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"The Triumph of the Scarlet Pimpernel" is a historical novel written by the Hungarian-British author Baroness Emma Orczy. It was first published in 1922 and is part of the popular series of novels featuring the character Sir Percy Blakeney, also known as the Scarlet Pimpernel.In this novel, which is a sequel to "The Scarlet Pimpernel," Sir Percy Blakeney continues his daring adventures as he rescues French aristocrats from the guillotine during the Reign of Terror of the French Revolution. The story is known for its swashbuckling action, daring rescues, and the clever disguises and strategies employed by the Scarlet Pimpernel and his league.The Scarlet Pimpernel series, created by Baroness Orczy, has been praised for its romantic and adventurous storytelling. These novels are set during the tumultuous period of the French Revolution and have captivated readers for their tales of heroism, intrigue, and disguise. "The Triumph of the Scarlet Pimpernel" is a significant installment in this series, known for its exciting narrative and memorable characters.
I Le 26 avril 1794 ou, si l'on préfère, le 7 Floréal de l'an II du nouveau calendrier, trois femmes et un homme étaient réunis dans une petite chambre aux rideaux jalousement fermés, au premier étage d'une maison de la rue de la Planchette qui appartient à un quartier de Paris triste et retiré. L'homme était assis sur un siège que surélevait une estrade. Il était vêtu avec une propreté méticuleuse. Son habit de drap sombre laissait passer du linge blanc au col et aux poignets, il portait des culottes tannées, des bas blancs et des souliers à boucles. Sa chevelure disparaissait sous une perruque gris souris. Il était immobile, une jambe repliée sur l'autre, et ses mains fines, sèches, étaient croisées devant lui.
I - Tyran ! Tyran ! Ah ! les tyrans ! C'était Pierre Adet qui avait parlé, d'une voix à peine plus forte qu'un chuchotement. Son visage exprimait une passion intense et ses mains crispées semblaient vouloir étrangler un ennemi imaginaire; ces quelques mots simplement murmurés contenaient tant de haine, tant de force, une détermination si impérative, qu'un silence total s'abattit sur tous les garçons du village de Vertou, assis avec lui dans la salle basse de l'auberge Les Trois Vertus. Même l'homme à la redingote déchirée et au pantalon usé jusqu'à la corde, qui, juché sur une table, venait de haranguer l'assistance sur les Droits de l'Homme, s'était arrêté au beau milieu de sa péroraison et regardait Pierre d'un oeil inquiet, redoutant cette sombre flamme de haine passionnée, que ses propres paroles avaient contribué à attiser.
1 Le procès du roi Depuis le 14 janvier, les scrutins avaient commencé. On allait savoir si Louis Capet était reconnu coupable d'avoir conspiré contre la liberté. Louis Capet - c'est-à-dire Louis XVI, le descendant d'une longue lignée de souverains - avait été traîné à la barre de la Convention par ses sujets pour répondre de ce crime, et sa vie était en jeu. Il ne pouvait même y avoir de doute. Ce n'était pas au bannissement, comme beaucoup de députés, surtout les girondins, l'avaient laissé entendre, mais à la peine de mort qu'on allait le condamner. On avait posé cinquante-sept questions à l'accusé et il avait répondu négativement. Un de ses trois défenseurs, Desèze, avait montré que le procès du roi, irresponsable suivant la Constitution, était illégal, mais rien ne le sauverait.
1 L'auberge des Amandiers À l'endroit même où l'Hôtel Moderne dresse aujourd'hui sa prétentieuse façade, s'élevait alors une simple maisonnette au toit de tuiles rouges et aux murs blanchis à la chaux. Elle appartenait à un certain Baptiste Portal, vieux paysan dauphinois, qui rafraîchissait passants et voyageurs avec le petit vin suret du pays, ou les réconfortait à l'occasion avec un petit verre d'eau-de-vie. En dehors de cela, Baptiste Portal occupait ses loisirs à vitupérer contre la nouvelle auberge de la Poste qui, disait-il, ruinait son commerce. Lui, Baptiste Portal, ne voyait pas l'utilité de cette auberge, pas plus que celle des chaises de poste. Avant toutes ces nouveautés, les voyageurs se contentaient d'un bon cheval pour patauger le long des chemins boueux, ou de la vieille diligence qui soulevait derrière elle de si beaux nuages de poussière. À quoi bon changer ? Est-ce que le vin des Amandiers n'était pas meilleur que l'espèce de vinaigre que l'on servait à cette fameuse auberge de la Poste ?
1 Une représentation sous la Terreur En cette journée glaciale du 27 Nivôse, an II de la République, - ou, comme nous autres, gens de l'ancien style nous obstinons à dire, du 16 janvier 1794, - la salle du Théâtre national était remplie d'une nombreuse assistance, l'apparition d'une jeune actrice en renom dans le rôle de Célimène ayant attiré à cette reprise du Misanthrope tous les amateurs de spectacles.
Prologue I - Lâche ! lâche, lâche !... Ces mots retentirent, clairs, stridents, passionnés, dans un crescendo d'ardente indignation. Le jeune homme, tremblant de rage, s'était dressé d'un bond. Penché au-dessus de la table de jeu, il essaya encore de crier l'insulte à l'homme qui lui faisait face afin que tout le monde l'entendît. Mais les sons refusaient de sortir de sa gorge contractée et, tout en ramassant d'une main frémissante les cartes éparpillées, comme s'il voulait les jeter à la figure de son interlocuteur, il parvint seulement à répéter d'une voix étranglée: - Lâche !... Autour d'eux, les parties de pharaon et de lansquenet s'étaient interrompues. Des mouvements divers se produisirent parmi les spectateurs de la scène. Les plus âgés essayèrent de s'interposer, mais les jeunes se contentèrent de rire.
La barrière de Neuilly Une foule grouillante, bruissante et houleuse d'êtres qui n'ont d'humain que le nom, car à les voir et les entendre, ils ne paraissent que des créatures féroces, animées par de grossières passions et par des appétits de vengeance et de haine. L'heure: quelques minutes avant le coucher du soleil; et le lieu: la barrière de Neuilly, non loin de l'endroit où plus tard un tyran orgueilleux éleva un monument immortel à la gloire de la nation et à sa propre vanité.
Regard en arrière La pièce, éclairée par un seul flambeau dont la flamme capricieuse projetait sur les murs des ombres fantastiques, était sombre et d'aspect lugubre. Ce boudoir de petites dimensions avait été jadis le sanctuaire de l'altière Marie-Antoinette, et il semblait qu'un parfum à peine perceptible, un fantôme de parfum, fût resté attaché aux boiseries ternies et aux tapisseries lacérées.
I La taverne des Trois Singes À l'angle de la rue de la Monnaie et de l'étroit passage des Fèves s'élevait au temps de la Révolution une vaste maison dont l'aspect évoquait un passé de grandeur et de luxe. Pour la décorer, l'or avait été dépensé sans compter. Les balcons de la façade s'ornaient de balustrades finement sculptées, tandis que des personnages allégoriques aux nobles attitudes encadraient les hautes fenêtres à petits carreaux et surmontaient la grande porte cochère. Cet hôtel avait été la résidence d'un riche banquier autrichien, qui s'était empressé de quitter Paris dès que s'étaient fait sentir rue de la Monnaie les premiers souffles de la tourmente révolutionnaire.
Troisième volume des aventures de Sir Percy Blakeney, alias le Mouron rouge, qui, de retour en Angleterre après avoir sauvé Juliette de Marny, se voit provoqué par son ennemi juré, Chauvelin. Il devra retourner en France où l'infâme policier ne désire rien de moins que lui faire son honneur...
En France, sous la Terreur, Bertrand Moncrif et ses amis «Fatalistes», membres de l'aristocratie, sont sauvés de la guillotine par les coups de mains audacieux d'un individu derrière lequel se cache le Mouron rouge. Agissant sous divers déguisements, il leur permet de trouver refuge sur le sol anglais. Exaspéré, Robespierre fait pression sur Theresia Cabarrus. Envoyée en Angleterre, la «Belle Espagnole» dont le charme opère sur tous les hommes (le sanguinaire Tallien, membre du Comité de Salut Public et Bertrand Moncrif, l'aristocrate, sont à ses pieds) a pour mission de jeter ses filets sur l'insaisissable Mouron Rouge et de le ramener à Paris. C'est sans compter sur la perspicacité de ce dernier qui, la reconnaissant, refuse ses avances, réservant sa passion à Lady Blakeney. Mais bientôt, cette dernière se trouve capturée et emmenée à Paris...Dans ce huitième roman de la saga, la Baronne ORCZY entretient l'acuité de son lecteur en associant aventure ludique individuelle et arrièreplan géopolitique.
Maitre Bastien de Croissy était, avant la révolution, un homme renommé au barreau de Paris qui s'occupait des affaires juridiques des aristocrates. Sa femme Louise et son jeune fils JeanPierre vivent à présent, dans des conditions plus précaires. Soudain, JeanPierre tombe très malade et Mme de Croissy pense que l'air de la montagne de sa province natale, permettrait à son fils de retrouver la santé. Cependant, pour voyager, il faut un «saufconduit» ou laisserpasser que le médecin peut facilement signer pour l'enfant, mais non pour les parents qui ne peuvent quitter Paris pour plus de sept jours. Ne connaissant personne de confiance pour garder leur fils unique sur place, Bastien dresse un plan, en désespoir de cause, qui devrait sauver la vie de son fils...
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