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Jean-Marc Buttin, ouvre un éventaire, nouveau recueil de textes poétiques, de rimes en bulles minérales, au coeur d'un bel été, rue saute minet, couleur bleue d'écaille. Coeur sec, en espoir animal sur un canapé mou, au fil du temps des amours, il est déjà demain, sur sa peau de vent. Sur un caillou froid, le poète repère une plage de petits oublis. Jean-Marc Buttin fait vibrer les aspérités d'un rêve plat, peinture de nuit d'été, germination d'amour, comme le ferait en musique un ménestrel pour un troubadour. En attendant une pluie virtuelle, il parle à ce lapin coquin, un chrysanthème sur le coeur, secret d'amour d'automne. Sémaphore léonin, il décrypte sur les lunes de Saturne les non-dits des entrevues du petit matin. En feu, à deux voix, entre des flocons de silence, ultimes cascades, les souhaits de Saint Valentin se font la belle à l'aube des enthousiasmes d'un coeur amoureux. D'octobre à février, le poète Jean-Marc Buttin, mot à mot, endimanche, pour un onychophage, une comptine de métro. Au printemps des ravages, des bobos loups goûtent avec lui des mets d'amour, agapes oniriques, comme un feu noir et froid. En courbes de lettres, Jean-Marc Buttin avec son fidèle bon lapin convoquent les énarques au turbin. Mille-feuilles bleu des amours, comme un filet de sang, insatiables infidèles, corbeaux et vautours, dans les yeux de leurs prochains câlins, nous offrent une prémonition d'amour d'entresol, comme un quatorze juillet.Les mots, en prédictions d'été, peignent et chantent dans un printemps intempestif les rives d'un ailleurs, toujours possible...
Aux rimes des jours d'une poésie à la fois tendre, réaliste, cruelle, douce et sans concession, Jean-Marc Buttin tisse les émotions, pour nous présenter la trame d'envers de douze mois vécus sur un îlot flottant au creux des événements. Les puissantes vagues de fond d'un pays en émoi, les embruns au sel de vie des amours et des chagrins, les bouffonneries d'un citoyen désabusé, les désillusions, la calomnie, autant de sursauts manqués du bonheur, pour peindre l'impression d'un temps fuyant. Jusqu'aux frissons sublimes d'une aurore boréale aux froideurs douces d'un mois de février déjà porteur de son printemps, cette poésie caresse l'instant, pour effacer la buée posée sur le miroir. Le futur s'est déjà enfuit, faisant le mur. C'est pour cette unique raison, que le poète, toujours, lui court après, nous emportant dans ses élans..
Des mots dans le sac des années, en bruits de casseroles. Jean-Marc Buttin ouvre l'infini grimoire du temps, pour y trouver peut-être les recettes de la sauce baba, ou bien la grandeur des appétits. Il croit savoir que les hommes aiment les pommes, eux qui n'ont pas la maîtrise du feu nucléaire, lumière noire de l'impossible.Jean-Marc Buttin nous offre une poésie du réel, telle une planète au coeur de la nuit, une odeur de vase et d'encens pour poète au feu de l'ennui posant l'éternelle question, sublime désarroi des nuits de pleine Lune: quelle heure est-il, pour mourir à dix huit ans ?
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