Bag om LES... FANTȎMES et d'Autres Nouvelles Peu Communes
Les... fantômes ! On dit très souvent qu'une fois le miroir brisé en mille morceaux, t'en devras carrément attendre la fin d'une série entière de sept ans de toutes sortes de porte-malheurs dans ta vie ! Qu'est-ce-que tu devrais faire en contrepartie pour apporter cette fois-ci alors une toute autre série de sept ans de joie et de bonheur ? Laissez-moi être cette personne qui va vous faire ouvrir les yeux sur la situation tout de suite: veuillez plutôt inaugurer une école maternelle dans votre propre cour. Il y a eu environ un an jusqu'ici qu'on a inauguré une école maternelle géniale et atypique dans notre cour et on dirait vraiment que dès ce moment-là, un courant d'air tout à fait différent, une bouffée d'oxygène rajeunissante a soufflé dans notre cour de merveilles de l'enfance. Il n'y a plus ni toutes ces larmes plaintives et grognonnes des enfants de notre voisinage, mais ni cette nervosité des mères d'autrefois. Ils se lèvent, mes poussins, au petit matin et se précipitent joyeusement, en gazouillant fort comme des petits oiseaux avant l'aube, dans leur première école maternelle ! Ils courent immédiatement rencontrer ma fille aînée, ma jolie et héroïque Lia, qui les attendait impatiemment pour les serrer bien fort dans ses bras. Quant à moi, je me suis déjà mise à réfléchir très sérieusement à ce qu'il me fallait faire à la fin de ces sept années heureuses pour enfin prolonger notre bonheur d'autant plus que je peux. Mais bon, vous pourriez bien me dire pourquoi ça ne devrait être que sept ans ?! Eh, bien, mais c'était justement sept le nombre des années avec les ''vaches maigres et grasses'' dans le rêve du roi Pharaon qui symbolisait respectueusement les années de la pauvreté et de la richesse; et ce furent exactement les années de faim et d'abondance qui suivirent. Ces nombres codifiés et brouillés ne sont pas aléatoires du tout, non ? Je ne sais vraiment pas, mais, moi quand même je suis en train de croire à tout cela qui me semble un peu chiffré et confus. Malheureusement ou pas, peu m'importe en tout cas, j'ai commencé à croire aussi aux pouvoirs surnaturels et même aux fantômes et en être enfin sérieusement sur le cul et ce n'est pas une blague du tout... Je me souviens maintenant de tout ce qui s'est passé un jour avec le fantôme du cimetière situé dans les banlieues aux environs de la ville d'Argos. Oh, mais qu'est-ce-que c'était ce cauchemar diabolique et vivant alors ? Pauvre de moi ! Franchement, beaucoup plus qu'un kelpie... On avait fait une très belle escapade dans la brousse sur la journée avec le club d'excursion de Péloponnèse. On était là Jean, Nelly et moi. Il était juste au milieu de l'été et la chaleur était insupportable, vraiment une journée torride. Nous étions arrivés assez tard dans la nuit à la ville historique d'Argos et, comme on était tous complétement crevés avec un si long voyage et tués de la chaleur, après avoir grignoter des côtelettes de porc avec une sauce légère à la moutarde au restaurant de l'hôtel, on a pioncé tous à douze heures environ. Mais, on faisait tout autre chose, sauf dormir ! Toute la chambre de l'hôtel grillait avec cette chaleur et l'humidité du mois d'Août. Nous nous sommes rhabillés et sortis. Nous avons pris la voie publique centrale et sans même nous en rendre compte, nous nous sommes trouvés hors de la ville, dans la plaine. Nous avons continué à marcher sur le chemin de terre entre les divers potagers arrosés qui sentaient maintenant la fraîcheur de la nuit, avec toutes les odeurs odoriférantes de la terre mouillée et de tous ces fleurs des champs autour qui poussaient là-haut dans les prairies. Le seul grondement qu'on entendait, c'était justement les tri-tri aigus des grillons partout sur les arbres et de temps à autre les hurlements menaçants des chiens en passant devant un village endormi. Je ne sais pas m
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