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La deuxième journée de Pinos comme fugitif semblait calme. Il était devant la télé pour suivre des infos. Entre deux actus sans intérêt pour lui, il en profita pour aller préparer le déjeuner qu'il prit pratiquement debout. Dans le journal télévisé de cette matinée-là, un reportage avait attiré particulièrement son attention. Les images qu'il regardait à cet instant-là, montraient des corps sans vie: des femmes et des enfants principalement. Il s'agissait des corps nus. Certains éventrés, d'autres avec des têtes fracassées, ou carrément manquant des têtes, des jambes, ou encore des bras... Des clichés qui rappellent les films d'horreur. Mais là, c'était la réalité. Plus grave, dans le reportage, les survivants témoignaient, écoeurés, de vivre ça tous les jours, à l'indifférence totale des autorités officielles basées à Kinshasa, capitale du pays et ville-province.
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