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This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Pétrarque; Giuseppe Giusti; E. L. Bulwer; Guizot; Michelet; George Sand; Augier; Ponsard; Scribe Etc. Etc; Volume 2 Of Nouveaux Portraits Littéraires; Gustave Planche Gustave Planche Amyot, 1854
De toutes les parties de la poésie contemporaine, le théâtre est assurément celle que la critique semble surveiller avec le plus de vigilance; mais il faut bien le dire, et la franchise en cette occasion n'a pas le mérite de la nouveauté, de toutes les parties de la critique littéraire, la critique dramatique est tout à la fois la plus bruyante et la plus paresseuse. Chaque semaine voit éclore d'innombrables feuilletons qui dressent le procès-verbal des pièces représentées du lundi au samedi; mais il est bien rare que le feuilleton aille au-delà du procès-verbal. Quand il a fait l'inventaire des entrées et des sorties; quand il a raconté acte par acte, scène par scène, la fable d'une pièce, il croit sa tâche accomplie, et se repose comme s'il venait d'achever le plus laborieux des chapitres. A proprement parler, le feuilleton, ainsi conçu, ne mérite ni blâme ni éloge; car il n'a rien à démêler avec la littérature sérieuse, il enregistre les succès et les chutes, mais il se déclare incapable de juger; ou lorsqu'il lui arrive d'énoncer un avis, il le motive si singulièrement, il l'explique si lestement, qu'il ne peut obtenir aucune autorité. Le public vient en aide à cette paresse du feuilleton, et comme s'il était impossible d'écrire sur une pièce de théâtre quelque chose de sincère et d'élevé, il se contente du procès-verbal, et se défie volontiers des hommes qui se proposent une tâche plus difficile...
" Pour parler utilement de l'union des arts et de l'industrie, il faut recourir au témoignage de l'histoire, et c'est le parti qu'a choisi M. Léon de Laborde. Il a senti qu'en demeurant dans le domaine des idées purement théoriques, il ne pouvait intéresser qu'un petit nombre de lecteurs. Il voulait agir sur le goût, et la seule manière de réaliser son dessein était de chercher des leçons dans le passé il n'a pas hésité, et, avant d'exposer ses vues personnelles sur la question qui est le sujet de son livre, il esquisse rapidement l'histoire des arts et de l'industrie. Ce procédé, conseillé par le bon sens, ne sera pas universellement approuvé, car l'auteur, malgré la modération de son langage, blessera plus d'une prétention. Il ne croit pas qu'il soit permis, même aux plus habiles, de négliger, de traiter comme non avenu ce qui a été fait avant eux. Au premier aspect, c'est la croyance du monde la plus innocente, et cependant elle ne s'accorde guère avec les idées qui règnent aujourd'hui: dans les arts du dessin comme dans la poésie, la tradition n'est pas entourée de respect. Ceux qui prêchent l'originalité ne comprennent pas, ne veulent pas que le présent tienne compte du passé. Ils rêvent une invention étrangère à tout souvenir, et n'hésitent pas à déclarer dangereuse, pour l'intelligence de la génération nouvelle, l'étude des monuments que nous a légués l'antiquité. M. de Laborde ne partage pas leur avis, et je pense qu'il agit sagement. Il se sépare en termes très nets de ces novateurs étourdis, mais il n'essaie pas de les ramener au respect de la tradition, il les tient pour inguérissables..."
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Portraits D'artistes, Peintres Et Sculpteurs, Volume 1; Portraits D'artistes, Peintres Et Sculpteurs; Gustave Planche Gustave Planche Michel L�vy, fr�res, 1853
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
"... M. Villemain a labouré dans tous les sens le terrain de l'érudition. Doué d'une mémoire prodigieuse, habile à saisir des rapports inattendus, il étonne le lecteur par la multitude des rapprochements en même temps qu'il le charme par la grâce du langage, par le choix des images, par l'élévation constante de la pensée: si parfois il se laisse aller à la malice de son esprit, il n'en abuse jamais, et sait toujours s'arrêter à temps: preuve inestimable de modération qu'on ne peut trop louer. Il ne veut pas amuser, il veut instruire. Il ne se contente pas de nous révéler sa pensée, de nous la présenter sous une forme claire et précise; il ne s'attache pas avec moins de soin, avec moins de constance à déposer dans l'âme du lecteur le germe des idées qu'il s'abstient d'exprimer. Il se plaît à exciter l'intelligence, à lui désigner des voies nouvelles. On dirait qu'il prend plaisir à tromper son lecteur sur la vraie mesure de ses forces, en lui laissant croire qu'il peut marcher seul et sans secours, et plus d'une fois en effet le lecteur s'abuse et prend pour siennes les idées et les sentiments que M. Villemain vient de lui suggérer. Qui oserait lui reprocher cet innocent artifice ? N'est-ce pas là une des applications les plus merveilleuses de l'éloquence ? Associer l'auditoire à l'accomplissement de sa tâche, n'est-ce pas un des plus beaux triomphes de l'orateur ? ..."
" M. de Lamartine a tenu sa promesse: il a publié ses Méditations et ses Harmonies, accompagnées de commentaires. J'aurais souhaité que cette promesse demeurât sans effet, j'aurais souhaité que l'auteur, éclairé par les conseils de ses amis, comprît tout le danger d'une telle entreprise; mais, puisqu'elle s'est accomplie, je ne crois pas inutile d'étudier ces commentaires en les comparant aux pensées qu'ils ont la prétention d'expliquer. C'est d'ailleurs une occasion toute naturelle de caractériser définitivement le talent poétique de M. de Lamartine et d'en marquer avec précision les différentes phases, car ce talent si spontané, si abondant, n'est plus aujourd'hui ce qu'il était il y a trente ans. Tout en demeurant fidèle à son origine, il a cependant subi des transformations nombreuses. Si les pensées sont demeurées les mêmes, l'expression a singulièrement varié; l'abondance est devenue prolixité. Je ne crains pas qu'une telle parole dans ma bouche puisse être accusée d'amertume. L'admiration que j'ai professée en toute occasion pour le génie lyrique de M. de Lamartine me dispense de toute apologie. Je ne cède pas au besoin de blâmer; je n'éprouve aucune joie à compter les taches que je découvre dans les oeuvres éclatantes. Bien que le langage de l'auteur, en parlant de lui-même, me prouve très clairement qu'il ne tiendra jamais aucun compte de mes réflexions, bien que M. de Lamartine affiche pour la critique un dédain superbe, je ne crois cependant pas hors de propos de soumettre à la discussion les Méditations et les Harmonies..."
" L'éducation de M. Guizot nous donne la clé de tous ses travaux. À proprement parler, il n'a pas eu de jeunesse. Né deux ans avant la convocation des états-généraux, élevé dans la religion protestante, qui se voyait exclue de toutes les fonctions publiques, il fut mené à Genève par sa mère pour étudier librement, sans renoncer à la foi de sa famille. Son père était mort sur l'échafaud. Il montra de bonne heure une avidité remarquable pour toutes les parties de la science humaine. Dans l'espace de quatre ans, il apprit non-seulement les langues grecque et latine, mais les quatre langues vivantes qui se parlent autour de nous, je veux dire les langues allemande, anglaise, italienne et espagnole. Il ne se contentait pas de les lire, il les parlait familièrement, si bien que dès son adolescence il ne séparait pas l'Europe de la France, et, lorsqu'il eut achevé le cours de ses études, envoyé à Paris pour suivre les leçons de l'école de droit, il recommença seul et sans conseil toutes les études de ses premières années. Les succès qu'il avait obtenus, les couronnes qu'il avait recueillies, loin de l'enorgueillir et de l'aveugler, lui montraient plus clairement toutes les lacunes de son éducation. Il voulait savoir plus nettement, plus complètement, ce qu'il était censé savoir, et, pour résoudre les doutes qu'il avait amassés dans sa mémoire, il n'hésita pas à reprendre successivement tous les éléments des connaissances humaines..."
...Je sais que l'expression de la beauté compte encore de fervents adorateurs: je connais des peintres, des sculpteurs, sévères pour eux-mêmes, qui s'efforcent de produire des oeuvres durables; mais il serait trop facile de les compter. Quant au plus grand nombre, on m'accordera sans peine qu'ils ne songent guère à la renommée. Or n'y a-t-il aucun moyen de réveiller l'émulation, de substituer à l'ardeur industrielle une ardeur plus généreuse ? Il suffirait, à mon avis, pour rendre aux expositions la meilleure partie de leur importance, de les séparer l'une de l'autre par un plus long intervalle. Si l'on choisissait le terme de deux ans, j'aime à penser que nous verrions rentrer dans la lice ceux mêmes qui ont déjà obtenu de nombreux applaudissements. Dès qu'ils sentiraient le réveil de l'émulation dans la génération nouvelle, ils quitteraient leur retraite pour lui disputer la popularité. Chacun alors se présenterait au salon, je ne dis pas avec une oeuvre accomplie, mais du moins avec une oeuvre capable de soutenir la discussion. Les vieilles renommées défendraient pied à pied le terrain que les renommées nouvelles essaieraient d'envahir. L'industrie de la peinture, si florissante aujourd'hui, languirait peut-être, mais l'art se relèverait. Et n'est-ce pas ce que le public désire, ce que l'administration doit se proposer ? On m'objectera peut-être les plaintes proférées sous la restauration: je répondrai que ces plaintes ne s'adressaient pas tant à la rareté qu'à l'incertitude des expositions, car souvent l'intervalle s'étendait jusqu'à cinq ans. Dès que les artistes seraient assurés de pouvoir, tous les deux ans, produire en public l'oeuvre qu'ils auraient achevée, ils n'auraient plus le droit de se plaindre...
This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to ensure edition identification: ++++ Nouveaux Portraits Littéraires...: Pétrarque. Giuseppe Giusti. E.L. Bulwer. Guizot. Michelet. George Sand. Augier. Ponsard. Scribe, Etc., Etc; Volume 2 Of Nouveaux Portraits Littéraires; Gustave Planche Gustave Planche Amyot, 1854 Authors; French literature
La décoration du Musée par M. Duban donne lieu aux plus sévères réflexions. L'état, il faut lui rendre justice, ne s'est pas fait prier pour fournir à l'architecte les moyens d'embellir dignement les salles consacrées aux chefs-d'oeuvre de toutes les écoles. Toute la question se réduit à savoir comment M. Duban a usé des moyens que l'état mettait à sa disposition. Personne à coup sûr ne peut contester l'éclat et la magnificence du salon carré, de la salle dite des sept cheminées. Reste à savoir si ces deux salles, si magnifiquement décorées, sont décorées selon leur destination; c'est ce que je me propose d'examiner. Je me hâte de déclarer que la grande galerie, dont plusieurs parties, condamnées depuis longtemps à l'obscurité, portaient parmi les artistes le nom de catacombes, ont été rendues à la lumière par des trouées faites à la voûte. C'est là sans doute un service réel rendu à la peinture. Je dois dire seulement que M. Duban, en acceptant cette tâche, n'a pas semblé en comprendre toute l'importance. Il a fait des trouées à la voûte pour éclairer les tableaux: c'est bien; mais la tâche de l'architecte ne s'arrêtait pas là. Le plus simple bon sens prescrivait de mettre ces trouées d'accord avec la décoration générale de la voûte. Or, c'est précisément ce que M. Duban a négligé. Il a éclairé les tableaux, et je l'en remercie; mais son devoir allait plus loin...
Le goût des Anglais pour les voyages nous a trouvés jusqu'à ce jour plus portés à la raillerie qu'à l'imitation. Nous ne voyons guère là qu'une manie frivole, et pourtant il nous sied peu de tourner en ridicule les habitudes nomades de nos voisins. La plupart des voyageurs anglais ne rapportent pas seulement de leurs lointaines excursions des récits, des impressions de touriste: l'Angleterre leur doit aussi d'utiles informations et de précieux documents. Chaque année, il se publie au-delà du détroit de nombreuses relations de voyages auxquelles ne manque jamais un public empressé. Pour quelques lecteurs désoeuvrés qui ne trouvent à noter dans ces relations que les prix des tables d'hôte ou des bateaux à vapeur, le nombre est grand de ceux qui les consultent avec une attention intelligente, et qui se plaisent ainsi à augmenter sans fatigue la somme de leurs connaissances politiques ou commerciales. Souvent même d'importantes révélations appellent sur ces récits l'intérêt de l'homme d'état; ne sont-ce pas en effet des voyageurs anglais qui ont appris en 1840 à lord Palmerston la faiblesse réelle du pacha d'Égypte, si étrangement méconnue par notre gouvernement ? Loin donc de nous égayer aux dépens de ces hommes entreprenants qui portent en tous pays l'influence anglaise, et qui n'ont souvent du touriste que le nom, nous ferions mieux de marcher sur leurs traces et de nous inspirer de leurs exemples. Pourquoi la France n'aurait-elle pas aussi ses pionniers ardents et infatigables ? ...
"... Si je raconte avec tant de détails cette première aubaine de Rembrandt, c'est qu'elle exerça sur sa destinée une action décisive. D'après le témoignage de ses contemporains, son premier voyage à La Haye éveilla en lui une passion nouvelle qui n'a rien à démêler avec l'art et qui ne devait plus sommeiller un seul jour: dès qu'il eut compté cent florins, il devint avare. Que voyait-il dans l'or ? Il est assez difficile de le dire. L'or ne représentait pas pour lui toutes les jouissances qui peuvent s'acheter, car au temps de sa plus grande richesse, il n'a jamais changé la première simplicité de ses habitudes. Ni ses vêtements ni sa table ne révélaient son opulence. Il est donc permis de croire que l'or avait pour lui une autre signification. Peut-être n'y voyait-il que le témoignage irrécusable de l'estime accordée à son talent. Quelle que soit la valeur de cette dernière conjecture, il est hors de doute que la vie de Rembrandt s'est partagée entre deux passions, celle de l'art et celle de l'or..."
M. David était naturellement appelé, par sa renommée, à décorer le fronton du Panthéon; M. Guizot a donc bien fait de confier à cet artiste éminent la traduction de la légende inscrite au-dessous du fronton de cet édifice: Aux grands hommes la patrie reconnaissante. Il a bien fait d'accepter le programme proposé par M. David, et de laisser au statuaire une entière liberté, car il est bien rare que les programmes rédigés dans les bureaux soient en rapport avec les moyens dont le peintre ou le sculpteur dispose. Si M. Guizot, en choisissant M. David, n'a consulté que l'opinion publique, nous devons lui savoir gré de sa docilité; s'il a obéi à son goût personnel, nous devons louer sa clairvoyance. M. d'Argout, qui, plusieurs fois, a prouvé à la chambre combien il est incapable de comprendre l'importance et la dignité de l'art, s'était effrayé du programme de M. David, et avait arrêté les travaux préparatoires du fronton. Heureusement M. Thiers, en arrivant au ministère, s'est hâté de lever le veto de M. d'Argout, et les travaux ont été repris selon la volonté primitive de M. David. Il est fâcheux que le caprice, l'ignorance ou la timidité d'un homme parfaitement étranger à la peinture et à la statuaire, ait ralenti la décoration du Panthéon; mais, maintenant que l'oeuvre est achevée, nous oublions volontiers M. d'Argout pour M. David...
"... L'école de Venise, dont je n'ai pas encore parlé, est représentée par les noms glorieux de Giorgione, de Titien, de Paul Véronèse. Cependant la postérité a fait un choix, et son choix est tombé sur Titien. Si, dans quelques parties purement techniques, Paul Véronèse et Giorgione l'emportent sur Titien, la préférence accordée à ce dernier n'en est pas moins pleinement justifiée, et c'est de lui que je veux m'occuper aujourd'hui..."
" Né à Paris, le 28 novembre 1792, dans une famille d'artisans, Victor Cousin reçut l'instruction primaire, dans les écoles gratuites de son quartier; son enfance se passa entre Notre-Dame et la tour Saint-Jacques. Son père était voltairien, sa mère pieuse: elle voulut que son fils fût baptisé à la cathédrale, par un prêtre non assermenté, et ne cessa d'entretenir et de développer dans son coeur le germe religieux qu'elle y avait déposé. Les premiers succès de l'enfant décidèrent sa famille à s'imposer de pénibles sacrifices pour compléter son éducation. En quittant l'école municipale, il fut placé d'abord chez un abbé Le Clerc, qui lui enseigna les premiers éléments de la langue latine. Ce, digne abbé exerçait ses élèves à traduire le latin en français, et regardait comme inutile de les exercer à traduire le français en latin. Aussi, quand Victor Cousin fut envoyé au collège Charlemagne, pour suivre le cours complet des études scolaires et se mettre en état d'aborder les professions libérales, il se trouva d'abord à la queue de sa classe, car le sujet de la première composition était un thème, et l'abbé Le Clerc ne connaissait et n'enseignait que la version. Étonné, honteux de son échec, Victor Cousin prit sa revanche la semaine suivante en version latine..."
" Né à Genève en 1790, Pradier fut destiné par sa famille à la profession de graveur, comme son frère aîné, à qui nous devons plusieurs planches plus remarquables par le caractère que par le maniement du burin. Il me suffit de citer Virgile lisant le sixième livre de l'Enéide. A coup sûr, il est facile de signaler bien des traces de gaucherie dans cette gravure, et pourtant il y a lieu de croire que l'auteur de la composition n'en est pas mécontent. M. Ingres pouvait trouver sans peine un interprète plus habile, mais il devait désespérer de rencontrer un interprète plus docile, plus fidèle, et je pense qu'il a bien fait de s'en tenir à M. Pradier. Le statuaire que la France vient de perdre, et dont je vais essayer de caractériser le talent, montra de bonne heure une passion très vive pour le dessin. M. Denon, homme d'esprit et de goût, dont les livres n'apprennent pas grand'chose, mais qui avait beaucoup vu et savait discerner le vrai mérite, se prit d'affection pour James Pradier encore enfant j et le plaça dans l'atelier de Lemot..."
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This is an EXACT reproduction of a book published before 1923. This IS NOT an OCR'd book with strange characters, introduced typographical errors, and jumbled words. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book.
" L'enseignement de l'art est-il chez nous ce qu'il devrait être ? L'école de Paris et l'école de Rome ne laissent-elles rien à désirer ? N'y a-t-il rien à changer dans la direction des études ? C'est par l'examen des faits que nous essaierons de résoudre ces questions. Pour peu qu'on ait vécu pendant quelques années dans le commerce des artistes sérieux, il est impossible de ne pas comprendre l'utilité d'une instruction générale dans la pratique des arts du dessin. La plupart des artistes vraiment dignes de ce nom, qui sentent la dignité de leur profession, sont d'un avis unanime à cet égard. La plupart de ceux qui ont réussi à conquérir une popularité durable, dont la renommée repose sur des oeuvres savantes, reconnaissent la nécessité d'une instruction générale, et n'hésitent pas à déclarer que, pour faire un bon tableau, une bonne statue, les études spéciales ne suffisent pas. Or, pour être admis à l'école de Paris, les élèves qui se présentent n'ont pas à prouver qu'ils possèdent une instruction générale; pourvu qu'ils subissent d'une manière satisfaisante certaines épreuves purement techniques, l'école leur est ouverte..."
Le panthéisme sort aujourd'hui du domaine de la philosophie pure pour entrer dans le domaine de l'histoire et de la critique littéraire. C'est M. Taine qui s'est chargé de le conduire sur ce nouveau terrain. Le jeune écrivain entre en campagne armé de toutes pièces. Il s'est préparé à la tâche qu'il entreprend aujourd'hui par de longues études. Histoire, philologie, philosophie, il n'a rien négligé pour se rompre à tous les genres de discussion. Il s'agit de savoir si l'érudition dont il dispose est gouvernée par un esprit droit, si la rectitude de ses jugements égale l'étendue de ses connaissances, s'il ne cède jamais à l'attrait du paradoxe, si le désir d'étonner ne l'entraîne pas au-delà de la vérité. Les premières pages signées de son nom ont été accueillies avec faveur. L'Académie Française a couronné son Essai sur Tite-Live. Ses Études sur les Philosophes français du dix-neuvième siècle ont soulevé des objections nombreuses; mais ceux mêmes qui ne partageaient pas son avis se sont plu à reconnaître qu'il ne parlait pas à l'étourdie, et qu'il était en mesure de soutenir son dire, sinon de le justifier. Il a donc pris dès à présent une position très digne d'envie; il a conquis en quelques années l'attention et la sympathie des lecteurs, qui souvent se font longtemps attendre. A-t-il conquis l'autorité ?...
This scarce antiquarian book is a facsimile reprint of the original. Due to its age, it may contain imperfections such as marks, notations, marginalia and flawed pages. Because we believe this work is culturally important, we have made it available as part of our commitment for protecting, preserving, and promoting the world's literature in affordable, high quality, modern editions that are true to the original work.
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