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" Tandis que la France essaie de fixer les institutions sous lesquelles elle veut vivre, et que nos partis politiques s'attardent encore dans de stériles discussions sur les diverses formes de gouvernement théoriquement possibles, la grande démocratie américaine vient de procéder à l'exercice du plus important de ses droits souverains en renommant pour quatre années le premier magistrat de la république. Cette épreuve nouvelle des libres institutions du pays en démontre une fois de plus la valeur. Jamais on n'a vu d'élection plus sage et plus sainement conservatrice. Elle n'a produit aucun bouleversement dans les idées, aucun trouble sérieux dans les habitudes, aucune panique dans les intérêts matériels, aucun changement de politique dans le gouvernement, ni même aucun changement de personnes dans l'administration proprement dite. Elle a purement et simplement confirmé et raffermi l'autorité du général Grant et l'influence des idées modérées qu'il représente. Voilà déjà douze ans que le parti qui a sauvé l'union nationale, aboli l'esclavage, abattu l'esprit d'insurrection dans les états du sud et fait rentrer les gouvernements locaux dans la mesure de leur pouvoir légal est en possession du gouvernement fédéral et de la grande majorité du pays; l'élection qui vient d'avoir lieu lui en assure la possession pour quatre années de plus. C'est là un exemple de stabilité bien rare dans les gouvernements représentatifs, et même sous le régime absolu. Il faut reconnaître que, malgré les agitations bruyantes et les apparents désordres des gouvernements populaires, les démocraties exercées dans l'usage de leurs droits sont aussi fermes dans leurs desseins, aussi persévérantes dans leurs actes, que les monarchies constitutionnelles et les aristocraties parlementaires..."
" Nous sommes à la Havane, dans la Capoue du Nouveau-Monde, dans les délices de la reine des Antilles. Pour vous jeter tout de suite in medias res, souffrez que je vous introduise familièrement dans la chambrette où j'écris, les coudes serrés, assis sur une chaise branlante, au milieu d'un pêle-mêle de caisses entassées et entr'ouvertes. Mon compagnon de voyage, M. M***, un Américain distingué dont j'ai fait la connaissance à Philadelphie il y a trois semaines, et que j'ai l'honneur de vous présenter malgré la légèreté de son costume, est là qui va, vient, sue, travaille comme un cyclope dans sa forge et complète à grand'peine une toilette sommaire, en me disputant le rebord étroit de la table grasse où je suis accoudé. Profitons d'un moment de trêve, et faisons d'un coup d'oeil le tour de notre horizon. C'est une boîte étouffée, écrasée sous un plafond bas et noir, entre quatre murailles tendues de toiles d'araignée et d'un papier jaune en lambeaux où la saleté dessine toute sorte d'arabesques curieuses. Un lit vermoulu couronné d'un moustiquaire tout grisonnant de poussière s'étale dans le beau désordre où l'a laissé son dernier occupant..."
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
This is an EXACT reproduction of a book published before 1923. This IS NOT an OCR'd book with strange characters, introduced typographical errors, and jumbled words. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
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" Si par hasard notre civilisation venait à disparaître dans quelque grand cataclysme, sans laisser derrière elle ni documents écrits, ni traditions verbales, et si la destruction s'arrêtait par miracle à la porte de l'exposition des beaux-arts, les historiens et les archéologues qui viendraient en explorer les ruines n'auraient pas besoin d'autres témoignages pour ressusciter la société contemporaine, et pour en tracer un portrait fidèle aux générations suivantes. La critique moderne, si ingénieuse à reconstruire les civilisations mortes, trouverait cette tâche comparativement bien facile, et dédaignerait peut-être de s'en occuper. Ce ne serait point en effet sur de simples indices, sur des renseignements obscurs, qu'elle aurait à former des hypothèses plus ou moins aventureuses; elle aurait sous les yeux la réalité même et, pour ainsi dire, la représentation vivante des idées de notre temps. Or il est souvent plus commode d'avoir à deviner qu'à comprendre, et il pourrait fort bien arriver qu'en présence de tant de témoignages minutieux et irrécusables de nos sentiments et de nos idées, de nos goûts et de nos moeurs, de nos vices et de nos vertus, de nos modes et de nos ridicules, à la vue de cet art éclectique, exotique et cosmopolite, que le besoin de la nouveauté ou le plaisir du scandale entraîne si souvent en dehors des voies naturelles, les critiques de l'avenir éprouvassent quelque embarras à en déterminer les véritables tendances et à distinguer ce qu'il y a d'artificiel ou de sincère dans les idées dont il est l'expression..."
... Au fond, toute cette querelle sur la révision de la constitution fédérale n'est qu'un incident nouveau de la lutte éternelle qui règne dans les états fédératifs entre la centralisation et le fédéralisme. C'est toujours un moment dangereux pour les républiques fédératives que celui où les nécessités des temps ou l'état de l'opinion publique les obligent à modifier le pacte d'union sur lequel elles reposent, et à déplacer plus ou moins l'équilibre des pouvoirs. Si elles résistent avec trop d'obstination aux besoins ou aux idées du temps, elles risquent de provoquer des révolutions violentes. Si au contraire elles y cèdent trop vite, et si elles dépassent la mesure des concessions strictement nécessaires, elles brisent le ressort de la vie nationale en rompant la chaîne des traditions qui faisaient leur force et leur gloire. La confédération suisse traverse en ce moment une de ces crises périlleuses, et ses difficultés intérieures empruntent une gravité plus grande aux dangers dont la menace l'état présent de l'Europe...
" Il est d'usage, à chaque nouveau Salon, de s'apitoyer sur la décadence et sur la médiocrité de l'art moderne en général et de l'art français en particulier. Cette année pourtant les plus pessimistes ne peuvent s'empêcher d'éprouver une certaine surprise en parcourant l'exposition des beaux-arts. Si jamais il doit y avoir des excuses pour la faiblesse ou pour la stérilité des artistes, c'est bien après les deux funestes années que nous venons de traverser. Il y a quelques mois, on pouvait croire que nous allions retourner à la barbarie. Quand, au lendemain de nos défaites, un ramassis de brigands de tous les pays s'abattait sur notre capitale, et que l'ennemi, campé sur nos collines, chantait victoire à la vue de nos monuments en flammes, nous avons pu désespérer un instant de l'art français, comme de la société française; mais, Dieu merci, notre civilisation répare ses ruines presque aussi vite qu'elles ont été faites. Quelques semaines après la guerre, l'industrie française figurait avec honneur à l'exposition de Londres, et aujourd'hui, en comptant nos richesses, nous pouvons entièrement nous rassurer. Si quelques-uns de nos chefs-d'oeuvre ont péri, nous ne sommes pas encore incapables de travailler à les refaire..."
... M. Johnson se hâta de leur donner un démenti. Son message aux deux chambres ne se ressentit nullement de l'humiliation qu'il venait de subir. Il n'y prenait plus, à la vérité, ce ton impérieux et superbe auquel il avait habitué ses adversaires; mais il ne laissait pas pressentir la moindre velléité d'accommodement. Au contraire, feignant d'ignorer et les mesures prises par les radicaux et les arguments par eux opposés à sa politique, il leur recommandait, comme toujours, l'admission des représentants du sud au sein du congrès. En même temps il excitait l'opposition des rebelles. La législature de l'Alabama repoussait l'amendement constitutionnel, les autres lois du congrès restaient impuissantes devant la conspiration de désobéissance générale qui recevait son mot d'ordre de la Maison-Blanche. Les états du sud imitaient l'orgueilleux silence et la résistance passive du président ...
" ... Il ne faut pas s'étonner de cette ébullition passagère: la cause en est artificielle et s'épuisera vite; nous assistons en ce moment à la crise suprême et à l'agonie des anciens partis. Ils se savent perdus, si la république modérée se fonde, et avant de succomber ils lui livrent une dernière bataille. Jusqu'à ce jour, les anciens partis étaient restés jeunes; ils avaient conservé tout leur prestige, grâce à une succession de gouvernements, despotiques ou révolutionnaires, qui avaient eu la maladresse de leur laisser le beau rôle, soit comme défenseurs de l'ordre, soit comme soldats de la liberté. Depuis dix-huit mois au contraire, les griefs sérieux leur manquent, et les anciens partis ne savent plus à quoi s'employer. L'opinion publique s'éloigne d'eux; leurs rangs s'éclaircissent, leurs vieux cadres se brisent sous l'empire des circonstances nouvelles; s'ils veulent échapper à la destruction, il faut qu'ils se résignent à changer de visage et à rompre avec tout leur passé. Les uns se décident, et font le sacrifice qu'on leur demande; les autres gardent une neutralité expectante et malveillante; la plupart se vengent de leur impuissance en accablant le gouvernement d'invectives. Depuis le parti légitimiste jusqu'au parti radical, tous se sentent plus ou moins dépaysés par les événements; ils se débattent entre leurs traditions et leurs intérêts, entre leurs passions exclusives et l'esprit de conciliation patriotique dont nos infortunes nationales leur font un devoir dans le moment présent. C'est de ce travail de l'esprit public que dépend aujourd'hui l'avenir de la France; les partis sortiront de cette crise anéantis ou régénérés..."
" Malgré les efforts que certains partis font pour l'égarer et pour l'effrayer sur son avenir, la France présente aujourd'hui au monde un étonnant spectacle. Elle n'a pas d'institutions établies, et elle s'en passe à force de sagesse: son gouvernement ne peut se maintenir que grâce à l'assentiment quotidien du pays; il est remis en question tous les jours, et il se montre plus solide, plus robuste dans sa fragilité même que beaucoup de pouvoirs solennellement constitués et entourés de toutes les garanties légales. C'est qu'il s'appuie sur l'opinion publique, sur le patriotisme et sur le bon sens de la nation. Les factions qui voudraient le culbuter, et pour qui la tranquillité du pays est le plus grand des malheurs, s'écrient tous les jours que cela ne peut durer. En dépit de leurs prédictions, cela dure, cela se fortifie; l'ordre règne, le travail renaît, nous refaisons nos finances, nous libérons notre territoire, et ce gouvernement de fait, ce misérable provisoire dont nos grands politiques raillent ou déplorent la faiblesse, trouve en deux ans 5 milliards à emprunter au nom de la France. En présence de ces résultats positifs, la nation reprend confiance, et elle se dégoûte des charlatans qui voudraient de nouveau la troubler pour se poser encore une fois en sauveurs. Cependant tout va mal. Telle est la formule banale des partis dépossédés ou des ambitions mécontentes, et beaucoup d'honnêtes gens alarmés la répètent sans la comprendre. Tout va mal aux yeux des uns parce que l'empire est tombé, aux yeux des autres parce que la fusion n'a pas réussi, ou bien parce que le gouvernement porte le nom odieux et redouté de république..."
" L'éducation politique d'une nation longtemps divisée et troublée comme la nôtre ne saurait être l'oeuvre d'un seul jour, ni celle d'une seule année. Malgré les progrès accomplis depuis deux ans sous la sage direction du gouvernement de M. Thiers, nous sommes encore loin d'être arrivés à cet idéal de patriotisme et de sagesse qu'il nous faudrait réaliser à tout prix pour reconquérir à la fois la pleine possession de nous-mêmes et le respect du monde. Nous en avons aujourd'hui une nouvelle et triste preuve dans la crise politique inattendue qui vient d'éclater au lendemain du traité qui réglait la libération du territoire, c'est-à-dire dans le moment même où il semblait que tous les partis dussent faire silence et se réunir en un même sentiment de recueillement et d'apaisement patriotique. Nous sommes probablement destinés à voir d'ici à deux ou trois ans un certain nombre de ces retours en arrière et de ces recrudescences de l'esprit. de parti. Il faut nous y attendre, afin de nous y préparer sans illusion, et de savoir y assister sans découragement, tout en faisant tête à l'orage, comme il convient à des gens qui ont entrepris une longue navigation, et qui n'ignorent pas les difficultés qu'ils ont à surmonter avant d'arriver au port. On a rarement vu sur la scène politique un changement plus soudain et plus surprenant que celui qui vient de se produire. Hier encore le gouvernement semblait tenir dans ses mains l'assemblée nationale, le parti républicain et l'opinion même de la France; la fondation de la république et d'une république conservatrice paraissait une chose infaillible dans un délai de quelques mois..."
" ... La science politique est aujourd'hui superflue dans notre bienheureux pays de France, semble-t-on nous dire depuis quinze ans. Qui ne sait en effet qu'après une enfance tardive et une adolescence orageuse, la nation française est arrivée à l'âge d'homme, et qu'elle marche enfin sans lisières dans toute la liberté et toute la maturité de son génie ? Qui ne sait que l'histoire de France a trouvé depuis quinze ans sa conclusion définitive, et que la génération moderne a tranché sans effort toutes les questions surannées qui troublaient autrefois l'inquiète imagination de nos pères ? Notre temps a fait justice d'une scolastique nuageuse, bonne tout au plus à fournir des sujets de déclamation vaine à ceux que tourmente le sot désir de se mêler des affaires publiques. Il a tellement simplifié les ressorts de la société française, qu'elle n'a plus aujourd'hui qu'à cheminer sur la voie qu'on lui trace sans même essayer de regarder où on la mène. Quel profit d'ailleurs aurions-nous à ouvrir les yeux ? Notre condition n'est-elle pas enviable entre toutes ? De tant de problèmes qui ont autrefois agité la France, en est-il un seul que nous n'ayons pas résolu ou écarté dédaigneusement de notre route ? De quel intérêt peut nous être aujourd'hui la question théorique du droit de suffrage ? Nous n'avons plus, Dieu merci, aucune réforme électorale à débattre. C'est dans les bras de la démocratie que nous avons trouvé le repos et le silence dont nous étions affamés. Le grand art du gouvernement de la France, et ce qui le rend supérieur à tous les régimes passés, c'est qu'il a su donner au torrent de la démocratie ce mouvement paisible et régulier qui fait l'admiration et l'envie des monarchies infectées de libéralisme, où la royauté n'est plus qu'un vain mot. La France a trouvé le secret de concilier le nom séduisant de la démocratie avec les réalités bienfaisantes du pouvoir le plus fort et le plus personnel que nous ayons eu depuis cinquante ans..."
Huit mois en Amérique, lettres et notes de voyage: 1864-1865. 2 / par Ernest Duvergier de HauranneDate de l'édition originale: 1866Appartient à l'ensemble documentaire: FranceAmLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Huit mois en Amérique, lettres et notes de voyage: 1864-1865. 1 / par Ernest Duvergier de HauranneDate de l'édition originale: 1866Appartient à l'ensemble documentaire: FranceAmLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Le Gouvernement personnel, par Ernest Duvergier de HauranneDate de l'édition originale: 1869Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
WORK IS IN FRENCH This book is a reproduction of a work published before 1920 and is part of a collection of books reprinted and edited by Hachette Livre, in the framework of a partnership with the National Library of France, providing the opportunity to access old and often rare books from the BnF's heritage funds.
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