Gør som tusindvis af andre bogelskere
Tilmeld dig nyhedsbrevet og få gode tilbud og inspiration til din næste læsning.
Ved tilmelding accepterer du vores persondatapolitik.Du kan altid afmelde dig igen.
This is an EXACT reproduction of a book published before 1923. This IS NOT an OCR'd book with strange characters, introduced typographical errors, and jumbled words. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
This scarce antiquarian book is a selection from Kessinger Publishing's Legacy Reprint Series. Due to its age, it may contain imperfections such as marks, notations, marginalia and flawed pages. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment to protecting, preserving, and promoting the world's literature. Kessinger Publishing is the place to find hundreds of thousands of rare and hard-to-find books with something of interest for everyone!
... Mais Euripide était tout à fait de son temps et, qui bien plus est, il tenait à être tel. Nul doute que, si Euripide a prodigué les sentences morales, s'il a prodigué les dissertations, les discussions sophistiques et les portraits des Agamemnon et des Ménélas à la ressemblance des Athéniens du Ve siècle, c'est qu'il était bien de son temps, qu'il voulait en être et qu'il voulait agir sur lui. De ceci il résultait, d'abord qu'il se prédestinait lui-même à l'anachronisme, et en effet il y est souvent tombé; ensuite qu'il établissait lui-même une antinomie entre ses sujets et ses idées et entre ses sujets et sa manière. Il ne s'est pas tiré, comme on dit, de tout cela; mais il a fait à travers tout cela des évolutions très brillantes. Tantôt il accuse les Dieux ou les fait accuser par ses personnages, puisque les Dieux sont immoraux. Tantôt il les transforme et il en fait des Dieux vertueux et ils sont reconnaissables s'ils peuvent et il n'en a pas grand souci. Tantôt il les altère dans deux sens différents...
Initiation Into Philosophy is a book written by Emile Faguet, a French literary critic and philosopher. The book is a comprehensive introduction to the study of philosophy and is intended to be accessible to beginners. It covers a wide range of topics, including metaphysics, epistemology, ethics, and political philosophy. Faguet provides a clear and concise overview of each topic, explaining key concepts and theories in a straightforward manner. He also includes numerous examples and illustrations to help readers understand complex ideas. The book is organized into chapters, each of which focuses on a particular aspect of philosophy. Faguet begins with an introduction to the discipline of philosophy and its history, and then moves on to explore various philosophical schools of thought, such as rationalism, empiricism, and existentialism. He also discusses the major philosophers of each school, including Plato, Aristotle, Descartes, Kant, and Nietzsche. Throughout the book, Faguet emphasizes the importance of critical thinking and encourages readers to engage with philosophical ideas and arguments. Overall, Initiation Into Philosophy is a valuable resource for anyone interested in exploring the world of philosophy.THE LOGIC OF STOICISM.--Stoicism existed as a germ in the Cynic philosophy (and also in Socrates) as did Epicureanism in Aristippus. Zeno was the pupil of Crates. In extreme youth he opened a school at Athens in the Poecile. The Poecile was a portico; portico in Greek is stoa, hence the name of Stoic. Zeno taught for about thirty years; then, on the approach of age, he died by his own hand. Zeno thought, as did Epicurus and Socrates, that philosophy should only be the science of life and that the science of life lay in wisdom.This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the old original and may contain some imperfections such as library marks and notations. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions, that are true to their original work.
Though it may not have been possible in the following pages to reproduce the elegant and incisive style of a master of French prose, not even the inadequacies of a translation can obscure the force of his argument. The only introduction, therefore, that seems possible must take the form of a request to the reader to study M. Faguet's criticism of modern democracy with the daily paper in his hand. He will then see, taking chapter by chapter, how in some aspects the phenomena of English democracy are identical with those described in the text, and how in others our English worship of incompetence, moral and technical, differs considerably from that which prevails in France. It might have been possible, as a part of the scheme of this volume, to note on each page, by way of illustration, instances from contemporary English practice, but an adequate execution of this plan would have overloaded the text, or even required an additional volume. Such a volume, impartially worked out with instances drawn from the programme of all political parties, would be an interesting commentary on current political controversy, and it is to be hoped that M. Faguet's suggestive pages will inspire some competent hand to undertake the task.
" ... Le despotisme est la forme naturelle des sociétés; mais on y échappe quelquefois, pour un temps, quitte à y retomber plus tard. C'est affaire de race, de milieu et de moment. Une race énergique, qui n'est ni conquise, ni trop conquérante, ni trop menacée, au moment du plein développement de son énergie, de sa raison et de ses lumières - il y faut, je crois, toutes ces conditions - peut se demander si l'Etat, si ce qui la gouverne, homme, groupe, classe ou majorité, a besoin qu'on lui obéisse en tout, intégralement et servilement, comme soldat à son général, pour que la société subsiste; et elle s'aperçoit que cela n'est pas du tout nécessaire; et elle établit dans la société qu'elle constitue une certaine somme de libertés, garanties par la Constitution même et par les lois. - Il y a un autre cas, qui, du reste, est le plus fréquent; c'est celui où, au contraire, la race est faible et par conséquent le gouvernement aussi, et où, sans garanties précises de la Constitution et des lois, des libertés s'établissent, par les moeurs, par les habitudes et par la faiblesse du pouvoir central; mais ces libertés ne sont que des relâchements, symptômes de décadence et prodromes de mort prochaine, et nous ne nous occuperons aucunement de cet état de société dans le cours de ce volume..."
" Cet volume est destiné, comme sont titre l¿indique, à tracer la voie au débutant, à satisfaire déjà et surtout à exciter les premières curiosités. Il donne une idée suffisante de la marche des faits et des idées. Il mène le lecteur, un peu rapidement, des origines les plus reculées aux derniers ef- forts de l¿esprit humain.Il peut être un répertoire commode auquel l¿esprit général d¿une époque, ce qui la rattache à celle qui la suit et à celle qui la précède. Il veut surtout être un cadre dans lequel s¿inscriront commodément, au cours d¿études ultérieures, de nouvelles notions plus détaillées et plus ap- profondies.Il aura rempli son dessein s¿il excite aux recherches et aux méditations et s¿il y prépare d¿une façon juste."
Car on ne le lit plus du tout et il est de ceux que l'on ne connaît que par ce que les professeurs de philosophie en disent dans leurs cours ou en écrivent dans leurs manuels. Il n'est plus que scolaire.La scolarité est d'abord le triomphe, puis le tombeau des auteurs. Elle les consacre d'abord comme étant de ceux qui doivent entrer dans l'entretien et comme dans l'aliment de l'humanité, et c'est la plus illustre et la plus chère récompense qui puisse stimuler l'ambition d'un homme et la satisfaire. Un temps vient ensuite où la scolarité enterre un auteur. Comme il n'est plus qu'à moitié dans les préoccupations intellectuelles du public, chacun n'y prend garde qu'au cours de ses études, et, quittés les bancs, on ne le lit plus parce qu'on croit l'avoir lu et qu'on se tient quitte envers lui. Quand ce moment arrive pour un écrivain, il vaudrait mieux pour lui que les professeurs le laissassent de côté, moyennant quoi, après avoir quitté le collège, le curieux irait à lui comme à quelque chose d'inconnu, de non touché et d'imprévu.
" Né à Grenoble, le 23 janvier 1783, Henri Beyle, plus connu sous le nom de Stendhal, se distingua dès sa jeunesse avec ce¿e vivacité d¿intelligence qui a valu tant d¿hommes distingués au pays qui l¿a vu naître. De 1797 à 1799, il étudia les mathématiques. Son père voulait le faire entrer à l¿École Polytechnique, qui se fondait alors. Il feignit de se prêter aux vues paternelles ; mais il avait une passion vraie ou artificielle, celle de la musique : à ce¿e époque, il se croyait appelé à exprimer par des sons ce qüil avait dans l¿âme. C¿était une confidence qüil se gardait bien de faire à son père ; seulement, comme ses a + b le me¿aient sur le chemin de Paris, où il voulait arriver pour l¿amour de la musique, il s¿accommodait de son mieux aux vues qüon avait sur lui. Ce¿e étude des mathématiques, il en faut pas douter, lui a été d¿une utilité qüil ne prévoyait apparemment pas alors il y a pris, en partie du moins, les habitudes d¿esprit auxquelles il doit ce¿e analyse exacte et pénétrante, ce¿e ne¿eté d¿idées qui sont certainement la partie la moins contestable de son talent. C¿est aussi à ce¿e étude qüil a dû de voir enfin Paris, et cela dans un beau moment, le lendemain même du 18 brumaire. C¿était peu le temps de pâlir sur des intégrales, et peu aussi le temps de chanter, si ce n¿est le Chant du Départ . Le jeune Beyle était recommandé à Monsieur le comte Daru, son parent. Ce¿e protection ne tarda pas à lui faire sentir ses effets. On lui retira des mains ses livres et sa craie ; on les lui échangea contre un grand sabre. Adieu les rêves sonores et les solitudes mélodieuses ; que les forêts chantent elles-mêmes le consul, si elles en sont dignes."
"Je commence par dire, comme je l¿ai dit ailleurs, que j¿attache très peu d¿importance à cette question. Quelque simplification que l¿on apporte dans l¿orthographe, l¿orthographe sera toujours très longue à apprendre. J¿estime qüil faut cinq ou six ans pour apprendre à un enfant à mettre l¿orthographe. J¿estime que le projet de simplification le plus hardi et le plus logique, qui du reste est encore à trouver, sauverait à l¿écolier trois semaines ou un mois d¿études. C¿est déjà quelque chose. Parfaitement ; et c¿est pour cela que j¿ai consenti à m¿occuper de cette question ; mais encore, on comprend assez pourquoi je ne la tiens pas pour considérable.Tant y a que j¿ai une opinion personnelle sur cette affaire, qüon me la demande et que la voici." (Extrait de l'avant-propos).
" Mais le fond des Français me semble toujours avoir été peu capable d'embrasser et d'entretenir l'esprit religieux et le sentiment religieux. Il ne faut pas que nos guerres religieuses, assez nombreuses et assez longues, nous fassent illusion sur ceci. La religion, dans ces guerres, a été pour un cinquième cause et pour quatre cinquièmes prétexte, à calculer approximativement, comme on est bien forcé de faire en pareille matière. Est-il quelqu'un qui estime aujourd'hui que la croisade des Albigeois ait été une manifestation de foi religieuse? Est-il quelqu'un qui conteste qu'elle ait été une ruée de pillards avides sur des contrées riches, prenant prétexte dans le mot d'ordre d'un pape, qui lui-même obéissait à des idées politiques en le donnant?
Tilmeld dig nyhedsbrevet og få gode tilbud og inspiration til din næste læsning.
Ved tilmelding accepterer du vores persondatapolitik.