Bag om Les sept elements de l'homme et la pathogenie chinoise
Le corps (Xuong, substances organiques) et le sang (Maû, véhicule de la vie animale) constituent les éléments inférieurs de l'homme. Le Wun ou volonté céleste qui tient le composé humain en son intégrité (se rappeler Paracelse), parcelle divine qui est en nous, et l'entendement (Tinh) qui est, non pas la faculté de raison, mais la faculté des associations d'idées, constituent les éléments supérieurs. Voilà le corps et l'esprit dont l'union fait l'homme. Or, le sang, si pur, si globulé qu'il soit, ne peut servir à entretenir l'existence physique, s'il n'est à la fois agile, chaud et vibrant ; il existe donc forcément en nous une faculté de chaleur, de mouvement, de lumière, qui est en dehors de toute physiologie et au-dessous de tout entendement. Cette faculté a trois modalités de révélation et d'¿uvres bien distinctes ; et il convient de lui laisser sa triple détermination, si on ne veut pas errer - en cet invisible et, par suite, difficile domaine - au moment de la spécialisation.
Note à propos de l'auteur Matgioi (1861-1939)
Georges-Albert Puyou de Pouvourville occupa des fonctions militaires et administratives en Chine. Ses séjours prolongés au Tonkin lui permettent de pénétrer l'esprit chinois. Il rencontre alors un maître Taoïste qui le prépare à recevoir l'initiation dans une société secrète chinoise. Une fois initié, Albert de Pouvourville prend le nom de Matgioi, ¿il du jour . Matgioi revient ensuite en Occident et entreprend de diffuser l'enseignement du Taoïsme, à l'encontre des orientalistes. Il expose ainsi, notamment dans la Voie métaphysique, les doctrines Taoïstes, au point de vue principiel comme dans leurs applications diverses. Matgioi est également connu pour avoir initié le métaphysicien René Guénon au Taoisme.
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