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Trop souvent encore les rapports de sexe sont considérés comme un sous-champ particulier de la sociologie alors qu'ils traversent l'ensemble de la discipline puisqu'ils interviennent dans tous les domaines de la société. Afin de l'établir, il ne suffit plus de s'en tenir à la notion de rapports sociaux de sexe qui, le plus généralement, est utilisée pour faire apparaître l'asymétrie entre les sexes à l'égard du travail, incluant le travail domestique. Le débat autour de la parité politique, dont la France n'a pas le monopole, a imposé la réflexion sur les rapports politiques de sexe. Cette réflexion ne peut être déliée de la prise en considération de la révolution qui s'est produite dans les rapports entre les sexes depuis un trentaine d'années: dorénavant, avec la reconnaissance par la loi et par la société du droit des femmes à contrôler elles-mêmes leur fécondité, elles ne sont plus marquées par les « déterminations de leur sexe », elles intègrent la catégorie de l'« individu abstrait ». Il devient alors visible que le peuple est composé de deux catégories sexuées instituées par l'état civil. Aussi la notion de sexe est-elle plus utile à l'analyse que celle de genre. à partir du moment où il est formellement admis que chaque femme, comme chaque homme, peut prétendre « mon corps m'appartient », les rapports entre les sexes empruntent le registre du différend plutôt que celui de la différence: les femmes ne sont plus victimes, elles sont plaidantes; elles instruisent le procès de la démocratie moderne qui les a tenus à distance du principe « tous les hommes naissent libres et égaux en droits ». Publié en français
Démocratie, idéologie, socialité réunit des textes des philosophes, politicologues et sociologues Josiane Boulad-Ayoub, Viviana Fridman, Koula Mellos, Douglas Moggach, Marie-Blanche Tahon, Joseph Yvon Thériault, André Vachet, et Paule-Monique Vernes, rédigés pour saluer, dans l'amitié intellectuelle, l'éméritat de Roberto Miguelez, professeur pendant trente ans à l'Université d'Ottawa. Ils ont été écrits moins sur son oeuvre qu'à partir de l'éclairage qu'elle apporte à leurs travaux. Lui-même dialogue avec chacun d'eux dans le dernier chapitre. Les articulations entre démocratie, idéologie et socialité constituent les piliers sur lesquels s'est construit le travail de Roberto Miguelez. C'est de démocratie dont il est le plus souvent question dans ce livre. Comment la concevoir aujourd'hui en philosophie sociologique? Le questionnement traverse l'ensemble des textes. Non sans laisser une place à ce qui relève de la sensibilité pour inviter de nouveaux lecteurs à découvrir l'oeuvre de ce personnage. Publié en français
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