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Bøger af Ferdinand Brunetiere

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  • af Ferdinand Brunetiere
    107,95 kr.

    Quand je dis l'Erreur du XVIIIe siècle, il en a certes commis plus d'une, dont nous portons encore la peine, et qu'il y a lieu de craindre que l'avenir ne répare jamais. Dans l'histoire des peuples, il y a des erreurs irréparables, comme dans l'histoire des individus, et ce ne sont toujours ni les plus apparentes ni celles qu'on se reproche le plus: il arrive même quelquefois que l'on s'en fasse gloire! Mais l'erreur que je veux dire, et que je considère comme l'une des plus graves, - parce qu'après les avoir engendrées, c'est elle qui commande la plupart des autres, - est celle qu'Auguste Comte a dénoncée jadis, dans un passage de son Cours de philosophie positive, que j'avais récemment l'occasion de citer, et dont je voudrais mettre aujourd'hui l'importance en lumière. Il y a plus de choses qu'on ne le croit dans la philosophie d'Auguste Comte: il y a surtout plus de lecture, plus d'érudition, plus de connaissances précises et concrètes que n'y en ont su discerner quelques-uns de ses critiques. M. Comte n'entend rien aux sciences de l'humanité, parce qu'il n'est pas philologue: c'est une phrase d'Ernest Renan, qui faisait infiniment moins de cas de M. Comte que de Victor Cousin. Je voudrais montrer ce qu'il y a d'injuste dans ce jugement; et, pour le montrer d'une manière qui n'ait rien de philologique, je voudrais montrer de quelle vive lumière les affirma lions générales et prétendues a priori du philosophe éclairent dans leurs profondeurs quelques-unes des réalités de l'histoire des idées...

  • af Ferdinand Brunetiere
    107,95 kr.

    Quand la séparation sera votée, ... nous savons tous que le budget des cultes se trouvera supprimé, d'une part, ou diminué de plusieurs millions; et, d'autre part, la nomination de nos évêques ne dépendra plus d'un gouvernement que l'intérêt de la religion n'a pas depuis cent ans toujours inspiré dans ses choix; mais, d'ailleurs, il n'y aura rien de fait, et c'est seulement alors que les vraies difficultés surgiront. Nous ne sommes pas embarrassés de savoir comment l'Etat y fera face, ni lui non plus ! et, sans plus de scrupules qu'il n'en a montré jusqu'ici, nous pouvons être sûrs qu'il appliquera le droit de la force. Mais, l'Église, que fera-t-elle ? ou, pour parler peut-être avec plus d'exactitude, les catholiques de France, que feront-ils ? C'est ce qu'il est devenu sans doute urgent d'examiner. Nous ne parlerons donc aujourd'hui ni de la question théorique ou académique de la séparation de l'Église et de l'État, ni du Concordat, et de tant de moyens qu'il y aurait eu, si vraiment on l'eût voulu, de le conserver en l'adaptant aux nouvelles conditions qui se sont imposées depuis 1802 tant à l'Église qu'à l'État moderne. Sur l'un comme sur l'autre point, tout a été dit, depuis deux ans qu'on les discute, à la Chambre, dans les journaux, dans les salons ou dans les cercles, hier encore au Sénat; - et les opinions sont faites. Si nous exprimions aujourd'hui la nôtre, c'est un plaisir bien inutile que nous nous donnerions; elle viendrait un peu tard; nous convenons franchement qu'elle ne serait pas neuve; et elle ne changerait rien aux choses. Mais la vraie question, - la question du jour, si je l'osais dire, - et la question de demain, c'est de savoir, quand la séparation sera votée, ce que fera l'Église ?...

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    " ... Nous avons donc accoutumé, nous continuons toujours, et avec raison, de glorifier en la personne de Voltaire l'action de toute une armée, puisque aussi bien c'est lui, l'auteur d'OEdipe et de la Henriade, le confident de Frédéric II et de Catherine, le défenseur des Calas, le patriarche de Ferney, que cette armée reconnut, applaudit, acclama comme chef, et que ce n'est pas seulement avec lui, mais par lui qu'elle vainquit. Et si la victoire ne fut pas sans mélange, c'est-à-dire, pour la remporter, si Voltaire et les siens recoururent souvent à des moyens que l'on ne saurait trop condamner, si même les mobiles qui les guidèrent ne furent pas tous ni toujours honorables, s'il y en eut de laids, de honteux et de bas, si beaucoup de choses, par conséquent, périrent sous leurs coups, qui méritaient d'être conservées, on a trouvé généralement la victoire assez belle et d'un assez grand prix pour n'en vouloir pas rendre un seul des avantages, - et cela peut suffire à la gloire d'un homme. L'histoire et l'opinion ne se sont jamais armées de toute leur morale que contre ceux qui n'ont pas réussi..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    323,95 - 324,95 kr.

    This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the original. Due to its age, it may contain imperfections such as marks, notations, marginalia and flawed pages. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions that are true to the original work.

  • af Ferdinand Brunetiere
    259,95 - 266,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    "... Mais où est-elle, cette éloquence ? et, si les témoignages ne nous font pas défaut, qui l'ont célébrée en son temps, où en sont aujourd'hui les monuments authentiques ? C'est une question qu'on n'eût pas eu seulement l'idée de se poser, il y a vingt-cinq ou trente ans, et la belle édition des OEuvres de Bourdaloue, donnée de 1707 à 1734, chez Rigaud, en seize volumes, par le Père Bretonneau, faisait foi: le texte des Sermons était là. On savait bien que, - pas plus que Bossuet, avant lui, et Massillon, depuis eux, - Bourdaloue n'avait lui-même publié ses Sermons. Il en avait eu l'intention, mais d'autres soins l'en avaient détourné. On savait également que le Père Bretonneau, selon l'usage de son temps, avait cru devoir corriger, parer, et orner son auteur avant de le présenter au public. C'est ce qu'avaient fait avant lui, en 1669, les éditeurs des Pensées de Pascal, et c'est ce que devait faire après lui, en 1772, l'éditeur des Sermons de Bossuet..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    " Le sujet dont je voudrais vous entretenir ce soir étant aussi délicat que complexe, vous me permettrez, avant tout, de le bien délimiter et de le préciser. Ce n'est en effet ni de l'obligation ni de l'utilité, mais uniquement du besoin de croire que je vais vous parler. L'utilité de croire est évidente, étant ce que nous sommes; et, pour n'en prendre qu'un exemple, demandez-vous ce qu'il adviendrait de l'humanité, si, conformément au précepte cartésien, chacun de nous ne voulait admettre pour vrai que ce qu'il connaîtrait évidemment être tel ? L'obligation de croire est impérieuse; et aucun de nous, - j'aurai, chemin faisant, l'occasion de vous le montrer, - ne s'y soustrait qu'à son pire détriment..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    285,95 kr.

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    " ...Il passe rapidement sur les défauts qu'il lui reproche, et dont les principaux seraient, à son avis, la complication de notre syntaxe et l'absurdité de notre orthographe. C'est aussi l'opinion de M. Jean Barès, de M. Georges Leygues, du Conseil supérieur de l'Instruction publique, et de la Ligue de l'Enseignement, - celle que préside M. Ferdinand Buisson: - ce n'est pas l'opinion de l'Académie française, ni celle des écrivains en général, ni des poètes, ni la nôtre, si nous l'osons dire; et nous avons eu jadis, ici même, l'occasion de nous expliquer sur ce point. On ne modifie point la syntaxe par décret ou par principes, ni l'orthographe: il faut ici laisser faire à l'usage et au temps. Mais nous ajouterons une observation. Ceux qui se récrient sur les difficultés, ou, comme ils s'expriment, sur les chinoiseries de l'orthographe et sur les subtilités de la syntaxe françaises, qui regrettent le temps qu'on y consacre dans nos écoles, et qui déplorent l'obstacle qu'elles opposent à la bonne volonté des étrangers, sont-ils bien sûrs que ces obstacles mêmes, et cette application, n'aient pas contribué pour une part au perfectionnement de la langue ? En d'autres termes: si la langue française est ce qu'elle est, croit-on qu'elle ne le doive pas, pour une part, à l'étude attentive, méticuleuse et continue, dont elle est l'objet dès l'école primaire ? Croit-on que les singularités de l'orthographe, en gravant dans les mémoires la figure entière des mots, ne contribuent pas à en préciser ou à en fixer la valeur d'usage ?..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    252,95 kr.

    Discours de réception de M. Ferdinand Brunetière, Réponse de M. le comte d'Haussonville by Ferdinand Brunetière. This book is a reproduction of the original book published in 1894 and may have some imperfections such as marks or hand-written notes.

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    " Si je ne vous ai pas écrit plus promptement pour vous exprimer toute ma reconnaissance de l'accueil que vous avez bien voulu me faire à Angers, et me ménager vous-même auprès de vos diocésains, vous ne m'aurez pas, je pense, intérieurement accus; de négligence, - et encore moins d'ingratitude, - mais vous m'aurez excusé plutôt sur le formidable arriéré de besogne que je retrouve à Paris, quand il m'est arrivé, comme ce mois-ci, de m'absenter une quinzaine de jours. Ce n'est rien de très important, à la vérité, mais c'est un détail à n'en plus finir, et parce que c'est le genre de travail le moins attrayant qu'il y ait au monde, il dure bien plus longtemps qu'il n'en vaudrait la peine. Mais me voici rentré dans mon courant, et le premier instant de loisir que; je trouve, j'en profite pour vous dire ce que je ne saurais trop vous redire: combien je vous suis obligé de votre bienveillance, et l'inoubliable souvenir que j'en ai rapporté. Plus de mots en diraient moins, et je suis bien sûr que Votre Grandeur ne se trompera pas à l'accent de ceux-ci. Je penserai plus d'une fois à Angers, ce qui n'est pas d'ailleurs bien difficile à un Vendéen, et quand j'y penserai, c'est l'Evêché que je reverrai..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    342,95 kr.

    Conférences de l'Odéon, Les Époques du Théàtre Français (1636-1850) by Ferdinand Brunetière. This book is a reproduction of the original book published in 1893 and may have some imperfections such as marks or hand-written notes.

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    " La Pléiade. C'était, dit-on, le nom et le signe sous lequel autrefois s'étaient réunis sept poètes de l'époque des Ptolémées: Lycophron, Théocrite, Aratus, Nicandre, Apollonius, Philippe, et Homère le jeune. La nôtre fut complète quand à Daurat, Ronsard, du Bellay et Baïf se furent adjoints Pontus de Tyard, Etienne Jodelle, et Rémy Belleau. Quels caractères, ou quel idéal avaient-ils donc en commun ? Ils ne le savaient pas encore eux-mêmes. Ils ne le sauront, ils ne s'en rendront compte qu'après la publication de la Défense et Illustration de la Langue française et ce qu'elle soulèvera d'ardentes contradictions. Mais ils aimaient tous passionnément deux choses: la gloire et le grec. Ils avaient aussi, très vif, quoique très confus, le sentiment ou l'instinct de l'art..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    285,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    " ... Nous ne sommes donc pas de ceux qui s'aviseront jamais de reprocher à M. Dumas, dans cette question de la recherche de la paternité, la périodicité de son intervention. Peu nous importe même si, l'ayant réveillée jadis l'un des premiers, et quand l'opinion publique y pouvait sembler assez indifférente, il entretient autour d'elle une agitation que nos hauts magistrats qualifient volontiers de factice. Une erreur trop commune aux personnages que l'on appelle constitués en dignité, c'est de ne pas prêter une attention suffisante aux rêves de ce qu'ils appellent, à leur tour, dans cette langue barbare qui est quelquefois la leur, des individualités sans mandat. Mais ils feraient mieux, si leurs préjugés sont fondés en raison, d'essayer de le démontrer; et l'on conçoit aisément qu'à s'entendre ainsi traiter d'auteur dramatique et de romancier, sans plus, comme si ces deux mots disaient tout, et n'avaient pas besoin de commentaire, la bile de M. Dumas, toujours facile à s'émouvoir, se soit cette fois-ci particulièrement et vivement émue..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    " ... Dira-t-on qu'en ces conditions, la première éducation devant être purement formelle, il importe assez peu de quels moyens on se serve, pourvu qu'on atteigne le but ? la présomption, en ce cas même, serait déjà considérable en faveur du latin; car, à quoi bon changer, ou modifier seulement des habitudes héréditaires d'esprit, si celles qui les remplaceront ne sauraient au total produire d'autres ni de meilleurs effets ? Mais on pense bien qu'il y a mieux à répondre, et que vingt autres raisons, au besoin, confirmeraient le latin dans les droits qu'il tient de la coutume et de la tradition..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    337,95 - 442,95 kr.

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    " Parmi les phénomènes caractéristiques de cette fin de siècle, je n'en connais guère de plus intéressant, de plus significatif à tous égards, ni, en vérité, de plus paradoxal que le développement du catholicisme aux Etats-Unis. Comment ceux qui n'étaient, il y a cent vingt-cinq ans, qu'un peu plus du centième de la population de l'Union, 30 ou 40 000 âmes sur 3 millions d'habitants, en sont-ils devenus le septième, 9 ou 10 millions sur un chiffre qui n'atteint pas encore tout à fait 65 millions ? et comment, de toutes les confessions qui se partagent l'un des peuples les plus religieux du monde, la plus nombreuse, et bientôt la plus riche ? Sur ce vaste territoire où l'on ne comptait en 1789 qu'un seul siège épiscopal, comment se fait-il qu'il y en ait aujourd'hui quatre-vingt-huit, 8 000 prêtres où l'on n'en comptait alors qu'une trentaine, 6 000 églises où je ne crois pas qu'il y en eût seulement dix ? Et, pour tout résumer d'un seul trait, comment se fait-il enfin qu'une ville, jadis fondée par des marchands protestants, et devenue le juste orgueil de la puissance anglo-saxonne - c'est New-York que je veux dire, - soit actuellement, après Paris, et avec Vienne, la plus grande ville catholique du monde ? La liberté, comme on le dit, a-t-elle toute seule accompli cet ouvrage ? Mais la liberté, qui est la condition de tout, n'est l'ouvrière agissante ni la raison de rien; et il faut chercher plus profondément. S'il y a des causes particulières et locales, des causes vraiment américaines de ce prodigieux développement, il y en a d'autres, et de plus générales, et qui tiennent peut-être à l'essence même du catholicisme..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    " Ce n'est pas ce que l'on appelle un tableau, ce n'est pas non plus une histoire de la littérature française contemporaine que M. George Pellissier, dans son livre sur le Mouvement littéraire au XIXe siècle, a voulu nous retracer: c'en serait plutôt la philosophie, ou, pour mieux dire, l'évolution. Servons-nous de ce mot, qui est à la mode; qui exprime une idée nouvelle; et qui d'ailleurs est aussi bien fait qu'expressif. Comment la littérature classique a-t-elle donc péri ? pourquoi ? de quel genre de mort ? d'une incapacité de vivre davantage ? parce qu'elle avait rempli le nombre de ses jours, ou sous les coups du Romantisme ? Et le Romantisme, d'où venait-il ? sous quelle conjonction d'astres favorables était-il né ? comment a-t-il grandi ? qu'a-t-il voulu faire ? qu'a-t-il fait ? et par quels moyens ? Mais comment est-il mort à son tour ? et comment le Réalisme, puis le Naturalisme, se sont-ils élevés contre lui ? comment le siècle de Baour-Lormian et de Luce de Lancival est-il devenu celui de Lamartine et d'Hugo ? ou bien encore, entre les Orientales et les Poèmes Barbares, entre les Martyrs et Salammbô, entre les Méditations et les Fleurs du mal, quels rapports y a-t-il ? quelle parenté secrète ? ou au contraire quels intervalles, pour ne pas dire quels abîmes ?..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    243,95 kr.

    This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    "... L'intelligence et la raison, on le reconnaît, sont assurément nécessaires à tout, mais on commence à s'avouer qu'elles ne suffisent peut-être à rien. On se demande s'il n'y aurait pas d'autres sources de connaissances et, par conséquent, d'autres fondements de la croyance ? Ou, en d'autres termes encore, il ne s'agit plus de l'impuissance idéale ou théorique de la raison, mais de son insuffisance actuelle ou pratique; et j'ajoute que ce ne sont plus des discours ou des raisonnements qui doivent désormais l'établir: ce sont des faits. Considérons en effet l'histoire de l'humanité nous voyons bien les ruines que la raison a faites, mais nous avons plus de peine à discerner ce qu'elle a édifié. Évidemment, ce n'est pas une opération de la raison que nous trouvons à l'origine de l'institution sociale, par exemple; et il faut nous en féliciter, car, - si nous en jugeons par les utopies des faiseurs de systèmes, depuis Platon jusqu'à Fourier, pour ne rien dire de nos anarchistes, - une société vraiment conforme à la raison serait inhabitable. Est-ce d'ailleurs l'instinct que l'on trouve à l'origine des sociétés, quelque chose d'analogue à l'instinct de l'abeille ou de la fourmi ? est-ce autre chose, et je ne sais quelle force, encore cachée, et pour toujours peut-être, derrière ses effets ? Nous l'ignorons. Mais il n'importe, et il nous suffit pour le moment de pouvoir affirmer que ce n'est pas la raison..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    112,95 kr.

    " ...Le caractère essentiel de cette religion est d'être conçue comme sociale; ou plutôt, il faut dire davantage, et, dans l'évolution de la pensée d'Auguste Comte, religion et sociologie ne font qu'un. C'est par le chemin de la sociologie qu'il aboutit à la religion, et c'est sa religion qu'il a vue devenir à son tour la règle et à la fois le juge de sa sociologie. Sa religion, dont il a eu grand soin de n'éliminer ni l'inconnaissable ni le surnaturel, - et au contraire, personne n'a qualifié plus sévèrement que lui la monstrueuse contradiction qui se dissimule sous le nom de religion naturelle, - est le fondement mystique de sa sociologie. Sa sociologie n'est qu'un effort pour réaliser son royaume de Dieu sur la terre. Le mot même de religion, lisons-nous dans son Catéchisme Positiviste, indique l'état de complète unité qui distingue notre existence, à la fois personnelle et sociale quand toutes ses parties, tant morales que physiques, convergent habituellement vers une destination commune..."

  • af Ferdinand Brunetiere
    497,95 kr.

    Ce livre est une collection d'essais de Ferdinand Brunetière, un critique littéraire français et éditeur de revues. Les essais couvrent un certain nombre de sujets différents, y compris la religion, la science et la littérature. Les lecteurs intéressés par la critique littéraire et la philosophie trouveront cet ouvrage stimulant.This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it.This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.

  • af Gustave Flaubert, Robert Arnot & Ferdinand Brunetiere
    272,95 - 377,95 kr.

  • af Gustave Flaubert, Robert Arnot & Ferdinand Brunetiere
    257,95 - 362,95 kr.

  • af Guy de Maupassant, Gustave Flaubert & Ferdinand Brunetiere
    257,95 - 362,95 kr.

  • af Ferdinand Brunetiere
    297,95 - 432,95 kr.

  • af Guy de Maupassant, Gustave Flaubert & Ferdinand Brunetiere
    257,95 - 362,95 kr.

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