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Les notions des identités, d'identifications, de races et de cultures sont au coeur des réflexions des littératures post-coloniales. Identités et cultures étant des entités instables, des phénomènes complexes, dont les usages -qu'ils soient symboliques ou pratiques- feront toujours l'objet de catégories idéologiques particulières. Le corps noir, par exemple, est à un carrefour de son histoire où il est à la fois objet et sujet de représentations, de contre-représentation; il ne cesse de s'inventer ou de se ré-inventer à travers de nouvelles sémiotiques ou de rationalités fictionnelles porteuses de nouvelles décolonialités des représentations racistes et assujettissantes. Où se situent les frontières entre les identités nationales, les migrants et l'héritage du racisme post-colonial ? Par ce numéro, la revue Legs et Littérature entend créer les conditions de penser et de panser les expériences douloureuses de l'épiderme, des minorités et d'ouvrir des pistes de recherche pour dénicher les lieux de résistance et d'émancipation du corps, des identités.
Si la littérature dispose du pouvoir de créer et transmettre des valeurs dans le monde actuel, en jugeant de la valeur esthétique de l'oeuvre, la critique littéraire tend à rendre compte, du fait et du fonctionnement littéraires, des rapports entre le savoir et la société. Patrick Sultan résume l'activité critique à trois fonctions principales: la description, l'interprétation ou l'évaluation et l'appréciation. D'où la question de savoir comment et avec quels outils évaluer et apprécier une oeuvre littéraire ? Peut-on, en dehors de tout à priori, rien qu'avec des considérations d'ordre théoriques évaluer/interpréter un texte littéraire ?Ce numéro de la revue Legs et Littérature entend produire un discours sur la critique littéraire et proposer de nouvelles pistes pour mieux réfléchir sur l'oeuvre littéraire. Il se propose de soulever les grandes questions portant sur les théoriques esthétiques, le genre et les pratiques littéraires.
Les tentatives de définition de la Caraïbe se limitent le plus souvent à une approche géo-spatiale. Tout discours à son sujet revêt toujours un cachet géopolitique. Or, en dehors de sa position géographique et son apport dans les questions politiques et économiques, la Caraïbe constitue une grande richesse en termes d'unité et de diversité sur les plans culturel, linguistique et littéraire. Mis à part les clivages politiques et/ou les intérêts économiques voire ses par-ticularités ethniques, ses différentes subdivisions géogra-phiques font d'elle une mosaïque culturelle.Connue pour ses écrivains, ses artistes et sa culture éclectique, la Caraïbe compte trois prix Nobel de littérature: Saint-John Perse (Guadeloupe), Derek Walcott (Sainte-Lucie) et V.S. Naipaul (Trinidad). Ce numéro de la revue Legs et Littérature se donne pour mission d'allumer les projecteurs sur cette portion géographique du continent américain qui constitue à elle seule une mixité culturelle d'envergure.
Marie Vieux-Chauvet (1916-1973) est une romancière atypique dans toute l'histoire de la littérature haïtienne. Femme libérée, engagée, révoltée contre son milieu et tous les régimes politiques qu'elle a connus, écrivain controversé, contesté, elle reste aujourd'hui la femme-écrivain d'Haïti qui soulève le plus de débats et de polémiques. Auteur de la célèbre trilogie Amour, Colère et Folie publiée chez Gallimard en 1968, rapidement retirée de la circulation par la famille par crainte des représailles de Papa Doc, elle mènera une vie d'exilée entre New York et Paris.Ce numéro spécial de la revue Legs et Littérature pose les grandes questions jusque-là non abordées autour de la vie et l'oeuvre de Marie Vieux-Chauvet, mais aussi propose des grilles de lecture en profondeur de ses romans.
Le début du 20ème siècle a vu naître dans l'espace franco-phone des écrivains qui ont marqué le monde entier: Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas, Camara Laye, Ida Faubert, Jacques Roumain, Édouard Glissant... La deuxième grande vague d'écrivains francophones est celle que nous connaissons aujourd'hui. En 2002, la revue Notre Librairie a publié un numéro spécial sur la nouvelle génération d'écrivains francophones, notamment, dans lequel nous retrouvons Dany Laferrière, Yanick Lahens, Alain Mabanckou, Ananda Devi... Qu'en est-il des écrivains de la nouvelle pépinière d'écrivains francophone ? Qu'est-ce qu'ils (elles) écrivent ? Comment sont-ils (elles) publié(e)s? Comment la critique littéraire les reçoit-elle ? Peut-on parler aujourd'hui d'une véritable émergence d'une nouvelle génération d'auteurs francophones ? Ce numéro de Legs et Littérature donne à lire et à sentir le bouillonnement d'une littérature émergente, la voix d'écrivains qui, plus tard, deviendront des incontournables de la littérature francophone.
De la longue odyssée d'Ulysse au Cahier d'Aimé Césaire, sans oublier l'énigmatique retour de Dany Laferrière, le déplacement des écrivains et des personnages littéraires d'un lieu d'origine à un lieu d'accueil est et a toujours été un thème phare de toute la production littéraire mondiale. De telle sorte que l'homme ou le héros romanesque est toujours, à long terme, un migrant ; un être en transit, un éternel voyageur. Aussi, la migration a-t-elle laissé ses empreintes dans l'histoire de la littérature mondiale. Perçue comme mouvement des populations d'un espace à un autre, elle n'a jamais été un phénomène isolé, puisque liée à des causes d'ordre politique, social, économique voire même climatique. D'où se développe, dans ce contexte, une littérature dite littérature migrante, littérature de l'émigration, littérature des émigrés ou littérature de l'exil .
Les fables de La Fontaine autant que les contes de Charles Perrault ou des frères Grimm ont traversé les siècles. Marcel Aymé, Antoine de SaintExupéry et Walt Disney constituent de véritables légendes de la littérature jeunesse et de l'enfance. En Haïti, les contes et histoires d'Odette Roy Fombrum, de Mimi Barthélémy, Margaret Papillon, Gary Victor ou Sabine Boisson, continuent à plaire aux jeunes et à les former. Quid de la littérature jeunesse en Haïti ? Existe t-il une éthique et/ou une esthétique de la littérature pour la jeunesse ?Faut-il voir dans les contes et les fables des textes essentiellement destinés aux enfants et adolescents ? Tenant compte des analyses historiques, structurelles et comparatives, peut-on considérer la littérature jeunesse comme une littérature de second degré ? Faut-il voir dans les pratiques d'ensauvagement des enfants dans les guerres civiles un héritage des razzias de l'esclavage ? Ce numéro de Legs et Littérature tente de cerner la production littéraire consacrée aux enfants dans le prisme de la sociologie, de l'esthétique et de la morale.
Traduire, réécrire et plagier. Trois thèmes que ce présent numéro de Legs et Littérature tente d'explorer, avec près d'une trentaine de contributions de chercheurs, de traducteurs et d'écrivains... Qui sont les auteurs haïtiens les plus traduits ? Quel est enfin le mot de la critique littéraire sur l'accusation de plagiaire faite à Kettly Mars ? Qu'est-ce qui rapproche Evelyne Trouillot de Marie-Célie Agnant; Marie Vieux Chauvet de William Faulkner ?
Depuis des millénaires, le rapport des hommes avec Dieu, en particulier, et le spirituel, en général, procède d'une luxuriante variété de formes. C'est que la religion, forme de culte qui comprend un ensemble d'attitudes, de croyances et de pratiques empreintes de vénération, qui sont soit personnelles, soit préco-nisées par une organisation, moule profondément les attitudes humaines face à certains défis de l'époque actuelle. Appréhendée comme un lien fédérateur qui exhale une énergie positive en vue de l'élévation spirituelle, la religion peut inspirer des solutions adéquates à toutes sortes de conflits entre hommes, et aussi entre ces derniers et l'environnement. Le monde de la fin du dix-neuvième et début du vingtième siècle n'en a-t-il pas eu une illustration lorsque, dans le domaine politique, l'apôtre indien de la non-violence, Mohandas Gandhi, a, un jour proposé au colon britannique Winston Churchill, une conciliation pacifique inspirée du discours de Jésus-Christ qu'on appelle le sermon sur la montagne ? à la vérité, dans ce sermon, les paroles de Jésus, pleines de sagesse pratique et percutantes encore aujourd'hui, [...]Globalement, chers lecteurs, les contributions réunies dans ce second volume du double numéro 19-20 de la revue Legs et Littérature, tribunes éloquemment expressives de divers prismes sous lesquels le religieux en particulier et le spirituel en général sont pris en charge par la littérature à notre époque, s'avèrent autant de photographies du religieux et du spirituel dans le champ littéraire actuellement.[...]Le présent numéro de Legs et Littérature ne se veut en rien exhaustif dans le traitement que font les contributeurs du thème de la religion et de la spiritualité. Toutefois, il apporte un éclairage alternatif à travers les voix diverses qui s'élèvent et les regards parfois convergents qui se démultiplient à ce sujet pour célébrer l'homme nouveau et appeler l'ancien à se renouveler en permanence afin de faire de la planète terre, l'espace convivial de vie, et le lieu de déploiement du vivre-ensemble harmonieux.
Par nature, la religion se veut dogmatique. Soit elle décrète une vérité, soit elle la révèle. Croire a donc pour principale asymptote cette disposition de l'âme à honorer une présence surpuissante dont l'identité reste indéfinie, imprévisible, indéterminée et pour le moins insaisissable, comme en témoignent les nombreux patronymes auxquels recourent bien souvent les hommes pour identifier son mythe, désigner sa mystique ou en illustrer le mystère: Dieu, Allah, Yahvé, Adonaï, Rabah, Rabbi, etc. Croire, c'est également vénérer une force étrange que l'on positionne dans sa psychè comme sublime. Croire, c'est surtout confier à cette force omniprésente le secret et la primeur de ses faits et gestes, de même que les contours de son destin tout au long de sa vie quotidienne afin que ladite force en question en dispose à sa guise. Croire revient alors à se livrer volontairement au bon vouloir d'un esprit (in)connu, supposé supérieur, qui ne se pose qu'en s'imposant à nous comme entité existentielle, parce qu'on aura sacrifié aux exigences d'un pacte conclu avec lui, en lui confiant désormais les pleins droits voire la latitude de mener à bon port notre vie, de l'orienter à sa convenance, tout en espérant que les choix qu'il aura opérés pour nous s'avèrent opérants, du fait qu'ils procurent la sérénité et le réconfort nécessaires à l'épanouissement de notre être tout entier. En croyant, l'homme se fait l'adepte d'un cercle de vie et le militant d'une certaine chapelle religieuse. Comme tels, il abandonne le contrôle de son existence à la suprématie d'un être tiers mais suffisamment digne de confiance. Ce dernier entreprend de lui insuffler des vertus cardinales qui orientent sa nouvelle vie, à savoir la force, le courage, l'amour, la patience, l'humilité, la tolérance et la générosité vis-à -vis de ses semblables.[...] Le problème que soulève la thématique conjuguée de la religion et de la spiritualité n'est pas tant celui de la typologie ou de la variété des religions que celui de leur unité dans leur diversité. [...] Le présent volume de Legs et Littérature ne se veut en rien exhaustif dans le traitement que font les contributeurs du thème de la religion et de la spiritualité. Toutefois, il apporte un éclairage alternatif à travers les voix diverses qui s'élèvent et les regards parfois convergents qui se démultiplient à ce sujet pour célébrer l'homme nouveau et appeler l'ancien à se renouveler en permanence afin de faire de la planète terre, l'espace convivial de vie, et le lieu de déploiement du vivre-ensemble harmonieux.
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