Bøger udgivet af Editions de L'Erabliere

Le livre est divisé en deux parties. La première, la plus grande, concerne le kamitisme. Pour chaque thème abordé dans cette partie, nous allons interroger l'Égypte ancienne. En effet, selon Théophile Obenga, La linguistique évolutive, débarrassée des savoir-faire routiniers, laisse apparaître cette Afrique noire profonde, traditionnelle, précoloniale, comme l'éparpillement culturel de l'Égypte ancienne à travers le continent noir. Ce qu'est l'Afrique, elle le doit à l'Égypte. Molefi Kete Asante l'a également affirmé Une position fondamentale de mon argument est que toutes les sociétés africaines trouvent en Kemet une source commune pour des idées intellectuelles et philosophiques.Mais est-ce que la religion kamite est encore si importante aujourd'hui? C'est l'une des questions auxquelles ce livre répond à travers une description précise de ses caractéristiques et de son actualité.La deuxième partie, la plus petite, concerne le judaïsme, le christianisme et l'islam dans leurs relations avec l'Afrique.

Mais cet ouvrage n'est pas que descriptif, car l'auteur s'efforce de tirer des leçons de ces tragédies quotidiennes en évoquant les grands enjeux qui concernent l'avenir des nations africaines aujourd'hui. Car ce qui se passe dans cette région exprime à un degré presque insupportable ce qu'on peut rencontrer dans de nombreuses autres régions d'Afrique, surtout dans les Grands Lacs. En fustigeant les abus de ses concitoyens, l'auteur évoque la responsabilité qui incombe à tous les Africains qui veulent vivre dans la dignité et le respect du bien commun plutôt que dans le pillage et le mépris de leurs propres frères comme le font certaines élites corrompues. Il ne faut pas refermer ce livre en en restant à un sentiment de désespoir. Il faut se tourner vers l'avenir. Il est nécessaire que chacune et chacun - Africains, expatriés, décideurs économiques et politiques, membres du clergé, intellectuels - s'interroge sur sa part de responsabilité et de complicité avec ces antivaleurs et ce mal dominant, ne fût-ce que par la passivité et la peur. Que cet ouvrage courageux soit pour tous l'occasion d'un examen de conscience en vérité, sans chercher de justifications honteuses. Osons l'espérance.

....Autrement dit, plutôt que de se demander ce qu'une organisation régionale peut nous apporter, travaillons chaque jour pour que notre pays soit, chaque jour, un signe d'espérance pour les ensembles régionaux. Qu'il soit plus attractif, plus compétitif dans divers domaines. Créons à l'intérieur de nos frontières un espace de paix, de liberté, de bonne gouvernance. Rapprochons nous, dans chaque domaine, dans chaque secteur, des normes internationales. Faisons ce que les marqueteurs appellent le benchmarching, c'est-à-dire, étudions la manière dont les autres créent et entretiennent le succès pour l'adapter à notre contexte.

Les poèmes de Stéphane Magunda Masiste transportent le lecteur dans une rêverie envoûtante et extatique. Mais paradoxalement, cette rêverie ne le coupe pas de la réalité du monde dans lequel il évolue en pleine conscience mais plutôt le met face à face à cette réalité de laquelle parfois il aimerait bien échapper. Les amoureux des vers et de mots apprécieront à sa juste valeur le travail d'un poète confirmé.

Par ce livre, nous avons voulu, apporter notre modeste contribution à une meilleure compréhension des techniques ou modes d'encadrement des jeunes en rapport avec la période de détente ou de loisirs au sein des Eglises. Nous n'avons pas trouvé utile de mettre en lumière tous les aspects liés à la mise en oeuvre des activités, seuls les points essentiels ont été abordés, mais non épuisés, appelant toutefois à tout un chacun, de creuser son intelligence pour la bonne fin de son programme. Les problèmes relatifs à l'organisation ont forcément été examinés d'une manière surtout théorique. Dans la partie qui fait la part large à l'étude méthodologique d'un programme, nous avons malheureusement dû nous limiter à un exposé par trop succinct, à une énumération - parfois incomplète d'ailleurs - des diverses possibilités d'établir un bon projet d'activités. Ce livre n'a pas de prétention scientifique, ni n'épuise tous les contours liés à l'encadrement, la formation pourra y suppléer. Son seul but est de vous guider en vous posant des questions: quelles sont les activités qui conviennent le mieux à votre Eglise; comment; quand, par quels moyens matériels et financiers les réaliser et ou pouvez-vous les obtenir ? Avoir une idée, c'est mieux, mais disposer des finances pose parfois des problèmes compliqués. Voilà pourquoi, il s'avère souvent utile, sinon indispensable, de faire appel aux conseils et aux structures spécialisées, ou mieux encore à votre Eglise, pour résoudre vos problèmes de fonds. Si vous êtes parvenu à cette conclusion, nous estimons avec vous, que cette brochure aura atteint son objectif. Cependant, à titre de rappel, le Centre Aéré des Jeunes pour la Culture Démocratique C.A.J.C.D, se tient à votre entière disposition pour toute difficulté éventuelle qui concernerait ces questions. MUTOMBO KAYIKAMBA KATENDA Cléophas

Depuis la clôture du Concile Vatican II, l'importance des laïcs n'a cessé d'augmenter en RD Congo. Les laïcs congolais ne sont plus des spectateurs passifs mais des acteurs dynamiques au service de la mission évangélisatrice de l'Eglise. Conformément aux dispositions du Livre II du Code de Droit Canonique de 1983, ils ont fondé, et fondent encore, des associations et mouvements ecclésiaux pour répondre à leur vocation baptismale dans le monde de ce temps. Une association de fidèles est un instrument pour la mission de l'Eglise ad intra et ad extra. Chaque association renferme deux aspects interdépendants: le juridique et le pastoral. Le livre du Frère Masumbuko traite de l'aspect juridique du Conseil de l'Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC). Toutefois, il n'ignore pas ses implications pastorales. Le CALCC a été créé, par la Conférence Episcopale Nationale du Congo, à la fois comme une association publique des fidèles et une plate-forme autonome des associations et des mouvements des laïcs. Le constat fait est qu'il survit dans une sorte d'hybridisme juridique qui le rend inopérant. Une révision de ses Statuts s'impose donc pour lui permettre de répondre aux objectifs que l'autorité ecclésiastique compétente lui a assignés. Cette démarche devrait être menée par les laïcs eux-mêmes, sous la haute direction de la hiérarchie.

Ils ont beau crier le nombre des victimes, 6, 7, 8 millions, personne ne le sait. Ils ont beau évoquer le calvaire des femmes, devenues à la fois enjeux et champs de cette guerre de basse intensité dans laquelle le Congo est plongé depuis près de 20 ans. Ils ont beau appeler au secours pour que cesse cette guerre de prédation, condensé extrême de la violence capitaliste coloniale en expansion infinie, de plus en plus vorace et éhonté, sans foi ni loi, ni retenue. Rien n'arrête le temps, rien n'arrête la mort, rien n'arrête la pieuvre à multiples bras pour qui la vie humaine ne vaut rien, surtout quand elle est lointaine et pigmentée.

Complice du Destin est un récit autobiographique qui relate une histoire vraie dont le narrateur est le personnage principal. Dans la limite où la mémoire ne le trahit pas, l'auteur commence par exhumer les souvenirs de sa tendre enfance quelque peu mouvementée au gré des mutations de service de par le statut du pater, qui infirmier auxiliaire et agent sanitaire à ses débuts, devient rapidement un chef de cercle sanitaire une année après l'accession de Congo Belge à l'indépendance. Il évoque son cursus scolaire qui suit une voie inhabituelle par la force des choses. De fil en aiguille, les études terminées, il tente de faire carrière mais tout bouge autour. Le mal être est généralisé. Les équilibres sociaux sont rompus. Il prend option pour l'immigration pour tenter de rétablir les équilibres. De Luanda en Angola, en passant par Johannesburg en Afrique du Sud, jusqu'à Maputo au Mozambique et à Manzini au Swaziland, d'illusions en désillusions il découvre qu'ailleurs n'est pas forcement mieux que chez soi. Les événements passés ont fini par prendre un sens plus significativement précis et dont l'accomplissement ne relève plus du hasard tel que perçu autrefois. C'est comme du déjà vécu. Il apparait in fine que nous sommes tous complices de notre destin.

Jean-Pierre Matungulu, alias Majohn, était un élève moyen à l'école primaire. Au cours de ses études secondaires, son intelligence décupla et il termina premier de sa classe avec 85%. Il s'inscrivit à la faculté Polytechnique au Campus Universitaire de Kinshasa au milieu des années 70. Jean-Pierre Matungulu y brilla de mille feux et il devint évident qu'il était un savant: il corrigeait ses professeurs, expliquait la matière à ses collègues, réparait des ascenseurs... Les autorités académiques s'étaient résolues de l'envoyer dans une école de surdoués à l'étranger, dès qu'il obtiendrait son diplôme d'ingénieur civil en électricité. Hélas, alors qu'il était vers la fin de son cycle universitaire, Jean-Pierre Matungulu, retomba amoureux d'une jeune fille qu'il avait courtisée jadis, sans succès. Celle-ci persista dans son refus. Commença alors une lente et longue déchéance du savant, qui le conduisit vers la folie et la mort...

Après avoir gagné le Prix Mark Twain au début de l'année 2010, l'auteur rencontre un monsieur qui, en décortiquant son ouvrage, émet son avis sur le contenu. L'Homme est mort, le Genre est né est un débat dans lequel l'auteur défend ses idées sous la critique d'un observateur indépendant. La nouvelle-phare est suivi d'un bonus (Sacré monde pourri !), et l'ensemble constitue une satire philosophique dans laquelle il y a à rire et surtout beaucoup à réfléchir.

Ce livre est une des plus belles aventures qui me soient arrivées cette année. C'est par hasard sur Internet que j'ai pris connaissance du travail de Magloire Tessoh de Yaoundé. Tout de suite j'ai pris contact avec lui pour lui demander l'autorisation d'en faire un livre. Sa réponse est venue sans tarder: C'est d'accord ! De passage à Douala, j'ai eu la chance de le voir en personne. Il a fait le déplacement de Yaoundé pour me rencontrer dans ma chambre d'hôtel. Après avoir apprécié l'oeuvre, j'ai rencontré un auteur sympathique à souhait. Nous avons refait le monde ou plutôt refait l'Afrique. Le travail de Magloire Tessoh se place dans la droite ligne du chemin tracé par Cheikh Anta Diop. En attendant d'autres éditions enrichies de nouveaux contes, je le voudrais comme le témoin des efforts de jeunes africains pour porter haut l'étendard de l'Afrique. Ce livre peut à la fois être lu comme une anthologie des contes et comme un ouvrage technique d'analyse littéraire. La rigueur dont il a fait montre dans ce travail a forcé mon admiration. Magloire Mpembi Editions de l'Erablière

Notre ipséité courtelinesque est sans nul doute le lien entre la raison de notre existence et cette passion immatérielle pour la connaissance de l'origine de l'humanité qui ne nous quitta plus.C'est cette quête passionnante qui nous amena à proposer à la communauté scientifique et au peuple de la création le récit historique de l'apparition de l'homme sur Terre. La science fut capable de nous parler de tout.Elle s'exprime sur tout et se vante de tout expliquer. La précision et la rigueur des travaux sur les galaxies, la formation des planètes, leurs dimensions, leurs propriétés, leurs particularités, les distances qui les relient et autres nous convainquirent de la bizarrerie de certaines zones d'ombre intentionnellement ignorées.Nous mettons juste sur la table ce que d'aucuns firent tout pour qu'il ne soit mentionné nulle part. Notre mérite sera de permettre aux uns, mais aussi aux autres de se positionner par rapport aux vérités qui sont dévoilées dans cet ouvrage.