Bag om Et si l'Afrique acceptait enfin le développement!-Volume 3
En Afrique, personne n'a su expliquer le paradoxe d'un peuple si ouvert, si ingénieux, si prompt à s'adapter aux situations les plus éprouvantes, mais si désordonné et si éloigné d'une dynamique ferme et organisée de progrès. Pourquoi l'africain ne donne t-il le meilleur de lui-même que lorsqu'il est à l'étranger? Qui est cet africain qui doit faire le développement ? Quelles sont ses caractéristiques ? Celles-ci sont-elles compatibles avec les exigences du progrès ? En un mot, l'africain a-t-il une culture de l'effort, une pédagogie du développement ? L'africain verse quotidiennement dans la palabre stérile. Beaucoup de discours, mais peu d'actes positifs aux fruits palpables. La réflexion et la conception ne sont certes pas des exercices qui font défaut en Afrique où se multiplient à un rythme ahurissant les ateliers de conception, de restitution, de capitalisation ou de validation, les séminaires, conférences, assises, fora, symposiums, journées de réflexion, semaines ou quinzaines de promotion, retraites, rencontres, sommets, etc. Les résultats d'envergure que le foisonnement de ces rencontres met en droit d'attendre ne se font pas sentir concrètement. Originellement, nous ne pensons que pour agir.
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