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Dans ce livre, Kropotkine raconte l'histoire de la Révolution française de 1789. Il décrit d'une manière vivante, pleine d'humanité, de bienveillance, le drame du peuple des campagnes et des villes soutenant et donnant sa vie pour la Révolution dirigée par l'élite bourgeoise éclairée. Combat dans un premier temps contre l'absolutisme de l'Ancien Régime, et dans un second temps par la volonté de prendre en main son destin à travers les Comités révolutionnaires, véritables préfiguration d'une société sans pouvoir central autoritaire et sans État. La Convention ne voulant pas abandonner son pouvoir et le peuple français fatigué de ses efforts, du sang coulé et de privations, le nouvel État reste conservateur (selon Kropotkine). Il voit alors son rêve d'un monde meilleur s'envoler pour d'autres temps.
La Morale anarchiste est l'une des principales oeuvres de Kropotkine. Kropotkine est un théoricien important du communisme libertaire. Il développe dans cette oeuvre l'idée selon laquelle le juge, le gouvernant et le prêtre ont abusé de la crédulité du peuple. La religion et la loi ne seraient que de fausses morales, la vraie morale étant naturelle, existant même chez les espèces animales à des degrés différents. Cette morale ne serait alors pas une morale à tendance individualiste ou égoïste, comme le suggère Bentham, ni une morale attachée aux idées de Kant ou à des préceptes religieux. Cette morale serait une morale qui consisterait à la recherche de l'accomplissement du bien commun, de l'intérêt de l'humanité. Krotopkine dit aussi que l'Homme a une nature égoïste, que, même quand il accomplit le bien, c'est un peu pour son bien propre, c'est pour son bonheur ou pour se préserver d'une peine; par exemple, si un homme aide un pauvre, c'est pour se préserver de la souffrance qu'il ressentirait à voir un autre souffrir. Pour son idée de morale naturelle, il se réfère à Adam Smith, économiste libéral, dont il réfute les idées individualistes, mais dont il apprécie une oeuvre de jeunesse, Théorie des sentiments moraux.
La Révolution fut vaincue; mais ses idées restèrent. Persécutées, conspuées d'abord, elles sont devenues le mot d'ordre de tout un siècle d'évolution lente. Toute l'histoire du xixe siècle se résume dans l'effort de mettre en pratique les principes élaborés à la fin du siècle passé. C'est le sort de toutes les révolutions. Quoique vaincues, elles donnent le mot de l'évolution qui les suit. Dans l'ordre politique, ces idées sont l'abolition des privilèges de l'aristocratie, la suppression du gouvernement personnel, l'égalité devant la loi. Dans l'ordre économique, la Révolution proclame la liberté des transactions. Tous, tant que vous êtes sur le territoire - dit-elle - achetez et vendez librement. Vendez vos produits - si vous pouvez produire; et si vous n'avez pas pour cela l'outillage nécessaire, si vous n'avez que vos bras à vendre, vendez-les, vendez votre travail au plus donnant: l'État ne s'en mêlera pas ! Luttez entre vous, entrepreneurs ! Point de faveurs pour personne. La sélection naturelle se chargera de tuer ceux qui ne seront pas à la hauteur des progrès de l'industrie, et de favoriser ceux qui prendront les devants. P. K.
L'Anarchie, sa philosophie, son idéal est un livre politique de Kropotkine écrit en 1896. A l'origine, le texte d'une conférence qu'il devait faire à Paris en Mars, salle de Tivoli, Kropotkine entreprend dans cet ouvrage court mais ambitieux d'offrir à l'Anarchie une explication de texte philosophique.
" Depuis deux ans et demi, Pierre Kropotkine est en prison, retranché de la société de ses semblables. Sa peine est dure, mais le silence qu'on lui impose sur les sujets qui lui tiennent le plus à coeur est bien autrement pénible: sa captivité serait moins lourde s'il n'était bâillonné. Des mois, des années se passeront peut-être avant que l'usage de la parole lui ait été rendu et qu'il puisse reprendre avec ses compagnons les conversations interrompues." E.R.
" L'importance de la question a à peine besoin d'être rappelée. Beaucoup d'anarchistes et de penseurs en général, tout en reconnaissant les immenses avantages que le communisme peut offrir à la société, voient dans cette forme d'organisation sociale un danger pour la liberté et le libre développement de l'individu. D'autre part, prise dans son ensemble, la question rentre dans un autre problème, si vaste, posé dans toute son étendue par notre siècle: la question de l'Individu et de la Société..."
" En prenant pour sujet de ce¿e conférence, l'État et son rôle historique, j'ai pensé répondre à un besoin qui se fait vivement sen¿r en ce moment : celui d'approfondir l'idée même de l'État, d'étudier son essence, son rôle dans le passé et la part qu'il peut être appelé à jouer dans l'avenir.C'est surtout dans la questi¿on de l'État que se trouvent divisés les socialistes. Dans l'ensemble des frac¿tions qui existent parmi nous, et qui répondent aux différents tempéraments, aux différentes manières de penser, et surtout au degré de confiance dans la prochaine révolüon, deux grands courants se dessinent."
Dans cet ouvrage, Kropotkine pointe ce qu’il considère comme les défauts des systèmes économiques, du féodalisme et du capitalisme, et comment il croit que ces systèmes prospèrent grâce à et maintiennent la pauvreté et la pénurie, malgré l’abondance de la production grâce aux progrès techniques, par le maintien de privilèges. Il propose à nouveau un système économique décentralisé basé sur l’entraide et la coopération volontaires, affirmant que les tendances pour ce type d’organisation existent déjà, aussi bien dans l’évolution que dans les sociétés humaines. Il traite également des détails de la révolution et de l’expropriation afin qu’elles ne finissent pas de manière réactionnaire.
La Morale anarchiste est l'une des principales oeuvres de Kropotkine. Kropotkine est un théoricien important du communisme libertaire. Il développe dans cette oeuvre l'idée selon laquelle le juge, le gouvernant et le prêtre ont abusé de la crédulité du peuple. La religion et la loi ne seraient que de fausses morales, la vraie morale étant naturelle, existant même chez les espèces animales à des degrés différents. Cette morale ne serait alors pas une morale à tendance individualiste ou égoïste, comme le suggère Bentham, ni une morale attachée aux idées de Kant ou à des préceptes religieux. Cette morale serait une morale qui consisterait à la recherche de l'accomplissement du bien commun, de l'intérêt de l'humanité. Krotopkine dit aussi que l'Homme a une nature égoïste, que, même quand il accomplit le bien, c'est un peu pour son bien propre, c'est pour son bonheur ou pour se préserver d'une peine ; par exemple, si un homme aide un pauvre, c'est pour se préserver de la souffrance qu'il ressentirait à voir un autre souffrir. Pour son idée de morale naturelle, il se réfère à Adam Smith, économiste libéral, dont il réfute les idées individualistes, mais dont il apprécie une oeuvre de jeunesse, Théorie des sentiments moraux.Toutefois, il n'adopte pas une conception relativiste et dénonce par exemple la répression de la Commune de 1871 par Thiers. Il dit que l'Homme doit se fier à une morale qui dirait : "Traite les autres comme tu aimerais à être traité par eux dans des circonstances analogues." Il ajoute : "Le bonheur de chacun est intimement lié au bonheur de tous ceux qui l'entourent." Kropotkine, étant d'un courant anarchiste, bien que divergent quelque peu de Proudhon ou de Bakounine, émet une critique des autorités sans concession. Il dit des révolutions que c'est une réaction pour rétablir la solidarité. Kropotkine parle aussi de "vie inconsciente" pour expliquer une grande partie de la vie et de l'activité humaine. L'homme agit donc souvent spontanément, sans réfléchir aux conséquences de ses actes. Et la morale est donc en grande partie inconsciente. Kropotkine dit ensuite que l'absence d'ordre, l'anarchie, serait préférable après avoir délégitimé la Justice qui s'exprime à travers le juge et la condamnation. Il considère que l'Homme n'aura pas besoin de contraintes légales pour l'empêcher de commettre des fautes car il se fixera lui-même ses contraintes morales.
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