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Pensées et sentiment ! Louisa Clement s'intéresse dans son travail à la question de la présence humaine dans l'artificiel ou, le cas échéant, à la présence de l'artificiel dans l'humain. Elle a d'abord fait sensation avec son oeuvre « Représentantes » (Repräsentantinnen) (2021) où elle fait intervenir 10 clones robotisés qui, en plus d'une ressemblance parfaite avec elle, disposaient par le biais de la technologie d'un accès à toutes les informations et données personnelles la concernant. L'IA leur permettait d'imiter l'artiste et de la reproduire le plus fidèlement possible jusqu'à en devenir les revenants, pourtant dotés chacun d'une vie propre. Louisa Clement a aussitôt été élue à l'unanimité pour le prix d'art de la ville de Bonn 2023 : « Malgré sa jeunesse, l'artiste Louisa Clement a déjà créé une oeuvre à la force et la cohérence exceptionnelles... et a convaincu [le jury avec son] projet [inédit] qui se situe à la jonction de l'art et de la science, tout en traitant des sujets d'actualité brûlants tels que le rapport entre l'homme et l'intelligence artificielle, l'individu et l'algorithme, l'expérience et le flux de données. » Pour l'exposition au Kunstmuseum de Bonn (22.2-16.6.2024), elle développera et perfectionnera son travail actuel intitulé « Compression » (2023), une capsule métallique de 2 cm de haut qui contient un ADN synthétique généré à partir des jeux de données tirées de l'oeuvre complet de l'artiste jusqu'à aujourd'hui et doit le conserver pendant 1000 ans.
Selten war ein Quellenstudium so amüsantDas Werk von Peter Zimmermann ist vielfältig. Ende der 1980er Jahre dominierten die sogenannten Book Cover Paintings - der Kölner Künstler malte Buchtitel von Atlanten, Kunstbüchern, Reiseführern und Wörterbüchern mit Epoxid auf Leinwände. In seinen Kartonobjekten arbeitete er dann mit räumlichen Verzerrungen von Schrift und Bild, thematisierte dabei Loops und deren Wechselwirkungen. Dem folgte die erfolgreiche Serie farbenprächtig glänzender Leinwände mit reiner abstrakter Formenmalerei, wobei der Künstler digitale Vorlagen, Fotos, Filmstills oder Diagramme zunächst mittels grafischer Algorithmen verfremdete und dann in zahlreichen transparenten Epoxidharzschichten auftrug. Seit 2014 hat Peter Zimmermann, getreu diesem Ansatz, verstärkt wieder auf Ölmalerei gesetzt und wogende, in leuchtende Farben getauchte Meere voller Tentakeln geschaffen. Für den neuen 2023er-Band der Kienbaum Artists' Books mit dem Titel »swipe« hat der Künstler jetzt seinen Fundus durchstöbert und seine Quellen wie auch seine Arbeiten zu einem wilden Potpourri verdichtet. Die Analogien, die dabei zutage treten, sind Hinweise auf eine tiefschürfende Auseinandersetzung mit dem Verhältnis von Original und Abbild und mit dem Begriff der Oberfläche. Selten aber war ein autodidaktisches Quellenstudium auch so amüsant.
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