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Au coeur de l'Océan Pacifique, située dans le sud de l'archipel des Australes (à plus de 1400 km de Tahiti) et reliée au monde par un unique bateau accostant tous les deux mois, l'île de Rapa constitue une société à part au sein de la Polynésie française. Son isolement en a fait, depuis longtemps, un lieu de préservation unique des traditions anciennes du monde polynésien. Cette particularité, propre à certains lieux dans le monde que la modernité n'a pas encore atteint, ou n'a atteint que très tardivement, est le sujet privilégié de l'ouvrage proposé par Ginkgo, sous la plume de l'ethnologue François Ghasarian. Ce livre, adressé à tous ceux que le passé de la Polynésie passionne. Remontant dans le temps, aussi loin qu'ont pu être livrés les témoignages des premiers Européens à toucher le sol de Rapa, il présente et commente pratiquement tous les récits consacrés à cette île " perdue " du Pacifique sud, depuis sa découverte par le navigateur anglais Vancouver en 1791, jusqu'aux recherches archéologiques menées par Thor Heyerdhal en 1956. Est donc ici réunie une grande variété de documents (récits, souvenirs et témoignages, correspondances et textes administratifs, articles de journaux et de revues scientifiques), provenant de sources variées (explorateurs, militaires, administrateurs coloniaux, missionnaires protestants et catholiques, ethnographes). Y sont également jointes la plupart des photographies prises à Rapa, depuis les toutes premières à l'aube du XXeme siècle, témoignages visuels irremplaçables que l'écrit le plus précis ne peut transmettre. Tous ces documents, uniques, difficilement localisables et consultables, proviennent d'institutions, d'archives et de bibliothèques dispersées dans le monde. Ils sont ici rassemblés et présentés chronologiquement, suivant ainsi la progression de la " découverte " de l'île et sa lente absorption par le monde colonial. Ces récits - fragments et bribes du passé - constituent les seules données disponibles sur les habitants de Rapa et leurs relations avec les Européens depuis plus de deux siècles et nous permettent de reconstituer la pensée coloniale et son impact religieux, commercial et politique. Parole enfin redonnée aux Polynésiens et à leurs coutumes et traditions.
By the author of: - "Deep Water and Shoal" - "Voyage to the Galapagos" - "To the Great Southern Sea" - "Return to the Sea". ---------------------------- After their father's death in 1988, the daugthers of William Albert Robinson fell on "Gull Graves" a little story that he had written years back. It was in a battered brown envelope at the bottom of an old metal trunk. Years went by.....and more years.... today they have decided to bring this story to life in memory of their father. Their father once wrote: "So farewell. I must be off, for I have a rendez-vous at the end of the rainbow" This story is probably not the end of the rainbow, but it illustrates the talented writer ...
Parti de Brest en 1766 à la tête d'une mission diplomatique et scientifique, Bougainville débarquait le 6 avril 1768 à Tahiti. À travers ce carnet de voyage imaginaire, l'auteur a reconstitué l'épopée extraordinaire d'Ahutoru premier Tahitien venu en Europe à bord de la Boudeuse de Louis Antoine de Bougainville. Ce récit palpitant, précis et fort bien documenté, vous conduira des rivages de l'univers de Robinson Crusoë aux alcôves mystérieuses de la Cour de Louis XV au delà des océans et des grands espaces. Enfin un peu d'air du grand large... Étrange mystère que la vie dramatique de cet homme otage des "Lumières", première victime de la colonisation française et cependant ignoré ou oublié par les siens. Ce petit carnet de bord imaginaire espère contribuer à réparer l'injustice et le préjudice fatal qu'on lui a fait subir.
Rien n'est interdit à l'écrivain, hormis d'avoir le coeur desséché, l'esprit commun, le ton compassé. Je ne sais pas encore si Rai Chaze est un écrivain, mais je sais qu'ici, dans son premier texte où elle nous livre Tahiti dans tous ses états, tel qu'elle l'a rêvé et vécu, tel qu'elle l'aime avec passion, il n'y a ni sécheresse ni convention. Il me semble que, d'instinct, Rai Chaze sait que l'on ne fait pas de bons livres avec de bons sentiments, que l'on doit écrire avec sa souffrance et ses blessures intimes. Ainsi, dans ce bref récit où elle se dévoile, elle apparaît écartelée entre les deux mondes auxquels elle appartient: d'un côté, un Tahiti légendaire dont elle rêve, tout de force et de pureté; de l'autre, un Occident qui a détruit tant de civilisations et qui, aujourd'hui, par sa technique formidable, rend les sociétés homogènes et sans saveur. Et c'est sans doute pourquoi Rai Chaze, refusant de se perdre en devenant étrangère à elle-même, à ce qu'elle croit porter en elle de plus authentique, a décidé d'écrire. Et elle écrit la fragilité du temps qui passe, elle écrit la tendresse et la pitié, la révolte et l'espoir, tout en se demandant comment survivre sans lieu mythique où la vie serait plus belle. Jean-Marie DALLET Tahiti 1990
Avec ce livre, largement autobiographique, l'auteur transmet avec humour quelques bribes de vie, un récit susceptible d'aider tel inconnu qui cherche, à son tour, son chemin. Pas évident. Pourtant, toute "chose vue" ou vécue, au long de chaque existence, est l'occasion de prendre conscience de ses questionnements initiaux, de son potentiel, de ses manques, d'enrichir son identité, d'apprendre à mieux être, dans son fort intérieur et avec les autres. Vivre ailleurs, quels que soient les lieux, est une occasion magnifique de se découvrir, grâce à ceux que vous cotoyez, d'apprécier les altérités, de comprendre qu'il y a mille chemins possibles pour se réaliser. Une expérience personnelle peut-elle servir à autrui ? Qui sait? Peut-être. Dans tous les cas, au soir d'une existence, nombreux sont ceux qui se demandent: " Que faut-il dire aux hommes ?", avec l'espoir qu'un lecteur anonyme prendra conscience de ses atouts, de ses limites, nourrira sa capacité d'empathie, si ce n'est celle d'aimer, sans laquelle il manquerait, sans doute, une brique essentielle à "ce presque rien que l'on nomme une vie".
Bora Bora, la première née, apporte un témoignage unique sur une île mythique au sujet de laquelle finalement le monde sait bien peu de choses. Encore protégée d'un occident qui perd peu à peu tous les liens tendus par le temps entre les civilisations, Bora Bora est loin de n'être que la carte postale née dans un imaginaire qui n'y voit qu'une palette de peintre où se mélangent les couleurs pastels. Aide à un tourisme culturel affiné, ce livre permettra au lecteur de s'immerger dans l'histoire et la culture, qu'il ne pouvait imaginer si riches et complexes, qui se cachent au fond des vallées que l'on ne visite jamais, au détour des collines que même les habitants de Bora Bora, la perle du pacifique, ne voient plus depuis longtemps.
Le titre - La France à l'opposé d'elle-même: essais d'histoire politique de l'Océanie - peut surprendre. Il joue sur la position géographique respective de la France et de l'Océanie, mais surtout sur l'attitude de la France dans ses colonies ou ex-colonies. Les archives s'ouvrant peu à peu, plus de doute possible. Les hypothèses émises par l'auteur il y a une vingtaine d'années se vérifient. Dès 1957, la France savait que sa dissuasion nucléaire ne serait crédible que lorsqu'elle serait passée aux expériences thermonucléaires. Or, les documents disponibles montrent que seuls les Tuamotu permettaient d'entreprendre ces expériences. C'est donc provisoirement que les essais eurent lieu au Sahara, tandis que la Polynésie était préparée matériellement (construction de l'aéroport) et politiquement avec une reprise en main par l'État dès que Pouvanaa a Oopa fut arrêté. Le livre La France à l'opposé d'elle-même est donc réédité avec les compléments permis par la consultation d'archives nouvelles. Il reprend aussi les chapitres sur l'histoire du gaullisme en Océanie (les Ralliements de 1940 à la France libre, la création des partis gaullistes comme le Tahoera'a) et les différentes appellations données au Fenua et les projets d'abandon de Polynésie française . C'est en fait l'histoire des liens entre les territoires français de la région et la France qui est ainsi éclairée d'un jour nouveau... pas forcément conforme à l'image que la France aimerait se donner d'elle-même.
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