Bag om Et si l'Afrique acceptait enfin le développement ! - Volume 1
Quel que soit l'angle d'analyse convoqué, l'Afrique, berceau de l'humanité, reste le dernier des continents dans tous les domaines imaginables. Et comme si la misère ne suffisait pas, l'Afrique a pulvérisé tous les records de violation des droits de l'homme. On y égorge son frère pour un morceau de pouvoir, on s'y amuse avec le pouvoir du peuple en associant l'armée républicaine au truquage des élections, on repousse ou ajourne les élections républicaines quand on est pas sûr de gagner, le tout avec la complicité d'une justice injuste et âprement corrompue. Malgré cette situation chaotique, des rêveurs et des hypocrites, africains ou non, s'amusent à défendre l'Afrique en la présentant comme une terre de chaleur humaine, une éternelle victime du vampirisme occidental. On fait croire au nègre, pour l'endormir, que l'Afrique est une terre d'hospitalité, de convivialité et de communauté, contrairement à l'Occident qui serait une terre d'égoïsme et d'individualisme. Ce cliché est absolument faux. La jalousie est si bien ancrée en Afrique, que les hommes sont obligés de se cacher pour réussir. Tout se passe comme dans un panier à crabe: l'élément qui veut émerger est tiré vers le bas. Le sport quotidien des dirigeants africains consiste à emprisonner et à massacrer des opposants, à incendier le service public en gérant le pouvoir républicain comme un bien familial transmissible de père en fils, à narguer la pauvreté des contribuables en volant leur argent à vue d'oeil pour le dilapider dans des cérémonies ostentatoires et voyages de prestige, à acheter la police, la gendarmerie, l'armée et la justice à vil prix. Certains s'accrochent au trône présidentiels jusqu'à y mourir après 40 ans de dictature et d'exaction sur les opposants.
Vis mere