Bag om Les Trois Villes : Rome
Après un séjour à Lourdes où il a assisté aux souffrances des malades et à l'inaction des religieux, l'abbé Pierre Froment décide d'écrire et de publier « La Rome nouvelle », un livre critique revendiquant un renouveau du catholicisme, et un retour aux valeurs originelles du christianisme.
Mais alors qu'il croyait défendre la vision du pape Léon XIII, son livre est mis à « l'Index ». L'abbé Pierre doit immédiatement partir à Rome afin de défendre son ouvrage et plaider sa cause face au pape. Cependant, il fait rapidement connaissance avec l'Église de Rome et ses violences intellectuelles...
Après un voyage à Rome et au Vatican, Zola érige un tableau sans concession du Pape et de son clergé. Il s'agit aussi d'une fresque psychologique d'un prêtre en proie aux doutes, et d'une remise en question de la religion catholique. Ce second tome des « Trois Villes » créé à sa sortie une polémique virulente.
Émile Zola (1840-1902) est un écrivain considéré comme le plus lu et traduit du monde. Fils d’un ingénieur, il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt alors que Zola n’a que sept ans. Sa mère est en difficulté financière, et Zola est privé d’études. Il échoue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problème d’argent. Il obtient un poste de commis chez Hachette après une série de métiers déplaisants. Zola grimpe les échelons et devient en 1860 responsable de la publicité au sein d’Hachette. Grâce à cette situation, il se noue d’amitié avec des écrivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, Maupassant...) En 1867, il publie « Thérèse Raquin », un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancée et publie une grande quantité de romans naturalistes, avec entre autres les « Rougon-Macquart ». Il s’impose ainsi en maître du naturalisme littéraire. À compter de la publication de « l'Assommoir », ses publications prennent de l’ampleur au sein du monde littéraire. Alors qu’il s’achète une villa à Médan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis « Les Soirées de Médan ». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre l’antisémitisme : Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulée « J'accuse...! »
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