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  • af Louis Reybaud
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    Dans les débats récemment ouverts devant notre corps législatif sur la liberté du commerce et les traités qui en sont l'instrument, il a été plus d'une fois question du régime en vigueur aux États-Unis; il en est également question devant la commission d'enquête chargée de réunir les pièces de ce laborieux dossier, et jusqu'ici les opinions comme les témoignages semblent abonder dans le même sens. Voyez, disent les représentants des industries qui ont des griefs à faire valoir, voyez comment se conduit un peuple judicieux. Au début, il cède à l'esprit d'aventure, admet indistinctement dans ses ports tous les pavillons, livre son marché en pleine franchise aux produits de toutes les provenances; mais ce n'est là qu'un égarement passager, un entraînement de jeunesse, dont il s'empresse, de revenir dès que l'âge et l'expérience l'ont désabusé. Un sentiment plus réfléchi lui montre alors que ses condescendances pour les produits de l'industrie étrangère aboutissent à l'oubli ou à l'abandon de sa propre industrie, et qu'en définitive créer ou développer chez soi des foyers de travail national est plus sensé que d'alimenter outre mesure le travail des autres nations. De là ce retour d'opinion né avec la guerre et qui persiste malgré la paix, de là des tarifs excessifs succédant à des tarifs presque nominaux, une fiscalité savante qui agit comme un crible sur les produits, chargeant les uns, écartant les autres, distinguant ce qui sert de ce qui nuit, faisant un choix dans les applications et se souciant peu des théories. Voilà les Américains du Nord, un peuple positif, s'il en fut. Quelle leçon pour nous et quel exemple à suivre ! Ainsi concluent la plupart des dépositions recueillies dans le cours de l'enquête parlementaire...

  • af Louis Reybaud
    107,95 kr.

    " Dans un pays libre et avec une race douée d'une fierté naturelle, comment une aristocratie a-t-elle pu jusqu'ici se maintenir ? Ses services, si éclatants qu'ils soient, n'expliquent pas seuls sa durée; d'autres ont péri qui avaient le même droit de vivre. Par quels mérites celle-ci s'est-elle préservée ? On en a cité deux: le respect et la défense des institutions, une grande habileté de conduite. Il est constant que l'aristocratie anglaise n'a manqué ni à l'un ni à l'autre de ces devoirs; elle n'a ni empiété ni résisté mal à propos. Elle a su toujours abandonner à temps les positions qu'elle ne pouvait défendre, et a mis dans ce mouvement de retraite une certaine dignité et beaucoup de bonne grâce. Après avoir lutté contre les réformes, elle y a cédé en les prenant en main et en les tempérant. Cependant avec un autre peuple ces concessions judicieuses n'eussent pas suffi; il a fallu que des deux parts on se tînt en garde contre les entraînements et qu'à la modération dans la défense répondît la modération dans l'attaque. Ailleurs on ne s'arrête pas ainsi; dans l'enivrement de la victoire, on ne laisse rien debout, sauf à se châtier de cet excès en tombant dans l'excès contraire. Comment le peuple anglais s'est-il refusé à ces tristes exécutions? Les instruments ne lui manquaient pas; il a les libertés de la presse et de la plate-forme, il a le droit de réunion et au besoin l'agitation des rues. Que de tentations pour tout soumettre au même niveau, briser les compartiments artificiels, abaisser ce qui s'élève, proscrire ce qui se distingue ! Ce spectacle va si bien aux passions de la foule; pourquoi ce peuple ne se l'est-il pas donné ?...''

  • af Louis Reybaud
    132,95 kr.

    Levez-vous, monsieur le comte, vous avez de grandes choses à foire. C'est avec ces mots que se faisait éveiller, à dix-sept ans, Saint-Simon, issu, s'il faut l'en croire, de Charlemagne, et incontestablement porteur d'un des plus beaux noms de notre histoire. Nulle vie ne fut, en effet, plus tourmentée que celle du chef posthume de la religion nouvelle. Soldat de l'indépendance américaine, il servit sous Washington et passa colonel à vingt-trois ans. La guerre, en elle-même, ne m'intéressait pas, dit-il, mais le seul but de la guerre m'intéressait vivement, et cet intérêt m'en faisait supporter les travaux sans répugnance...... Ma vocation n'était point d'être soldat; j'étais porté à un genre d'activité bien différent, et je puis dire contraire. Etudier la marche de l'esprit humain, pour travailler ensuite au perfectionnement de la civilisation, tel fut le but que je me proposai.

  • af Louis Reybaud
    112,95 kr.

    Il s'est fait une trêve dans les débats longtemps engagés au sujet de l'économie politique. On la discute moins depuis qu'on peut la voir à l'oeuvre. Le public est devenu le vrai juge du camp. Ceux qui l'ont constamment défendue attendent avec confiance qu'elle démontre et affermisse ses principes par ses actes. Ceux qui l'ont combattue semblent désarmés par l'évidence des résultats d'une première application sous la forme de traités de commerce. La cause est à peu près gagnée, et il est à remarquer que ni les circonstances ni la disposition des esprits ne lui étaient favorables. Si l'épreuve a réussi, c'est malgré les accidents qui lui faisaient échec, - la réduction des débouchés américains, la gêne des finances publiques et privées, la paix menacée ou rompue. Une seule de ces causes eût suffi pour déconcerter toute autre doctrine dans le passage laborieux de la spéculation à la pratique; celle-ci n'en a pas été affectée et a tenu ses promesses. On avait annoncé qu'elle multiplierait les ruines; il n'y a eu de ruines que pour les industries qui se sont égarées hors de leurs voies en sacrifiant au goût du jeu et à l'esprit d'aventures. On avait dit qu'un changement de régime serait un trouble sans compensation, et déjà l'on peut voir ce que notre activité a gagné à sortir de son isolement. L'industrie s'est délivrée des fantômes qui l'obsédaient, son domaine s'est étendu au lieu de se restreindre; elle est mieux armée, plus aguerrie, et revient de ses alarmes et de ses préventions à mesure qu'elle se sent plus sûre et plus contente d'elle-même. En même temps cette réciprocité des intérêts a amené entre les états de meilleurs rapports, apaisé de vieux dissentiments et diminué les occasions de choc, qui naissent du contraste de leurs génies...

  • af Louis Reybaud
    112,95 kr.

    Tout a été dit sur les misères du premier apprentissage, la plaie a été sondée bien des fois, et pourtant on ne lui avait appliqué jusqu'ici que des palliatifs insuffisants. Aveu triste à faire, les classes qui y sont le plus intéressées sont celles qui s'en occupent le plus superficiellement et font le moins d'efforts pour la guérir. Elles ont d'autres soucis, plus directs, plus personnels. Voyez l'ouvrier tout formé, même l'adolescent qui va toucher le prix de son premier travail. À quoi et à qui songent-ils? Évidemment à eux-mêmes. S'il y a quelque part une agitation pour les salaires, on les y voit courir pour imposer, quand ils le peuvent, des conditions d'argent et de temps, n'ayant pas de cesse que le procès ne soit vidé et y épuisant, s'il le faut, leurs dernières ressources. C'est là ce qui semble le pain des forts; quant aux faibles, enfants et femmes, ils n'y touchent pas, et personne n'y touche pour eux. Par la nature des choses, ce sont des concurrents, presque des ennemis, et dans bien des cas on les traite comme tels. Dans quelques ateliers, on limite strictement le nombre des apprentis de manière que la tâche gratuite ne puisse jamais préjudicier à la tâche soldée dans d'autres ateliers, un interdit est jeté sur le travail des femmes, arbitrairement exclues de certaines fonctions, le tout sous peine de grèves et de mises à l'index. N'est-ce pas là, sans forcer les mots, l'écrasement des faibles, ce combat de la vie où c'est à qui aura les meilleures parts, et où l'on est sans pitié pour qui n'est pas de force et de taille à se défendre?...

  • af Louis Reybaud
    112,95 kr.

    ... Si, au nombre des vertus du géographe, M. Balbi a omis de citer la réserve et la modestie, c'est qu'il a dû les considérer comme nuisibles ou inutiles: aussi n'en use-t-il pour sa part qu'avec la plus grande sobriété. Personne n'est plus rempli que lui de l'importance, de la grandeur, de la perfection de son oeuvre. La veille de sa venue, il n'y avait que chaos dans la géographie; mais il a voulu que la lumière se fit et la lumière s'est faite. Il faut voir quels airs de souveraine compassion il affecte vis-à-vis des petits esprits qui, avant lui, ont osé toucher à cette science ! Comme il les traite de haut, ces prétendus géographes, ces géographes routiniers, ces certains géographes et cartographes, ce commun des géographes, complètement étrangers aux progrès de la civilisation ! Il ne leur pardonne rien, en maître sévère, pas même d'avoir ignoré ce qui ne s'est découvert qu'après eux. Et si sur sa route il en rencontre quelqu'un chargé d'un bagage dont il suspecte l'origine, voyez-le s'attendrir, s'indigner, réclamer son bien et son trésor: on le dépouille de son édifice géographique; on lui dérobe une portion de sa Bible de Géographie, on lui ravit le fruit de ses longues veilles, on le frustre de l'honneur qui lui est dû !...

  • af Louis Reybaud
    112,95 kr.

    "...On embauche çà et là sur le continent des ouvriers qui viennent troubler nos arrangements domestiques et peser sur notre main-d'oeuvre. C'est à quoi il est urgent d'aviser, et, tout réfléchi, il n'y a qu'un moyen efficace, c'est que toute grève devienne une grève européenne. Les diverses sections de l'Association internationale s'entendraient pour cela, et une fois d'accord agiraient vigoureusement. Au premier signal, toute branche d'industrie pourrait, sur les îles anglaises et en terre ferme, être simultanément frappée de torpeur ou rendue à l'activité. La durée de l'interdit dépendrait du plus ou moins de bonne grâce qu'y mettraient les entrepreneurs. Pour les parties coalisées, le profit est évident: les ouvriers anglais y gagneraient d'être délivrés de leur dernier souci, ceux du continent de voir leurs salaires se mettre forcément de niveau avec les salaires anglais, aujourd'hui très supérieurs. Certes, tout exorbitante qu'elle fût, la proposition était bien liée; on y sentait le nerf de la main anglaise. Rien de vague ni de flottant, mais un acte déterminé, un but à atteindre au moyen d'un instrument spécial et une rude enseigne, la grève universelle...''

  • af Louis Reybaud
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    "...La société réelle a donc poursuivi tranquillement sa marche en dépit du socialisme et des nombreuses sectes qu'il a fait éclore. Les clameurs ne l'ont pas troublée, les injures ne l'ont pas atteinte. Au milieu du grand mouvement de passions et d'affaires qui accompagne la vie humaine, c'est à peine si cette petite turbulence a été remarquée. À tous les déchaînements dont elle était l'objet, la société n'a répondu que par l'indifférence: c'est ainsi qu'elle s'est vengée. On eût mieux aimé ses colères que son dédain: elle n'a pas donné cette satisfaction aux hommes qui l'attaquaient par système. A quoi bon d'ailleurs se charger d'une justice qui se faisait toute seule ? A peine éclos, les systèmes se fractionnaient pour se livrer bataille. Il s'agissait de renouveler la face du globe, et vingt procédés pour un étaient offerts. Jamais autant de recettes du parfait bonheur ne furent imaginé s, livrées à l'essai. C'est peut-être l'embarras du choix qui a engagé la société à rester ce qu'elle est, mêlée de mauvais et de bon, s'appuyant sur le passé en regardant vers l'avenir. Quant aux écoles et aux églises nouvelles, il suffisait de les laisser aux prises entre elles pour les voir s'éteindre dans le choc des rivalités et les défaillances de l'isolement...''

  • af Louis Reybaud
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    Aucun sujet n'a été plus souvent traité, et par des esprits plus éminents, que celui dont j'ai à m'occuper. Il y a sept ans environ, une commission de trente membres, choisis dans le sein de l'assemblée législative et qui tiraient ou de leurs noms ou de leurs études spéciales une incontestable autorité, fut chargée d'examiner tout ce qui, de près ou de loin, se rattache au problème de l'assistance publique, et d'en dégager les propositions de nature à être converties en loi ou en règlement administratif. Ce n'était pas une tâche facile au milieu du trouble qui régnait encore dans les esprits et des illusions créées et entretenues par l'influence persistante des sectes. Il s'agissait de reprendre l'oeuvre par les fondements, de rétablir les grands principes hors desquels il n'y a pour les sociétés ni progrès, ni vie possible, de montrer où aboutissent les systèmes qui, déplaçant la responsabilité, mettent à, la charge de l'état ce qui doit rester à la charge de l'individu. Voilà ce que fit cette commission, qui eut l'honneur et la bonne fortune d'avoir M. Thiers pour rapporteur. On se souvient du document qui en émana; il est de ceux qu'en matière d'assistance on ne peut omettre...

  • af Louis Reybaud
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    "...Nos communistes français constituent une variété de cette nombreuse famille. Cependant ils ne relèvent pas de l'école anglaise, et trouvent dans Baboeuf une filiation beaucoup plus directe. Une circonstance décisive semble surtout avoir amené ce retour au manifeste des égaux: c'est l'ébranlement général et souvent remarqué qui suit toutes les révolutions; la plus légitime éveille toujours, en dehors des limites qu'elle s'est assignées, des espérances et des tentatives hostiles. L'effervescence se perpétue dans les faits, la révolte s'éternise dans les doctrines. De là cette suite de systèmes auxquels notre époque est, en butte. Combien a-t-on vu passer, depuis douze ans, de ces religions nouvelles ou rajeunies, de ces civilisations incomparables qui promettent à l'homme le bonheur parfait et la fin de ses misères ! Jamais le culte des sens n'avait eu de si nombreux apôtres et des autels plus multipliés. Que d'hymnes on a chantés en l'honneur de la félicité matérielle ! que de plans on a imaginés ! Avec ou sans travestissement public, c'était toujours la même tendance. Les communistes s'en sont à leur tour inspirés; seulement, à des formules compliquées ils ont substitué la plus simple des formules: l'organisation scientifique des intérêts a fait place à la spoliation...''

  • af Louis Reybaud
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    ... Pour tomber d'accord sur les faits, il est bon de s'entendre d'abord sur les mots. Que veut-on dire par enseignement professionnel ? Dans leur généralité, ces mots prêtent à l'équivoque; la signification en reste vague, précisément parce qu'ils signifient trop. L'élasticité dégénère ici en impropriété. Si l'on désigne ainsi la préparation à toutes les carrières, cet enseignement existe dans de larges proportions, et dans bien des cas il n'est plus à créer. On n'en était pas venu jusqu'à ce jour sans comprendre qu'au-delà de l'instruction fondamentale, qui est le lien et le titre des communautés lettrées, un partage doit s'opérer dans les études, et que dans un libre choix chacun obéit alors à ses goûts, à ses dispositions, à ses intérêts. Les uns vont vers le barreau, d'autres vers l'armée; ceux-ci seront magistrats, médecins, ingénieurs, ceux-là savants, professeurs ou artistes. Quelque destination qu'ils prennent, des établissements leur sont ouverts pour des études spécifiées et la collation des grades. Sous des noms divers, - facultés, écoles normales, écoles militaires, écoles d'application, grands séminaires, - ces établissements se confondent dans le même objet, qui est de former des hommes à l'exercice des fonctions par lesquelles une société pense, agit, s'administre et se gouverne. C'est là incontestablement de l'enseignement professionnel, d'autant plus élevé qu'il touche à la vie morale. Est-ce de celui-là qu'il s'agit ? Non, il est fortement constitué. Serait-ce en faveur de l'agriculture que l'on revendique le nom avec la pensée d'en tirer toutes les conséquences ? Les illusions, à ce qu'il semble, ne vont pas jusque-là...

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    682,95 - 867,95 kr.

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    Title: La polynésie et les Iles Marquises: voyages et marine accompagnés d'un voyage en Abyssinie et d'un coup-d'oeil sur la canalisation de l'Isthme de Panama.Author: Louis ReybaudPublisher: Gale, Sabin Americana Description: Based on Joseph Sabin's famed bibliography, Bibliotheca Americana, Sabin Americana, 1500--1926 contains a collection of books, pamphlets, serials and other works about the Americas, from the time of their discovery to the early 1900s. Sabin Americana is rich in original accounts of discovery and exploration, pioneering and westward expansion, the U.S. Civil War and other military actions, Native Americans, slavery and abolition, religious history and more.Sabin Americana offers an up-close perspective on life in the western hemisphere, encompassing the arrival of the Europeans on the shores of North America in the late 15th century to the first decades of the 20th century. Covering a span of over 400 years in North, Central and South America as well as the Caribbean, this collection highlights the society, politics, religious beliefs, culture, contemporary opinions and momentous events of the time. It provides access to documents from an assortment of genres, sermons, political tracts, newspapers, books, pamphlets, maps, legislation, literature and more.Now for the first time, these high-quality digital scans of original works are available via print-on-demand, making them readily accessible to libraries, students, independent scholars, and readers of all ages.++++The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to insure edition identification: ++++SourceLibrary: Huntington LibraryDocumentID: SABCP01017100CollectionID: CTRG93-B505PublicationDate: 18430101SourceBibCitation: Selected Americana from Sabin's Dictionary of books relating to AmericaNotes: Collation: 505 p., [11] leaves of plates: ill., folded map; 24 cm

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