Gør som tusindvis af andre bogelskere
Tilmeld dig nyhedsbrevet og få gode tilbud og inspiration til din næste læsning.
Ved tilmelding accepterer du vores persondatapolitik.Du kan altid afmelde dig igen.
Charles de Koninck est probablement le philosophe qui a le mieux parlé du bien commun parmi les thomistes, en ce sens qu'il a montré que le bien commun est le meilleur du bien particulier, en tant même qu'il est commun, à savoir en tant qu'il est aussi le bien d'un autre. Il a raison de cause finale, il appelle d'être aimé comme commun parce que sa communicabilité est indissociable de sa perfection. Mais de Koninck et les catholiques traditionalistes en général ¿ dont le Père Garrigou-Lagrange, qui subordonnait la société à la personne ¿ ne comprennent pas qu'un bien puisse avoir raison de cause finale sans être cause finale ultime.Il n'est qu'une manière cohérente de soutenir la supériorité intrinsèque du bien commun sur le bien particulier, et de conserver à celui-là, en tant que politique le privilège du statut de cause finale ; c'est d'établir que ¿ à la manière dont, analogiquement, un mobile est tout entier quoique non totalement dans chacun des moments intermédiaires de son mouvement ¿ la personne est tout entière quoique non totalement ordonnée au bien commun terrestre comme à sa fin, tout entière et totalement ordonnée au Souverain Bien qu'est la béatitude comme à sa fin ultime.Ce fascicule est un tiré à part de l'Annexe du livre Doctrine du Fascisme Catholique, en abrégé.
L'idée d'un drapeau national portant l'image du Sacré-C¿ur ne me semble pas même une idée acceptable en soi, pour la bonne raison que le drapeau national n'est pas seulement un drapeau de paix, mais qu'il est aussi un drapeau de guerre. Et pourquoi les Allemands, par exemple, ne se croiraient-ils pas en droit de mettre sur leur drapeau ce que nous mettons sur le nôtre ? Et voilà ce c¿ur adorable où tous les hommes doivent s'unir dans l'étreinte d'une commune charité, conduisant les Français à l'égorgement des Allemands, et les Allemands à l'égorgement des Français ; est-ce convenable ?Nous dirons encore un mot des promesses. J'ai crié gare à je ne sais quelle nouvelle forme de millénarisme sur la pente duquel nous mettent ces assurances de triomphe sur nos ennemis et sur ceux de la Sainte Église, ce pouvoir d'abattre à nos pieds ces têtes superbes et orgueilleuses des grands, ces abondantes bénédictions sur toutes nos entreprises, etc. En vérité, ce n'est pas ce que semblent nous promettre les leçons du passé. Ce n'est pas ce que le Sacré-C¿ur réservait à Louis XVI, à Garcia Moreno, aux héroïques Vendéens de la Rochejacquelin, de Charette, de Lescure, d'Elbée, de Cathelineau. Enfin, nous ne sommes plus des Juifs d'ancien Testament. Chimères ! chimères ! chimères qui ont le grand tort de donner le change sur une dévotion admirable, tout entière orientée vers l'acquisition et l'union des vertus surnaturelles et vitam venturi sæculi. (Cardinal Billot, 1918)Ce fascicule est un tiré à part des chapitres 6 à 8 du livre Doctrine du Fascisme Catholique, en abrégé.
La guerre en Ukraine qui se déroule actuellement, et en laquelle d'aucuns discernent le début de la Troisième guerre mondiale, invite inévitablement les nations occidentales à prendre parti : celui des intérêts de l'Ukraine antirusse, celui de la Russie, ou celui de la neutralité. Un tel choix suppose la maîtrise d'informations, et la possession des talents d'homme politique et de stratège dont nous ne disposons pas. Contentons-nous ici de proposer quelques éléments de réflexion, sans trancher de manière assurée, en sachant cependant que vient souvent un jour où l'homme moyen est contraint lui aussi de se déterminer dans le doute et l'expectative, quand les grandes affaires du monde en viennent à le mobiliser plus ou moins directement. Il doit choisir, sans la ressource de se réfugier dans l'indifférence ou l'attentisme, et il est souvent imprudent d'être trop prudent. Mais un tel choix se fait dans l'incertitude, se sait révisable, ne relève pas de la seule raison déductive. Au mieux peut-on ici énoncer quelques principes d'action solidaires des résultats théoriques que nous avons obtenus.Tiré à part : Ce fascicule est composé du chapitre 9 de Doctrine du fascisme catholique, en abrégé., et de l'article POUTINE de L'Abécédaire Mal-Pensant.
Il n'est rien de ce travail qui n'ait été déjà abordé par nous ailleurs, mais la présentation des idées et leur enchaînement, leur formulation aussi parfois, ont peut-être une configuration quelque peu renouvelée, afin de mettre en évidence de manière plus accusée et surtout plus simple ce qui fait la spécificité de notre vision de la chose politique. On s'est efforcé d'exposer ici les idées maîtresses de la doctrine du fascisme catholique en partant du principe suivant : Toute crise génératrice de décadence est causée par l'incomplétude du système politique et du système de pensée de l'avant de la crise, de telle sorte que la subversion pose de bonnes questions (même si elle les pose mal) et impose de mauvaises réponses. Le salut consiste toujours à ne jamais revenir en arrière (il ne convient pas d'être antimoderne ), mais à prendre en compte les bonnes questions et à les résoudre selon les exigences des partisans de l'ordre qui est de nature intemporelle et, de ce fait, toujours actuel . Cette démarche revient à proposer comme vision du futur salvateur une réconciliation du passé avec lui-même par la médiation de principes et/ou de concepts qui n'appartiennent pas au passé mais qu'il faut aller puiser dans le présent, dans le monde de la décadence, riche de vérités captives ; ce passé devenu cohérent ne passe plus ( passer équivaut à confesser une imperfection, ainsi une contradiction), et n'est plus du passéOn doit, avant toute chose, comprendre pourquoi ce passé adorné par les bien-pensants n'est plus capable de susciter de désir : il n'a pas été réconcilié avec lui-même. Et le réconcilier avec lui-même, c'est ce qu'il faut commencer par faire, avant de songer à l'action, car c'est ce qui permet d'unifier les forces et de rendre appétible notre courant de pensée.
L'auteur ne sait pas s'exprimer en aphorismes. C'est là pourtant un mode d'expression fort séduisant, d'abord parce qu'il plaît aux lecteurs qu'indisposent les démonstrations indigestes ; et sous ce rapport il se révèle bien utile dans le souci d'inviter autrui à retenir certaines idées chères aux auteurs, et à les rendre aisément communicables ; ensuite parce que l'aphorisme contraint l'auteur à dire l'essentiel en un minimum de mots tout en préservant les vertus et les charmes de l'évidence, c'est-à-dire le pouvoir d'emporter l'adhésion. Ce sont là des prouesses d'écriture dont nous sommes incapable, et c'est pourquoi nous rendons hommage aux auteurs de tels aphorismes dont nous faisons ici mémoire en les commentant.Le subjectivisme est la racine de la décadence, de l'individualisme actualisé dans l'esprit libéral comme dans l'esprit égalitaire, et enfin du mondialisme communiste consommant les virtualités de l'idée démocratique. Il est cette pathologie que dénonce et combat la lucidité des Réactionnaires.Pourtant, les milieux réactionnaires sont infestés par les dégradantes crispations de ce genre, au point de paralyser tout ce qui leur reste de force pour conjurer le triomphe définitif de la subversion. Il convient de se demander pourquoi, dans la mesure où les causes psychologiques et morales de ce travers incapacitant ont elles-mêmes des causes ultimement doctrinales.A cette fin, et dans le prolongement du tome I de ces Fantaisies , est destiné le présent commentaire d'apophtegmes bien trempés. Le cheminement erratique de l'esprit bercé par de tels éclairs mais discrètement tenu en laisse par une raison grave et rusée, s'est achevé de manière incongrue sur une courte méditation en forme de dialogue entre l'Aquinate et saint Bonaventure.
Pour bien écrire, il faut sauter les idées intermédiaires, assez pour n'être pas ennuyeux, pas trop de peur de n'être pas entendu (Montesquieu, Mes Pensées).Voilà un art que l'auteur du présent travail a la pénible conscience de ne pas maîtriser, après avoir rédigé et publié vingt-cinq livres. C'est par souci d'être entendu, ainsi compris, qu'il a toujours répugné à faire sauter les idées intermédiaires, de sorte que sa crainte de se rendre ennuyeux l'a disposé, cette fois-ci, à tenter de faire sourire ceux qui le liraient, au lieu de se contenter de les inviter à une austère réflexion supposant un effort rébarbatif. D'où la présence de quelques passages burlesques, farfelus, frisant la provocation. Il a fait, dans le choix de ce compromis, ce qu'il a pu.Depuis que le monde tourne à l'envers, c'est-à-dire depuis 1789, les progrès du mal se manifestent selon un mouvement uniformément accéléré. Il en est ainsi au point que les dépositaires résiduels du bon combat sont confinés dans des ghettos psychologiques et sociaux.Ce dont il est aisé de s'apercevoir, c'est que les Réactionnaires, ceux qui ne veulent pas de cet égout collecteur de toutes les transgressions morales et politiques qu'est le mondialisme, érigent en principe fondamental de leur vision du monde le devoir de se subordonner à une cause qui les transcende.Cette tendance à se sacrifier pour une cause, à tenir l'hédonisme pour le fond de l'abjection, fait plébisciter par ceux qui y obéissent le sens du sacrifice de soi, et relativise, tend même naturellement à exténuer les pulsions égoïstes, les mesquineries, les haines médiocres issues des querelles d'ego. Le subjectivisme est la racine de la décadence, de l'individualisme actualisé dans l'esprit libéral comme dans l'esprit égalitaire, et enfin du mondialisme communiste consommant les virtualités de l'idée démocratique. Il est cette pathologie que dénonce et combat la lucidité des Réactionnaires.Pourtant, les milieux réactionnaires sont infestés par les dégradantes crispations de ce genre, au point de paralyser tout ce qui leur reste de force pour conjurer le triomphe définitif de la subversion. Il convient de se demander pourquoi, dans la mesure où les causes psychologiques et morales de ce travers incapacitant ont des causes ultimement doctrinales.
Le mondialisme satanique est l'horizon de plus en plus visible de l'histoire contemporaine frénétiquement secouée par des aspirations eschatologiques dévoyées, vécues sur le mode d'un collapsus mortifère de toutes les identités nationales traditionnelles. Le mondialisme est satanique parce qu'il est la forme politique que se donne l'homme révolté pour procéder à une réalisation terrestre du Souverain Bien, c'est-à-dire du Royaume qui pourtant, par essence, n'est pas de ce monde. L'imminence d'un tel danger invite les croyants, les patriotes et plus généralement tous les hommes de bonne volonté attachés à l'ordre des choses, à se tourner, pour le conjurer, vers des solutions exclusivement non politiques (telle la prière). Quand, par ailleurs, le souci de la chose politique n'est pas négligé, ils ont recours à des solutions théologico-politiques orientées vers le service du Bien commun transcendant et séparé, au détriment du service d'un bien commun immanent supposé solidaire, à cause de son immanence, de la pathologie mondialiste, à tout le moins tenu pour impuissant à la détruire. L'objet du présent travail, qui prolonge notre Réflexions sur le nationalisme : En relisant 'Doctrines du nationalisme' de Jacques Poncard d'Assac, est de montrer que ces solutions sont ou bien illusoires, ou bien insuffisantes. L'organicité politique, adéquatement thématisée dans la doctrine bien comprise du nationalisme, demeure, plus que jamais, la médiation obligée entre nature et surnature, vie terrestre et fins dernières. Et toute tentative de conjurer le mondialisme en faisant l'économie d'une réhabilitation de l'organicité nationaliste est vouée à l'échec.
Pour l'homme de droite, il existe un ordre des choses dont la liberté ne décide pas et auquel elle a vocation à se conformer. La politique est science architectonique dans l'ordre pratique, la métaphysique est science architectonique dans l'ordre spéculatif. Et c'est encore un principe de la pensée traditionnelle ¿ ainsi de la « philosophia perennis » expressive de l'ordre des choses ¿ que la pratique soit subordonnée à la contemplation. Or l'ordre dit la disposition des choses en vue d'une fin ; c'est donc l'activité spéculative, voulue pour elle-même, qui, en droit, fixe leurs contenus et leurs limites aux autres activités humaines, mais qui en retour, s'anticipant en elles de manière obligée, se fait conditionner par leurs exigences propres. Le politique admet ainsi des limites que lui prescrit son essence, et dont le respect est la garantie de sa rectitude et de son efficacité. Tout ne relève pas par essence du politique, maints domaines lui échappent. Mais tout est dépendant du politique, soit qu'il le prépare et s'y ordonne (auquel cas le politique s'anticipe en lui en le conditionnant), soit qu'il le transcende (auquel cas c'est lui qui s'anticipe dans le politique en le déterminant par les fins qu'il lui prescrit, non sans se faire affecter par ce à quoi il se rend immanent), et dans les deux cas le politique marque de ses besoins spécifiques les sphères avec lesquelles il est en relation. C'est pourquoi il existe une manière propre à l'esprit de droite de résoudre les questions relevant de l'esthétique, de la connaissance scientifique, de la morale, de l'économie, de la pédagogie, de l'évolution des techniques, de la religion, du langage, des relations intersubjectives et des différents thèmes évoqués par l'étude de la psychologie des facultés. Afin d'illustrer la manière dont un homme de droite s'efforce à penser quand il ne fait pas directement de la politique, l'auteur s'est plu ici à traiter, dans un climat libéré de toute contrainte académique ¿ c'est-à-dire, concrètement, du joug de la « political correctness » ¿ des sujets de dissertations et de commentaires de philosophie générale. Veuille le lecteur lui faire l'honneur de prendre part au plaisir qu'il a pris à les rédiger.
Tilmeld dig nyhedsbrevet og få gode tilbud og inspiration til din næste læsning.
Ved tilmelding accepterer du vores persondatapolitik.