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Histoire de la littérature grecque - Alexis Pierron - Bog

Bag om Histoire de la littérature grecque

La race hellénique se croyait autochtone, c'est-à-dire, suivant la force de ce terme, née de la terre même qu'elle habitait. Fière à bon droit des merveilles de sa brillante civilisation, elle repoussait toute idée de parenté avec les races moins heureusement douées qui bordaient ses frontières, et elle les enveloppait indistinctement dans l'injurieuse dénomination de barbares. Certains peuples qui pourtant parlaient sa langue, mais dont la culture lui semblait trop imparfaite, n'échappaient pas à cette proscription. Ce ne fut que fort tard, et après avoir fait leurs preuves, que les Macédoniens et les Épirotes, par exemple, furent admis à participer aux privilèges de la noble famille. Quant aux nations étrangères, celles dont la langue leur était inintelligible et sonnait à leurs oreilles comme un gazouillement d'oiseaux, ainsi que s'exprime le poète antique, les Hellènes ne supposaient même pas qu'elles pussent avoir avec eux la plus lointaine communauté d'origine. Ils étaient parents néanmoins, et parents assez proches, non seulement de leurs voisins, mais de bien d'autres encore: de ces Phrygiens, de ces Lydiens, qu'ils méprisaient; de ces Perses, d'abord presque leurs maîtres, puis leurs sujets; de vingt peuples enfin dont le nom même n'avait pas percé jusqu'à eux...--Extrait du premier chapitre--

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  • Sprog:
  • Fransk
  • ISBN:
  • 9781517473235
  • Indbinding:
  • Paperback
  • Sideantal:
  • 470
  • Udgivet:
  • 23. september 2015
  • Størrelse:
  • 152x229x24 mm.
  • Vægt:
  • 621 g.
  • 2-3 uger.
  • 16. december 2024
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Beskrivelse af Histoire de la littérature grecque

La race hellénique se croyait autochtone, c'est-à-dire, suivant la force de ce terme, née de la terre même qu'elle habitait. Fière à bon droit des merveilles de sa brillante civilisation, elle repoussait toute idée de parenté avec les races moins heureusement douées qui bordaient ses frontières, et elle les enveloppait indistinctement dans l'injurieuse dénomination de barbares. Certains peuples qui pourtant parlaient sa langue, mais dont la culture lui semblait trop imparfaite, n'échappaient pas à cette proscription. Ce ne fut que fort tard, et après avoir fait leurs preuves, que les Macédoniens et les Épirotes, par exemple, furent admis à participer aux privilèges de la noble famille. Quant aux nations étrangères, celles dont la langue leur était inintelligible et sonnait à leurs oreilles comme un gazouillement d'oiseaux, ainsi que s'exprime le poète antique, les Hellènes ne supposaient même pas qu'elles pussent avoir avec eux la plus lointaine communauté d'origine. Ils étaient parents néanmoins, et parents assez proches, non seulement de leurs voisins, mais de bien d'autres encore: de ces Phrygiens, de ces Lydiens, qu'ils méprisaient; de ces Perses, d'abord presque leurs maîtres, puis leurs sujets; de vingt peuples enfin dont le nom même n'avait pas percé jusqu'à eux...--Extrait du premier chapitre--

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