Gør som tusindvis af andre bogelskere
Tilmeld dig nyhedsbrevet og få gode tilbud og inspiration til din næste læsning.
Ved tilmelding accepterer du vores persondatapolitik.Du kan altid afmelde dig igen.
Des liens historiques unissaient les Antilles et l'Anjou, entre le XVIIe et le XIXe siècle. L'Anjou et les bords de Loire constituaient l'arrière pays Nantais d'où partaient sur l'Atlantique flibustiers, pirates, corsaires et négriers pour combattre, commercer et coloniser les terres antillaises. Beaufort et la Vallée tenaient une bonne place dans cette aventure avec des hommes comme Pierre-Paul Tarin, petit-fils d'un meunier de la Ville, devenu gouverneur de Saint-Domingue le 30 septembre 1683.Le capitaine de navire Pierre-Augustin Moncousu, né à Bauné le 26 août 1756, a servi sur les vaisseaux du Roi ou de la République, mais aussi sur des navires du commerce triangulaire entre Nantes, la côte d'Angole en Afrique et Saint-Domingue, pour le compte d'armateurs Nantais.Des membres des familles Bourgeois et Bonamy, propriétaires à Beaufort-en-Vallée, et de la famille Bertrand du Platon, propriétaire du domaine de Narcé, en bordure de l'Authion, ont été présents à Saint-Domingue. Ils y ont exploité des industries, notamment indigoteries et des sucreries, avant la déclaration d'indépendance de l'île, sous le nom de Haïti.
La petite ville de Beaufort-en-Vallée est née au pied d'un château fort construit par les comtes d'Anjou, à la fin du premier millénaire, pour défendre la vallée de la Loire, près d'Angers.Le château-fort, démoli en 1214, a été reconstruit, en 1346, par Guillaume Roger, frère du pape Clément VI et nommé alors à la tête d'un comté dont le territoire couvrait la riche Vallée entre Angers et Saumur.À la fin de la guerre de cent ans, le château perd son rôle d'outil de défense. Il est aménagé pour offrir un lieu de résidence rurale aux nouveaux seigneurs, en particulier le Roi René, duc d'Anjou.À partir du XVIIe siècle, il ne sert plus que de garnison avant d'être vendu pierre par pierre.La Révolution vend les ruines comme bien national. Rachetées par la commune, trente ans plus tard, trois tours, ramenées à leur premier niveau, continuent de dominer la haute vallée d'Anjou.
Il y a plus de cent ans maintenant, la grande guerre déclarée en 1914 se terminait sur le territoire français par la déclaration d'armistice du 11 novembre 1918. La Lorraine retrouvait tout son territoire en France, après des combats particulièrement meurtriers sur un front défendu, pied à pied, de tranchée en tranchée, pendant toute la durée du conflit.Un poilu angevin du 277ème régiment d'infanterie, Théophile Boussion, a fait le récit de son combat à Norroy, en Meurthe-et-Moselle, les 14 et 15 février 1915, avant d'être grièvement blessé et évacué sur l'hôpital de Nancy.Ce livre reproduit le texte manuscrit de son témoignage conservé par sa famille. Il est accompagné d'une présentation sommaire du conflit et d'extraits du journal de marche et d'opérations de son régiment,pour la période et les opérations considérées.
Tilmeld dig nyhedsbrevet og få gode tilbud og inspiration til din næste læsning.
Ved tilmelding accepterer du vores persondatapolitik.