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La maison du péché est un roman de Marcelle Tinayre, paru en 1901. Il raconte l'histoire de Claire, une jeune femme de la bourgeoisie parisienne, qui tombe amoureuse de Jean, un artiste bohème. Leur amour sera mis à rude épreuve par les conventions sociales de l'époque et les préjugés de leur entourage. Ce roman, qui aborde des thèmes tels que l'amour, la passion et la morale, est considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature française de la Belle Ãpoque.This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it.This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.
Plongez dans l'histoire d'une femme forte et rebelle avec ce roman de Marcelle Tinayre. Louise est une femme moderne qui refuse de se plier aux conventions de son époque et va tout faire pour défendre ses convictions et ses idéaux. Une histoire captivante et inspirante.This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it.This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
Elle était aussi trop grande, glaciale en hiver et mal distribuée. Au rez-de-chaussée, de chaque côté d'une porte massive, ornée de clous qui dessinaient des losanges, il y avait deux fenêtres à petits carreaux verdis, protégées la nuit par des contrevents si vieux que leur bois pourrissait, sous un reste de peinture grise. On entrait dans un couloir carrelé. À droite, une pièce non meublée servait de resserre. À gauche était le salon de compagnie, boisé à l'ancienne mode et garni de vieux meubles en velours d'Utrecht. La cuisine, paradoxalement installée à l'entresol, était la plus vaste pièce de la maison, témoignant ainsi de l'estime qu'on faisait du bien boire et du bien manger. Au même étage, se groupaient une étroite salle à manger, trois chambres et plusieurs cabinets de débarras. Au premier étage il y avait la chambre de Mme du Fargeas qui s'ornait d'une tenture en papier jaune collé sur toile, serti dans une large bordure représentant des lauriers en festons retenus par des rosaces d'or. Deux lits d'acajou, à colonnes rehaussées de cuivre, occupaient l'alcôve. La commode était de même style que les lits, ainsi que la table ronde à trois pieds, couverte d'un marbre gris, et les fauteuils de damas jaune.
M. Gannerault, brave homme peureux et doux, ancien proviseur d'un lycée de province, révoqué après le Seize-Mai pour avoir étalé trop naïvement ses sentiments légitimistes, avait gardé les allures un peu gourmées et dignes, l'innocent pédantisme du langage qui révélaient le vieil universitaire. D'ailleurs, il avait lui, si bon et si faible il avait sur la règle, la loi, le devoir, les théories les plus absolues qu'il exprimait à toute occasion et qu'il aurait mieux fait d'appliquer à la direction de son ménage. Mme Gannerault, ma marraine, n'était pas aimable tous les jours. Elle avait été fort jolie et faisait encore un bel effet, aux lumières, quand un fard léger rendait à soir visage un éclat faux et charmant. Ses cheveux blond foncé, tordus très bas, laissaient glisser deux longues boucles sur les belles épaules mûres, savoureuses comme un fruit de fin d'été. Jadis, dans la bonne société de avant la guerre, elle avait eu des succès de beauté et de toilettes et, ruinée, vieillie, elle ne désarmait pas.
Maintenant, des boiseries crème, rehaussées d'or, des panneaux de brocatelle jaune, servent de fond au plus massif, au plus contourné des mobiliers genre Louis XV fourni par un tapissier parisien. Le tapissier a déterminé la place des consoles, des guéridons, du canapé. Il a réalisé son idéal du salon sérieux, solide, adapté parfaitement au goût de sa clientèle. Madame Clarence n'a pas voulu que Roncières fût meublé de pitchpin ou de cretonne - comme une villa - ou encombré de vieilleries sans valeur, vrais nids à microbes. Que ce salon transformé ait perdu son âme avec sa figure ancienne, qu'il soit étranger au reste du château, étranger au paysage qui déploie, dans le cadre des croisées, la splendeur de ses tapisseries sylvestres, Pauline ne s'en soucie pas.
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ La Vie Amoureuse De Francois Barbazauges Marcelle Tinayre Calmann-Lévy, 1903 Literary Criticism; European; French; Literary Criticism / European / French
t ces soldats, les mêmes qu'un mot d'ordre a soulevés contre leurs chefs, contre les ministres, contre le Comité, et que je m'imaginais tels que des brutes, n'ont pas la mine féroce. Leurs uniformes ne brillent pas de propreté, leur tenue n'est pas très martiale: ils semblent las et indécis, - mais leurs figures sont des figures de paysans point méchants, point malhonnêtes. Ils me rappellent nos Bas-Bretons et nos Vendéens qui ne savaient pas lire, et ne connaissaient le monde qu'à travers les prônes de leurs curés. Ces paysans turcs ont aussi leurs curés fomentateurs de guerre civile. Le clergé vulgaire, les hodjas, les ont poussés contre les libéraux, au nom du souverain menacé, au nom de la religion méconnue. Qu'on les pousse demain contre les étrangers, ils nous égorgeront sans scrupule ! Et pourtant, ils ne sont pas, en majorité, les brutes révoltantes que les journaux dépeignent...
Persuadée qu'elle recevait de Dieu une grâce particulière, madame de Riveyrac, dans un transport de joie reconnaissante, avait voué au service de Dieu le fils tant désiré. La naissance de deux autres enfants n'avait pu modifier sa détermination, ma grand'mère croyant que le Seigneur la récompensait ainsi de son sacrifice. Mais, quand Sylvain de Riveyrac quitta le petit séminaire, il manifesta sa volonté de vivre dans la retraite et d'abandonner sa part d'héritage au frère qu'il chérissait. Mon aïeule, qui se réjouissait de le voir prêtre, puis évêque, ressentit un vif chagrin. Elle se consola en pensant que la bizarrerie de Sylvain - et son désintéressement - permettraient un meilleur établissement au jeune frère, mademoiselle Angélie de Riveyrac désirant ne point se marier. L'ainé des Riveyrac cloîtra sa vie dans l'étude et la méditation. Pendant vingt ans, les jalousies et les méchancetés de la petite ville expirèrent au seuil de son logis.
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Le Bouclier D'Alexandre Marcelle Tinayre Calmann-Lévy, 1922
Beaucoup de dîneuses considéraient avec bienveillance ce garçon replet, robuste, la moustache hardie, l'oeil clair, type d'homme heureux, nonchalant et sensuel, un peu amolli par le bien-être. Jacqueline n'était pas insensible au succès que son mari obtenait facilement dans le monde où ils fréquentaient tous deux, et dans le monde où il fréquentait tout seul. Elle en éprouvait un plaisir de vanité, et parfois un fugitif frisson de jalousie... Elle avait aimé Paul avec son coeur d'enfant; elle l'aimait encore avec ses sens de jeune femme. Cependant, ce soir-là, elle était un peu irritée par les regards qu'il lançait à droite et à gauche, par sa manière de tourner la tête quand une femme, non loin d'eux, se levait pour partir et rajustait son chapeau, les bras en l'air, le torse en parade... Épatante ! disait Paul. Jacqueline ne répondait pas. Elle n'était pas émue et ne craignait pas les comparaisons, mais ce manège de Paul lui semblait agaçant, bébête, vulgaire. Garderait-il toujours ces façons qui n'ont de grâce que dans la première jeunesse ?
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
Marie Capelle, recherche l'amour! Nous sommes en 1830 et, jeune fille de la haute société, elle a peu de chance de trouver un mari aimant. Alors elle refuse celui-ci. Et celui-là. Puis elle refuse encore... Finalement, une agence lui propose un riche maître de forge, maire du lieu, qui lui convient. Pensez! Il vit dans un château! En Corrèze, certes, c'est loin de Paris. Mais un château! Sur place, c'est la désillusion. L'homme est rustre, soumis à sa mère. La forge est en déroute et le château n'en a que le nom. Il est infesté de rats. Marie rêve de retourner à Paris. Mais, très vite, son mari tombe malade et meurt. ... Et si c'était elle qui l'avait empoisonné? Marcelle Tinayre dénoue pour nous les fils de l'intrigue.
This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it. This work was reproduced from the original artifact, and remains as true to the original work as possible. Therefore, you will see the original copyright references, library stamps (as most of these works have been housed in our most important libraries around the world), and other notations in the work.This work is in the public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.As a reproduction of a historical artifact, this work may contain missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.
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«... Elle découvrit enfin son visage, et, soulevée à demi, les mains tendues vers Ugo, elle le conjura de rester, et promit d’être sienne. Son sein palpitait sous le plissement de la guimpe, dans l’échancrure du velours. Ses cheveux coulaient sur ses tempes à petites ondes légères, presque rousses, et le rubis de la mince ferronnière avivait l’éclat des yeux noirs. L’atmosphère chaude et mystérieuse qui baigne les belles mortes, dans les très anciens tableaux, cette pénombre surnaturelle où rêvent les femmes du Vinci, chaque geste de l’Alberi semblait la créer autour d’elle. Une émanation de beauté, irradiant de son visage, de sa robe, de ses mains, de sa bouche douloureuse, transfigurait, pour un instant, la laideur du décor, la vulgarité du partenaire, — et Clarence revivait le plus poignant des songes...»
«... Elle allait et venait dans la salle, l’air réservé, parlant peu. Sa coiffe de mousseline, aux ailes abattues, palpitait à chacun de ses pas et tremblait sur sa joue. Elle encadrait si chastement ce jeune visage et mettait sur les yeux bleus une ombre si douce, où s’estampait l’ombre plus chaude des cils… Deux légers bandeaux d’un brun très sombre se relevaient sur les tempes où couraient des veines d’azur. L’ovale allongé, la ligne droite des fins sourcils, la fraîche pâleur des joues s’harmonisaient avec la sévérité du costume monastique. Et Robert évoquait le souvenir des jeunes religieuses qui, dans les tableaux de sainteté, servent les mendiants et les malades et portent le pain de l’aumône dans leurs mains blanches comme des lis. Il admirait les beaux plis mouvants de la robe, le profil délicat, le rêve extatique du regard et le charme suave qui émanait de cette créature si fine, si frêle, si grave...»
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