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La Belle- Nivernaise - Alphonse Daudet - Bog

Bag om La Belle- Nivernaise

" La rue des Enfants-Rouges, au quartier du Temple. Une rue étroite comme un égout, des ruisseaux stagnants, des flaques de boue noire, des odeurs de moisi et d'eau sale sortant des allées béantes. De chaque côté, des maisons très hautes, avec des fenêtres de casernes, des vitres troubles, sans rideaux, des maisons de journaliers, d'ouvriers en chambre, des hôtels de maçons et des garnis à la nuit. Au rez-de-chaussée, des boutiques. Beaucoup de charcutiers, de marchands de marrons; des boulangeries de gros pain, une boucherie de viandes violettes et jaunes. Pas d'équipages dans la rue, de falbalas, ni de flâneurs sur les trottoirs,¿mais des marchands de quatre saisons criant le rebut des Halles, et une bousculade d'ouvriers sortant des fabriques, la blouse roulée sous le bras. C'est le huit du mois, jour ou les pauvres payent leur terme, où les propriétaires, las d'attendre, mettent la misère à la porte. C'est le jour où l'on voit passer dans des carrioles des déménagements de lits de fer et de tables boiteuses, entassés les pieds en l'air, avec les matelas éventrés et la batterie de cuisine. Et pas même une botte de paille pour emballer tous ces pauvres meubles estropiés, douloureux, las de dégringoler les escaliers crasseux et de rouler des greniers aux caves! La nuit tombe."

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  • Sprog:
  • Fransk
  • ISBN:
  • 9791041817436
  • Indbinding:
  • Paperback
  • Sideantal:
  • 92
  • Udgivet:
  • 21. juni 2023
  • Størrelse:
  • 148x6x210 mm.
  • Vægt:
  • 132 g.
  • BLACK NOVEMBER
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Beskrivelse af La Belle- Nivernaise

" La rue des Enfants-Rouges, au quartier du Temple. Une rue étroite comme un égout, des ruisseaux stagnants, des flaques de boue noire, des odeurs de moisi et d'eau sale sortant des allées béantes.
De chaque côté, des maisons très hautes, avec des fenêtres de casernes, des vitres troubles, sans rideaux, des maisons de journaliers, d'ouvriers en chambre, des hôtels de maçons et des garnis à la nuit.
Au rez-de-chaussée, des boutiques. Beaucoup de charcutiers, de marchands de marrons; des boulangeries de gros pain, une boucherie de viandes violettes et jaunes.
Pas d'équipages dans la rue, de falbalas, ni de flâneurs sur les trottoirs,¿mais des marchands de quatre saisons criant le rebut des Halles, et une bousculade d'ouvriers sortant des fabriques, la blouse roulée sous le bras. C'est le huit du mois, jour ou les pauvres payent leur terme, où les propriétaires, las d'attendre, mettent la misère à la porte.
C'est le jour où l'on voit passer dans des carrioles des déménagements de lits de fer et de tables boiteuses, entassés les pieds en l'air, avec les matelas éventrés et la batterie de cuisine.
Et pas même une botte de paille pour emballer tous ces pauvres meubles estropiés, douloureux, las de dégringoler les escaliers crasseux et de rouler des greniers aux caves!
La nuit tombe."

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