Bag om Theodore Parker
Il y a un an à peine, le 10 mai 1860, Florence voyait s'éteindre une des plus brillantes intelligences, l'un des plus nobles c¿urs qui aient honoré l'Union américaine : Théodore Parker succombait à l'inexorable maladie dont il avait en vain demandé la guérison au doux climat de l'Europe méridionale. Il n'avait pas cinquante ans. Sa mort prématurée était sainte comme celle d'un martyr, car elle avait pour cause l'excès de son dévouement à la vérité religieuse et sociale. Sans jamais calculer, Parker avait prodigué dans la lutte tout ce que sa vigoureuse constitution lui avait donné d'énergie physique. Il mourait avant d'avoir vu se lever le jour qu'il avait tant de fois prédit, où la république américaine aurait honte enfin du hideux ulcère que l'esclavage attache à ses flancs. Il était heureusement de ces c¿urs de lion qui n'ont pas besoin pour combattre jusqu'à la fin d'être encouragés par le succès...
Vis mere