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Contes de lundi - Alphonse Daudet - Bog

Bag om Contes de lundi

" Ce matin-là, j'étais très en retard pour aller à l'école, et j'avais grand-peur d'être grondé, d'autant que M. Hamel nous avait dit qu'il nous interrogerait sur les participes, et je n'en savais pas le premier mot. Un moment l'idée me vint de manquer la classe et de prendre ma course à travers champs. Le temps était si chaud, si clair on entendait les merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré Rippert, derrière la scierie, les Prussiens qui faisaient l'exercice. Tout cela me tentait bien plus que la règle des participes ; mais j'eus la force de résister, et je courus bien vite vers l'école. En passant devant la mairie, je vis qu'il y avait du monde arrêté près du petit grillage aux affiches. Depuis deux ans, c'est de là que nous sont venues toutes les mauvaises nouvelles, les batailles perdues, les réquisitions, les ordres de la commandanture ; et je pensai sans m'arrêter : ¿ Qu'est-ce qu'il y a encore ? ¿ Alors, comme je traversais la place en courant, le forgeron Wachter, qui était là avec son apprenti en train de lire l'affiche, me cria : ¿ Ne te dépêche pas tant, petit; tu y arriveras toujours assez tôt à ton école !..."

Vis mere
  • Sprog:
  • Fransk
  • ISBN:
  • 9791041945689
  • Indbinding:
  • Paperback
  • Sideantal:
  • 204
  • Udgivet:
  • 23. februar 2023
  • Størrelse:
  • 148x12x210 mm.
  • Vægt:
  • 271 g.
  • 2-3 uger.
  • 10. december 2024
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Beskrivelse af Contes de lundi

" Ce matin-là, j'étais très en retard pour aller à l'école, et j'avais grand-peur d'être grondé, d'autant que M. Hamel nous avait dit qu'il nous interrogerait sur les participes, et je n'en savais pas le premier mot. Un moment l'idée me vint de manquer la classe et de prendre ma course à travers champs. Le temps était si chaud, si clair on entendait les merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré Rippert, derrière la scierie, les Prussiens qui faisaient l'exercice. Tout cela me tentait bien plus que la règle des participes ; mais j'eus la force de résister, et je courus bien vite vers l'école. En passant devant la mairie, je vis qu'il y avait du monde arrêté près du petit grillage aux affiches. Depuis deux ans, c'est de là que nous sont venues toutes les mauvaises nouvelles, les batailles perdues, les réquisitions, les ordres de la commandanture ; et je pensai sans m'arrêter : ¿ Qu'est-ce qu'il y a encore ? ¿ Alors, comme je traversais la place en courant, le forgeron Wachter, qui était là avec son apprenti en train de lire l'affiche, me cria :
¿ Ne te dépêche pas tant, petit; tu y arriveras toujours assez tôt à ton école !..."

Brugerbedømmelser af Contes de lundi



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