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This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
Quiconque a visité l'un de nos ports de mer, le Havre, Marseille ou Bordeaux, aura été frappé de l'activité prodigieuse qui règne sur les quais et dans les bassins; mais, cette première impression de surprise dissipée, il est, dans ce mouvement si confus de marchandises de tous les pays, manoeuvrées par des gens de toutes les nations, un fait qui n'échappe pas à l'observateur attentif: c'est le peu de volume des choses exportées relativement à la masse considérable de celles qu'on importe. On hisse de la profondeur des cales du sucre, du café, des tonnes d'indigo, des balles énormes de coton et de laine; on en extrait des monceaux de houille, des provisions de blé; on en retire, par des ouvertures latérales, du fer, des planches, des arbres entiers; mais on y descend à peine quelques tonneaux de vin ou d'eau-de-vie, des ballots peu volumineux de tissus avec un petit nombre de caisses contenant les produits de nos raffineries, de nos fabriques ou de nos ateliers. Bref, les navires quittent nos ports plus légers qu'ils n'y sont arrivés. Les documents que la douane publie chaque année sur notre commerce n'attestent que trop clairement ce fait...
On a beaucoup voyagé au-delà des Alpes, on a encore plus écrit sur la population, les villes et les monuments de l'Italie; mais on s'est assez peu occupé du parti que les Italiens tiraient de leur campagne, de leur climat si vanté. Cependant l'Italie peut fournir plus d'un enseignement utile à notre culture. Les questions agricoles ont acquis en France une importance de plus en plus considérable. La classe rurale, améliorée par l'instruction, y trouve un attrait naturel. Les ouvriers des villes, pour qui la dépense alimentaire est une question d'être ou de n'être pas, portent à l'agriculture une sollicitude pleine d'anxiétés. Les classes élevées, dont la fortune est généralement territoriale, quittent peu à peu leur rôle de propriétaires honoraires. Enfin il n'est pas jusqu'aux possesseurs de valeurs mobilières qui n'aient appris par l'excès des calamités combien les mauvaises récoltes et la détresse agricole sont désastreuses pour la conservation et la paisible jouissance de leurs rentes. C'est à un public assez nombreux, on le voit, que peuvent s'adresser quelques aperçus, quelques souvenirs sur une terre justement célèbre, et où l'agriculture offre le singulier contraste des perfectionnements les plus remarquables et des procédés les plus primitifs...
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