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L'éducation morale est le premier cours de Durkheim donné à la Sorbonne sur la science de l'éducation en 1902-1903. Il illustre l'affirmation d'Halbwachs pour qui la sociologie n'a pas été admise d'emblée à la Sorbonne, mais elle s'y est introduite par la porte étroite de la pédagogie. La première partie du cours est ce que Durkheim a laissé de plus complet sur ce qu'on appelle la morale théorique: théorie du devoir, du bien, de l'autonomie. La deuxième partie du cours comprend deux sections: une sur l'esprit de discipline, la seconde sur l'esprit d'abnégation.
Père fondateur de la sociologie française, Emile Durkheim développe son projet sociologique dans cet ouvrage, pour la première fois aussi clairement.Durkheim souhaite fonder la sociologie comme une science nouvelle s'appuyant sur un ensemble de règles méthodologiques.Grâce à Durkheim, la sociologie sera la science des faits sociaux, définie par une méthode qui lui est propre.Texte intégral
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Contrairement aux thèses en vigueur originant l'histoire de sciences sociales dans les courants anglais et allemand du I9 ème, Durkheim pense qu'elle est née dans la pensée philosophique française du 18e, et que c'est Montesquieu qui en a été le pionnier. Il a établi les principes de la science nouvelle, particulièrement en étudiant les lois qui sont un fait social spécifique mais présent dans toutes les institutions, et selon une méthode qui est transposable. Sa contribution ne consiste pas tant dans l'élaboration de savoirs complets actualisables -(les instruments nécessaires à l'exploration étaient alors rudimentaires)- mais parce qu'il a su lui donner un caractère scientifique en élaborant son objet, sa nature, sa méthode, autant d'éléments déterminés sur lesquels elle s'établira comme science sociale.
Les Règles de la méthode sociologique, publié en 1894 par Émile Durkheim dans la Revue philosophique, constitue l'ouvrage où le projet sociologique de l'auteur, considéré comme le père de la sociologie française, apparaît clairement. Il cherche en effet à fonder la sociologie comme une science nouvelle et à l'établir institutionnellement; ce livre répond à cette ambition où il définit les règles méthodologiques à suivre pour une étude sociologique.
Le Suicide, publié en 1897, est une étude sociologique empirique où Émile Durkheim (sociologue français) met en oeuvre les principes méthodologiques qu'il a préalablement définis dans Les Règles de la méthode sociologique. Dans cet ouvrage, il défend l'idée selon laquelle le suicide est un fait social à part entière - il exerce sur les individus un pouvoir coercitif et extérieur - et, à ce titre, peut être analysé par la sociologie. Ce phénomène, dont on pourrait penser de prime abord qu'il est déterminé par des raisons relevant de l'intime, du psychologique, est également éclairé par des causes sociales, des déterminants sociaux.
Il y a tout d'abord un vieux préjugé français qui frappe d'une sorte de discrédit la pédagogie d'une manière générale. Elle apparaît comme un mode très inférieur de spéculation. Par suite de je ne sais quelle contradiction, alors que les systèmes politiques nous intéressent, que nous les discutons avec passion, les systèmes d'éducation nous laissent assez indifférents, ou même nous inspirent un éloignement instinctif. Il y a là une bizarrerie de notre humeur nationale que je ne me charge pas d'expliquer. Je me borne à la constater. Je ne m'arrêterai pas davantage à montrer combien cette espèce d'indifférence et de défiance est injustifiée. Il y a des vérités sur lesquelles on ne saurait indéfiniment revenir. La pédagogie n'est autre chose que la réflexion appliquée aussi méthodiquement que possible aux choses de l'éducation. Comment donc est-il possible qu'il y ait un mode quelconque de l'activité humaine qui puisse se passer de réflexion ? Aujourd'hui, il n'y a pas de sphère de l'action où la science, la théorie, c'est-à-dire la réflexion, ne vienne de plus en plus pénétrer la pratique et l'éclairer. Pourquoi l'activité de l'éducation ferait-elle exception ?
En el presente libro, el autor intenta, como él mismo expresa en el prólogo realizar un estudio sociológico basándose en el método científico, para demostrar así que la Sociología es verdaderamente una ciencia. La hipótesis que el autor pretende defender es que el suicidio no es tanto un asunto individual cuanto mas es social. Para Durkheim los hechos sociales son externos al individuo y determina la conducta de este. Por lo tanto la sociedad forma al individuo, y este tiende a comportarse según las circunstancias, situación, entorno y contexto en el que se encuentre presente. Durkheim pretende con esta introducción dejar perfectamente delimitado el concepto objeto de nuestro estudio. Par ello da una definición objetiva del suicidio, eliminando las posibles alteraciones que las palabras sufren al incluirse en el vocabulario cotidiano. Así define el suicidio como toda muerte que resulta mediata o inmediatamente de un acto positivo o negativo realizado por la misma víctima. Tras dar esta definición observa en su argumentación que pueden quedar incluidos los hechos accidentales, así establece la siguiente matización: "Hay suicidio cuando la víctima, en el momento en que realiza la acción, sabe con toda certeza lo que va a resultar de él.
18 lectures by an influential theorist who discusses school as an appropriate setting for moral education. A pioneer of sociology, Durkheim explains the first element in fostering morality as the development of a sense of discipline, followed by a willingness to behave in accordance with collective interest, and a sense of autonomy.
This scarce antiquarian book is a selection from Kessinger Publishing's Legacy Reprint Series. Due to its age, it may contain imperfections such as marks, notations, marginalia and flawed pages. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment to protecting, preserving, and promoting the world's literature. Kessinger Publishing is the place to find hundreds of thousands of rare and hard-to-find books with something of interest for everyone!
" Sociologue célèbre, reconnu comme tel par ses disciples et héritiers, on oublie trop souvent qu'Emile Durkheim est en même temps l'un des " classiques " de la pédagogie française. Ce volume rassemble quatre études exposant les idées maîtresses de Durkheim, certes marquées par son époque, celle de la IIIe République, mais présentant un intérêt toujours actuel, par les problèmes abordés et par la manière à la fois raisonnable et optimiste de chercher à les résoudre. Introduisant l'oeuvre de son maître, Paul Fauconnet rappelle que " sa doctrine de l'éducation est un élément essentiel de sa sociologie "."
Les Règles de la méthode sociologique, publié sous forme de livre en 18951 par Émile Durkheim dans la Revue philosophique, constitue l¿ouvrage où le projet sociologique de l'auteur, considéré comme le père de la sociologie française, apparaît clairement. Il cherche en effet à fonder la sociologie comme une science nouvelle et à l¿établir institutionnellement ; ce livre répond à cette ambition où il définit les règles méthodologiques à suivre pour une étude sociologique.Pour devenir une science, la sociologie doit répondre à deux conditions :Elle doit avoir un objet d¿étude spécifique, c¿est-à-dire que pour obtenir une légitimité académique, elle doit se distinguer des autres sciences (philosophie, psychologie) : la sociologie serait l¿étude du fait social ;Elle doit mettre en ¿uvre une méthode de recherche scientifique, rigoureuse, objective, qui se rapproche le plus possible des sciences exactes (comme la biologie) de manière à se détacher le plus possible des prénotions, des préjugés, de la subjectivité produites par l¿expérience ordinaire et vulgaire : la sociologie se devra d¿étudier les faits sociaux comme des choses.En bref, la sociologie sera la science des faits sociaux, définie par une méthode qui lui est propre.Extrait : " Le fait social ne peut se définir par sa généralité à l'intérieur de la société. Caractères distinctifs du fait social : son extériorité par rapport aux consciences individuelles ; l'action coercitive qu'il exerce ou est susceptible d'exercer sur ces mêmes consciences. Application de cette définition aux pratiques constituées et aux courants sociaux. Vérification de cette définition.Autre manière de caractériser le fait social : l'état d'indépendance où il se trouve par rapport à ses manifestations individuelles. Application de cette caractéristique aux pratiques constituées et aux courants sociaux. Le fait social se généralise parce qu'il est social, loin qu'il soit social parce qu'il est général. Comment cette seconde définition rentre dans la première. Comment les faits de morphologie sociale rentrent dans cette même définition. Formule générale du fait social."
" Le problème fondamental du Contrat Social, tel qu'il est formulé au chapitre VI du livre, peut s'énoncer ainsi : trouver une forme d'association, ou comme dit aussi Rousseau, d'état civil, dont les lois se superposent, sans les violer, aux lois fondamentales de l'état de nature. Par conséquent, pour comprendre la doctrine de Rousseau, il nous faut : 1° déterminer en quoi consiste cet état de nature qui est comme la pierre de touche d'après laquelle doit se mesurer le degré de perfection de l'état civil ; ° chercher comment les hommes, en fondant les sociétés, ont été amenés à sortir de cette condition première ; car, si la forme parfaite d'association est à découvrir, c'est que la réalité n'en offre pas le modèle ; ° alors seulement nous serons en mesure d'examiner les raisons pour lesquelles, suivant Rousseau, cette déviation n'était pas nécessaire et comment est possible la conciliation de ces deux états, à certains égards contradictoires."
" D'ordinaire, pour savoir si un précepte de conduite est ou non moral, on le confronte avec une formule générale de la moralité que l'on a antérieurement établie ; suivant qu'il en peut être déduit ou qu'il la contredit, on lui reconnaît une valeur morale ou on la lui refuse.Nous ne saurions suivre cette méthode ; car, pour qu'elle pût donner des résultats, il faudrait que cette formule, qui doit servir de critère, fût une vérité scientifique indiscutable. Or, non seulement chaque moraliste a la sienne, et cette diversité des doctrines suffit déjà à en rendre suspecte la valeur objective, mais nous allons montrer que toutes celles qui ont été successivement proposées sont fautives et que, pour en trouver une plus exacte, toute une science est nécessaire qui ne saurait être improvisée."
" Qu'est ce que la philosophie ? Le mot est fréquemment employé. Par cela même, il donne une idée grossière, mais simple de ce qu'il signifie. Philosopher, c'est réfléchir sur un ensemble de faits pour en tirer des généralités. Philosophie, en un mot, veut dire réflexion et généralisation. C'est ainsi que l'on dit : la philosophie de l'art, la philosophie de l'histoire.En examinant la forme de la philosophie, le genre de réflexion qui lui convient, ce qu'on appelle: l'esprit philosophique, on voit qu'on peut le définir ainsi: il consiste dans le besoin de se rendre compte de toutes ses opinions, jointe à une force d'intelligence suffisante pour satisfaire plus ou moins ce besoin. La qualité caractéristique de l'esprit philosophique est la libre réflexion, le libre examen. Réfléchir librement, c'est se soustraire quand on réfléchit à toute influence étrangère à la logique. C'est raisonner en ne reconnaissant d'autres autorités que les règles de cette science et les lumières de la raison."
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