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Bøger af Stendhal Stendhal

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  • af Stendhal Stendhal
    327,95 kr.

    Je vais dire ce que j'ai fait, ou plutôt ce qu'on a fait de moi, depuis bientôt trente-quatre ans que je suis dans ce monde.Mon père, homme sévère et qui était parvenu, à force de travail, à se faire un nom dans une profession savante, me répétait tous les jours que j'étais pauvre, et me fit donner une excellente éducation; mais ce ne fut pas sans peine, du moins de ma part.Je n'ai point connu les joies de l'enfance, et ma vie a toujours été sévère. À dix ans, je travaillais dix heures par jour au grec, au latin, aux mathématiques, etc. Ce fut avec grande peine que le rigorisme paternel m'accorda la musique et le dessin, mais à la condition que je me lèverais une heure plus tôt chaque matin, et cependant déjà je ne dormais guère.À seize ans, je travaillais dans un bureau de douane; le directeur était l'ami de mon père, et j'eus quatre ou cinq heures par jour pour terminer mon éducation.

  • af Stendhal Stendhal
    312,95 kr.

    Je pourrais citer quelques vieillards qui vivent encore, et ont fort bien connu Victoire Carafa et sa fille. Victoire fut un modèle de prudence et d'esprit; mais, malgré tout son génie, elle ne put prévenir la ruine de sa famille. Chose singulière ! les malheurs affreux qui vont former le triste sujet de mon récit, ne peuvent, ce me semble, être attribués, en particulier, à aucun des acteurs que je vais présenter au lecteur: je vois des malheureux, mais, en vérité, je ne puis trouver des coupables. L'extrême beauté et l'ame si tendre de la jeune Hélène étaient deux grands périls pour elle, et font l'excuse de Jules Branciforte, son amant, tout comme le manque absolu d'esprit de monsignor Cittadini, évêque de Castro, peut aussi l'excuser jusqu'à un certain point. Il avait dû son avancement rapide dans la carrière des honneurs ecclésiastiques à l'honnêteté de sa conduite, et surtout à la mine la plus noble et à la figure la plus régulièrement belle que l'on pût rencontrer. Je trouve écrit de lui qu'on ne pouvait le voir sans l'aimer.

  • af Stendhal Stendhal
    327,95 kr.

    Je me logeais à Paris, rue de Richelieu, dans un Hôtel de Bruxelles, n° 47, tenu par un M. Petit, ancien valet de chambre de l'un des MM. de Damas. La politesse, la grâce, l'à-propos de ce M. Petit, son absence de tout sentiment, son horreur pour tout mouvement de l'âme qui avait de la profondeur, son souvenir vif pour des jouissances de vanité qui avaient trente ans de date, son honneur parfait en matière d'argent, en faisaient à mes yeux le modèle parfait de l'ancien Français. Je lui confiai bien vite les 3000 francs qui me restaient; il m'en remit malgré moi un bout de reçu que je me hâtai de perdre, ce qui le contraria beaucoup lorsque, quelques mois après ou quelques semaines, je repris mon argent pour aller en Angleterre où me poussa le mortel dégoût que j'éprouvais à Paris.

  • af Stendhal Stendhal
    307,95 kr.

    Je dis que l'observation des deux unités de lieu et de temps est une habitude française, habitude profondément enracinée, habitude dont nous nous déferons difficilement, parce que Paris est le salon de l'Europe et lui donne le ton; mais je dis que ces unités ne sont nullement nécessaires à produire l'émotion profonde et le véritable effet dramatique.Pourquoi exigez-vous, dirai-je aux partisans du classicisme, que l'action représentée dans une tragédie ne dure pas plus de vingt-quatre ou de trente-six heures, et que le lieu de la scène ne change pas ou que du moins, comme le dit Voltaire, les changements de lieu ne s'étendent qu'aux divers appartements d'un palais ?

  • af Stendhal Stendhal
    297,95 kr.

    Le marquis del Dongo, contrarié de voir tant de gaieté, avait été un des premiers à regagner son magnifique château de Grianta, au delà de Côme, où les dames menèrent le lieutenant Robert. Ce château, situé dans une position peut-être unique au monde, sur un plateau à cent cinquante pieds au-dessus de ce lac sublime dont il domine une grande partie, avait été une place forte. La famille del Dongo le fit construire au quinzième siècle, comme le témoignaient de toutes parts les marbres chargés de ses armes; on y voyait encore des ponts-levis et des fossés profonds, à la vérité privés d'eau mais avec ces murs de quatre-vingts pieds de haut et de six pieds d'épaisseur, ce château était à l'abri d'un coup de main; et c'est pour cela qu'il était cher au soupçonneux marquis. Entouré de vingt-cinq ou trente domestiques qu'il supposait dévoués, apparemment parce qu'il ne leur parlait jamais que l'injure à la bouche, il était moins tourmenté par la peur qu'à Milan.

  • af Stendhal Stendhal
    312,95 kr.

    Je n'en habiterai pas moins le pays. On sait qu'il y a quarante-huit ans, j'ai hérité d'un champ qui rapporte 800 livres; je vivrai avec ce revenu. Je ne fais point d'économies dans ma place, moi, messieurs, et c'est peut-être pourquoi je ne suis pas si effrayé quand on parle de me la faire perdre.M. de Rênal vivait fort bien avec sa femme; mais ne sachant que répondre à cette idée, qu'elle lui répétait timidement: Quel mal ce monsieur de Paris peut-il faire aux prisonniers ? Il était sur le point de se fâcher tout à fait quand elle jeta un cri. Le second de ses fils venait de monter sur le parapet du mur de la terrasse, et y courait, quoique ce mur fût élevé de plus de vingt pieds sur la vigne qui est de l'autre côté. La crainte d'effrayer son fils et de le faire tomber empêchait madame de Rênal de lui adresser la parole. Enfin l'enfant, qui riait de sa prouesse, ayant regardé sa mère, vit sa pâleur, sauta sur la promenade et accourut à elle.

  • af Stendhal Stendhal
    272,95 kr.

    Napoléon y entra fort jeune. Il s'y distingua par ses dispositions pour les mathématiques, et par un amour singulier pour la lecture, mais il offensa ses maîtres par l'opiniâtreté avec laquelle il refusa d'apprendre le latin suivant les méthodes ordinaires. Ce fut en vain qu'on voulut le forcer à apprendre par coeur des vers latins et les règles du rudiment; il ne voulut jamais faire de thèmes ni parler cette langue. Pour le punir de son obstination, on le retint dans le collège un an ou deux de plus que les autres élèves. Il passa ces années dans la solitude et le silence; jamais il ne se mêlait aux jeux de ses camarades; jamais il ne leur adressait une parole. Rêveur, silencieux, solitaire, il était connu entre eux par sa manie d'imiter les manières et jusqu'au langage des grands hommes de l'antiquité. Il affectait surtout les phrases courtes et sentencieuses des Lacédémoniens. Un des malheurs de l'Europe, c'est que Napoléon ait été élevé dans un collège royal, c'est-à-dire en un lieu où une éducation sophistiquée et communément donnée par des prêtres est toujours à cinquante ans en arrière du siècle. Élevé dans un établissement étranger au gouvernement, il eût peut-être étudié Hume et Montesquieu; il eût peut-être compris la force que l'opinion donne au gouvernement.

  • af Stendhal Stendhal
    282,95 kr.

    This is an EXACT reproduction of a book published before 1923. This IS NOT an OCR'd book with strange characters, introduced typographical errors, and jumbled words. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Stendhal Stendhal
    312,95 kr.

    Je pourrais citer quelques vieillards qui vivent encore, et ont fort bien connu Victoire Carafa et sa fille. Victoire fut un modèle de prudence et d'esprit; mais, malgré tout son génie, elle ne put prévenir la ruine de sa famille. Chose singulière ! les malheurs affreux qui vont former le triste sujet de mon récit, ne peuvent, ce me semble, être attribués, en particulier, à aucun des acteurs que je vais présenter au lecteur: je vois des malheureux, mais, en vérité, je ne puis trouver des coupables. L'extrême beauté et l'ame si tendre de la jeune Hélène étaient deux grands périls pour elle, et font l'excuse de Jules Branciforte, son amant, tout comme le manque absolu d'esprit de monsignor Cittadini, évêque de Castro, peut aussi l'excuser jusqu'à un certain point. Il avait dû son avancement rapide dans la carrière des honneurs ecclésiastiques à l'honnêteté de sa conduite, et surtout à la mine la plus noble et à la figure la plus régulièrement belle que l'on pût rencontrer. Je trouve écrit de lui qu'on ne pouvait le voir sans l'aimer.

  • af Stendhal Stendhal
    337,95 - 442,95 kr.

  • af Stendhal Stendhal
    562,95 kr.

  • - Unabridged text with an introduction by Horace B. Samuel
    af Stendhal Stendhal
    557,95 kr.

    The Red and the Black is a historical psychological novel by Stendhal, published in French in 1830 as Le Rouge et le noir. The novel, set in France during the Second Restoration (1815-30), is a powerful character study of Julien Sorel, an ambitious young man who uses seduction as a tool for advancement. M. de Rênal, the mayor of the provincial town Verrières, hires Julien Sorel to be his children's tutor. Julien is only a carpenter's son, but dreams of following in the footsteps of his hero, Napoleon. However, in Julien's time, men gain power in the Church and not in the army. Even though he is training to become a priest, Julien decides to seduce the mayor's wife, Mme. de Rênal, because he thinks that it is his duty. They become lovers, but M. Valenod, the mayor's political adversary, finds out about the affair and begins to spread rumors. M. de Rênal is profoundly embarrassed, but his wife convinces him that the rumors are false. M. Chélan, the town priest and Julien's mentor, sends him to the Besançon seminary to avoid any further scandal.The director of the seminary, M. Pirard, likes Julien and encourages him to become a great priest. Julien does very well at the seminary, but only because he wants to make a fortune and succeed in French society. The other priests at the seminary are not aware of Julien's hypocrisy, but are jealous of his intelligence. M. Pirard is disgusted with the political involvement of the Church and resigns. His aristocratic benefactor, the Marquis de la Mole, wants M. Pirard to be his personal secretary in Paris, but M. Pirard tells him to hire Julien instead.Julien is both enthralled and repulsed by Parisian society at the same time. He tries to fit in among the nobles but they treat him as a social inferior. However, the Marquis's daughter, Mathilde, falls in love with Julien and they become lovers. When Mathilde gets pregnant and tells the Marquis about her affair, he is furious, but soon ennobles Julien so Mathilde can marry him. Julien finally has the aristocratic title he always wanted. But Mme. de Rênal sends the Marquis a letter denouncing Julien as a womanizer only concerned with making his fortune. The Marquis then refuses to let Mathilde marry Julien, who furiously returns to Verrières and shoots Mme. de Rênal. She survives, but Julien is sentenced to death anyway. Mme. de Rênal forgives Julien and dies of love three days after his execution (Sparknotes)

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