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L'interprétation de la matrice est un texte de fiction qui ne peut en aucun cas prendre la forme roman. La fiction est celle d'un auteur exaspéré par ses personnages en demande permanente de nouvelles histoires, et qui décide de les anonymiser donnant de facto le pouvoir au vingt-trois pronoms dits personnels (en incluant en et y). La matrice est constituée de 426 cellules contenant chacune une combinaison de deux ou trois "détenus". Ces 426 cellules (y compris les 23 cellules individuelles occupées par les 23 pronoms) sont interprétées à tour de rôle durant les 366 jours d'une année bissextile, plus les 29 jours de l'année suivante. Le protocole d'interprétation central qui empêche la formation de personnages dotés d'une identité stable à travers le temps et l'espace, repose sur l'interdit de la fonction de représentation apanage habituel des pronoms personnels. Par exemple "je" pour auteur ou narrateur et "il" pour livre. L'interprétation de la matrice sous-titrée Scènes de la vie cellulaire, peut être aussi bien lue comme un coup d'état contre la langue naturelle de référence (le français), comme un essai de littérature matricielle, comme une forme de psychose paranoïaque, ou comme la tentative politique d'instaurer une démocratie égalitaire et totalitaire. La matrice de l'oeuvre peut être consultée sous forme de tableau Excel sur un site dédié dont les références sont données en fin d'ouvrage.
Ce livre a pour objet les pondérations que la triangulation artiste, travail, technique a subies au cours de l'histoire de ce que l'auteur appelle l'aire d'oeuvrement occidentale. A l'époque moderne deux pondérations ont altéré en profondeur le profil de la triangulation artiste, travail, technique : le droit d'auteur d'une part, le ready made duchampien d'autre part, ce dernier permettant pour la première fois de penser l'oeuvrement au-delà du travail de représentation. Dans sa phase actuelle, l'aire d'oeuvrement occidentale est confrontée au double défi de son hégémonie mondiale que lui a conféré le concept d'art contemporain et au défi de nouveaux prétendants au premier rang desquels l'artiste non-humain incarné par la machine intelligente et sa prétention à l'autonomie.
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