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LES AMOURS DE VILLAGE - Emile Richebourg - Bog

Bag om LES AMOURS DE VILLAGE

Ils se nommaient Étienne et Jacques. Ils étaient nés la même année, à Essex, petit village d¿un de nos départements de l¿Est. Jacques était le fils d¿un riche fermier. Le père d¿Étienne, un pauvre journalier, usait toute la force de ses bras, toute la sueur de son corps pour donner du pain à sa femme et à ses cinq enfants. Il est à remarquer que ce sont généralement les plus pauvres qui ont une plus nombreuse famille. En été, aux jours de la fenaison, Radoux, le père d¿Étienne, fau- chait à lui seul la moitié des prairies du fermier Pérard. Il était aussi le premier parmi les travailleurs, quand venait l¿heure de couper les blés et les avoines. En hiver, ¿ en ce temps-là les machines à battre étaient encore très rares ¿ Radoux devenait batteur en grange ; de mémoire de paysan, jamais à Essex, avant Radoux un fléau n¿avait frappé autant de gerbes et d¿épis dans une journée. Aussi le man¿uvre ne manquait jamais d¿ouvrage. Il le fallait, d¿ailleurs, car cinq enfants à nourrir était une rude tâche.

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  • Sprog:
  • Fransk
  • ISBN:
  • 9791041973392
  • Indbinding:
  • Paperback
  • Sideantal:
  • 250
  • Udgivet:
  • 28. oktober 2023
  • Størrelse:
  • 170x14x220 mm.
  • Vægt:
  • 395 g.
  • 2-3 uger.
  • 11. december 2024
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Beskrivelse af LES AMOURS DE VILLAGE

Ils se nommaient Étienne et Jacques.
Ils étaient nés la même année, à Essex, petit village d¿un de nos départements de l¿Est.
Jacques était le fils d¿un riche fermier. Le père d¿Étienne, un pauvre journalier, usait toute la force de ses bras, toute la sueur de son corps pour donner du pain à sa femme et à ses cinq enfants. Il est à remarquer que ce sont généralement les plus pauvres qui ont une plus nombreuse famille.
En été, aux jours de la fenaison, Radoux, le père d¿Étienne, fau- chait à lui seul la moitié des prairies du fermier Pérard. Il était aussi le premier parmi les travailleurs, quand venait l¿heure de couper les blés et les avoines. En hiver, ¿ en ce temps-là les machines à battre étaient encore très rares ¿ Radoux devenait batteur en grange ; de mémoire de paysan, jamais à Essex, avant Radoux un fléau n¿avait frappé autant de gerbes et d¿épis dans une journée. Aussi le man¿uvre ne manquait jamais d¿ouvrage. Il le fallait, d¿ailleurs, car cinq enfants à nourrir était une rude tâche.

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