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MÉMOIRES INTIMES - Louis Frechette - Bog

Bag om MÉMOIRES INTIMES

Je l¿ai donné à entendre dans mon avant-propos, je suis né le 16 novembre 1839, le troisième enfant de ma famille, bien que je sois resté l¿aîné des survivants ¿ les deux premiers, un frère et une s¿ur étant morts en bas âge. Mon père Louis-Marthe Fréchette, et ma mère, Marguerite Martineau (dont la famille portait aussi le nom de l¿Ormière), étaient nés tous deux à Saint-Nicolas, sur la rivière Chaudière, et, après avoir passé quelques années dans cette banlieue de Québec qüon appelait alors les Foulons, étaient venus s¿établir dans les chantiers de Lévis très peu de temps avant ma naissance. Les anciens registres de l¿état civil ne s¿accordent pas sur la manière d¿épeler notre nom. Ceux qui savaient lire et écrire, dans nos campagnes, il y a cent cinquante à deux cents ans, étaient l¿exception, et lorsqüil baptisait un enfant, le curé de la paroisse enregistrait le nom de famille au petit bonheur, suivant son impression ou les caprices de son oreille, sans consulter même la tradition.

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  • Sprog:
  • Fransk
  • ISBN:
  • 9791041977482
  • Indbinding:
  • Paperback
  • Sideantal:
  • 116
  • Udgivet:
  • 3. december 2023
  • Størrelse:
  • 170x7x220 mm.
  • Vægt:
  • 194 g.
Leveringstid: 2-3 uger
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Beskrivelse af MÉMOIRES INTIMES

Je l¿ai donné à entendre dans mon avant-propos, je suis né le 16
novembre 1839, le troisième enfant de ma famille, bien que je sois
resté l¿aîné des survivants ¿ les deux premiers, un frère et une s¿ur
étant morts en bas âge.
Mon père Louis-Marthe Fréchette, et ma mère, Marguerite
Martineau (dont la famille portait aussi le nom de l¿Ormière), étaient
nés tous deux à Saint-Nicolas, sur la rivière Chaudière, et, après
avoir passé quelques années dans cette banlieue de Québec qüon
appelait alors les Foulons, étaient venus s¿établir dans les chantiers
de Lévis très peu de temps avant ma naissance.

Les anciens registres de l¿état civil ne s¿accordent pas sur la
manière d¿épeler notre nom. Ceux qui savaient lire et écrire, dans
nos campagnes, il y a cent cinquante à deux cents ans, étaient
l¿exception, et lorsqüil baptisait un enfant, le curé de la paroisse
enregistrait le nom de famille au petit bonheur, suivant son
impression ou les caprices de son oreille, sans consulter même la
tradition.

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