête homme se nourrit. Si vous lui demandez davantage, il vous adressera à son cuisinier.Ce serait une solution. Mais il y en a bien d'autres. Le problème de l'alimentation offre mille aspects. Il est culinaire, sans doute, et gastronomique ; mais il est aussi économique et social, agricole, fiscal, hygiénique, médical, et même moral. Et d'abord et avant tout il est physiologique. C'est à ce point de vue qu'il sera envisagé ici : en lui-même et pour lui-même, et dans ses seuls rapports avec les phénomènes de la vie...
L'opothérapie consiste dans le traitement des maladies par les extraits d'organes animaux. Un état anormal, une condition morbide, sont-ils créés par l'altération d'un organe, par son insuffisance congénitale ou acquise, ou administre au sujet malade le suc du même organe emprunté à un animal sain. Telle est la méthode. Elle est nouvelle. C'est un savant contemporain, Brown-Séquard, naguère professeur de médecine au Collège de France, qui l'a créée. La dénomination qui la désigne, tirée du grec, opos, suc extrait, est plus récente ; on la doit, si nous ne nous trompons, à un professeur de la Faculté de Paris, M. Landouzy, qui a examiné d'une manière approfondie cette intéressante question.La méthode date exactement d'une dizaine d'années. Si l'affirmation qu'il n'y a rien d'entièrement nouveau sous le soleil est vraie dans beaucoup de cas, elle ne l'est pas ici. Il serait difficile de trouver à Brown-Séquard d'autres précurseurs que le centaure Chiron, à qui fut confiée l'éducation d'Hercule et celle d'Achille, et qui nourrissait ses élèves avec la moelle du lion pour leur en infuser le courage et la vigueur...
Ce que le vulgaire appelle les Fièvres, ou encore, en précisant davantage les Fièvres des marais, les médecins l'appellent le Paludisme. Le mot évoque, dans les souvenirs de chacun, le spectacle d'un malheureux en proie au frisson qui secoue ses membres et fait claquer ses dents, tandis qu'au tableau suivant, le feu de la fièvre brûlera son corps et, à la fin de la crise, l'inondera d'une abondante sueur. Cette scène, - et c'est là l'un de ses caractères les plus remarquables, - se reproduit périodiquement, avec une régularité surprenante, à la même heure tous les jours, ou tous les deux jours, ou tous les trois jours (fièvre quotidienne, tierce, quarte). Mais c'est là une image simplifiée et trop nette. En réalité, une telle fièvre, franchement intermittente, rigoureusement périodique, entrecoupée de rémissions presque complètes, ne représente que l'une des formes sous lesquelles se manifeste la maladie. Il y en a bien d'autres, que connaît le médecin expérimenté. Les accès, en effet, peuvent être réguliers : la fièvre peut être continue ; elle peut être rémittente ; elle peut être larvée ; elle est quelquefois mortelle dès le premier ou le second accès (fièvre pernicieuse)...
A propos de l'Histoire de la circulation du sang, réponse aux critiques de M. Turner. (Signé A. Dastre. 6 juin 1885.)Date de l'édition originale: 1885Sujet de l'ouvrage: Circulation sanguineAvec mode texteLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
De la glycémie asphyxique / par A. Dastre, ...Date de l'édition originale: 1879Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
La vie et la mort / A. Dastre,...Date de l'edition originale : 1903Collection : Bibliotheque de philosophie scientifiqueCe livre est la reproduction fidele d'une oeuvre publiee avant 1920 et fait partie d'une collection de livres reimprimes a la demande editee par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliotheque nationale de France, offrant l'opportunite d'acceder a des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.Les oeuvres faisant partie de cette collection ont ete numerisees par la BnF et sont presentes sur Gallica, sa bibliotheque numerique.En entreprenant de redonner vie a ces ouvrages au travers d'une collection de livres reimprimes a la demande, nous leur donnons la possibilite de rencontrer un public elargi et participons a la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.Nous avons cherche a concilier la reproduction fidele d'un livre ancien a partir de sa version numerisee avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous esperons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entiere satisfaction.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.frhttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5530252f
Les Anesthésiques, physiologie et applications chirurgicales, par A. Dastre, ...Date de l'édition originale: 1890Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
La vie et la mort / A. Dastre, ...Date de l'edition originale: 1907Sujet de l'ouvrage: Vie (biologie)Mort (biologie)Collection: Bibliotheque de philosophie scientifiqueCe livre est la reproduction fidele d'une oeuvre publiee avant 1920 et fait partie d'une collection de livres reimprimes a la demande editee par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliotheque nationale de France, offrant l'opportunite d'acceder a des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.Les oeuvres faisant partie de cette collection ont ete numerisees par la BnF et sont presentes sur Gallica, sa bibliotheque numerique.En entreprenant de redonner vie a ces ouvrages au travers d'une collection de livres reimprimes a la demande, nous leur donnons la possibilite de rencontrer un public elargi et participons a la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.Nous avons cherche a concilier la reproduction fidele d'un livre ancien a partir de sa version numerisee avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous esperons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entiere satisfaction.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.frhttp: //gallica.bnf.fr/ark: /12148/bpt6k5754672v
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